EROSION COTIERE ET CARTOGRAPHIE DU DOMAINE PUBLIC MARITIME

EROSION COTIERE ET CARTOGRAPHIE
DU DOMAINE PUBLIC MARITIME

Traitement et analyse des données 

Les données collectées sont donc traitées sous l’angle informatique et cartographique à travers les tableurs, les logiciels de bureautique et de SIG (Word, Excel, ArcGIS 9.3). Les produits qui en sont issus se présentent sous forme de cartes, diagrammes et schémas. La cartographie Elle a été réalisée à partir des photographies aériennes de 1954 et de 1966 et des images satellitaires QuickBird 2003 (0,64 m de résolution) et OrbView 2009 (1,6 m de résolution) de la région de Dakar. La cartographie de la zone a permis de circonscrire son évolution entre 1954 et 2009, de calculer et analyser les surfaces de la Corniche-Ouest. 

 Cartographie du DPM 

La numérisation du DPM utilise une bande ou zone tampon (buffer) d’une profondeur totale de 200 m. L’extraction de cette zone a pour origine et référence le trait de côte. L’opération d’extraction réalisée à partir de l’outil Clip de ArcGIS permet le découpage qui exclut ici le domaine maritime du DPM. Les données exploitées sont les images aériennes et satellitaires acquises entre 1954 et 2009. Elles fondent la cartographie de l’occupation du sol et des changements. 16 Pour l’occupation du sol, la zone a été regroupée en 5 classes : bâti, végétation, sol nu, côtes rocheuses et sableuses. Cette opération est réalisée grâce à des requêtes effectuées dans la table attributaire (Select by Attributes). Pour les changements, l’outil ArcTool box (Analysis Tools, Overlay, Intersect) permet de regrouper les années deux à deux pour mieux saisir la dynamique d’évolution. Toujours dans la table attributaire, des requêtes sont réalisées pour saisir les classes stables et les évolutions en termes de conversion et modification. Le calcul de la superficie des différentes entités spatiales, aussi bien pour l’occupation du sol que pour les changements, a été fait grâce à l’outil Calculate Geometry (Table attributaire). 

Cartographie du trait de côte

 La méthodologie adoptée pour mesurer le linéaire côtier du DPM dakarois s’inspire de la démarche conduite dans de nombreuses études de cinématique littorale ; celles-ci utilisant des données multi-sources, traitées et intégrées dans une base de données géographiques et exploitées par un SIG ; ces données étant des photographies aériennes, des images spatiales, des levés et le programme DSAS. La cartographie du trait de côte s’appuie sur une représentation des lignes de rivage répertoriées dans le jeu de données disponibles (1954, 1966, 2003 et 2009) ; la ligne de rivage choisi étant la ligne instantanée. Le DSAS 2.1.1., est une extension implémentée sous Arc View. En nous appuyant sur les performances du logiciel ArcGIS, nous l’avons utilisé dans l’étude de l’évolution du trait de côte. La procédure technique repose sur le principe de sa digitalisation, ici celui de 1954, 1966, 2003 et 2009. Pour pouvoir comparer leur évolution, des fichiers de forme sont d’abord crées pour chaque trait de côte puis associés deux à deux (i.e. 1954_1966) dans un même dossier. Une copie du trait de côte le plus ancien, en l’occurrence celui de 1954, dénommé également ligne de base (baseline), d’une distance supérieure à celle établie entre la position du trait de côte de 1954 et 1966, est obtenue par le biais de l’outil Copy Parallel sous l’éditeur (Editor) de ArcGIS. Dans l’exemple choisi, cette ligne de base est distante de 120 m de la position du trait de côte de 1954. Les fichiers de forme étant prêts pour une application du DSAS, on définit l’unité de travail de la carte et des distances, représentée en mètre. Les lignes de référence sont renseignées à partir 17 de l’outil Open Attribute Editor et une table de dialogue s’établit avec des conditionnalités de l’ordre, soit du trait de côte, soit de la ligne de base. Le remplissage des paramètres par défaut se fait à partir de l’outil Default Parameters. Il apparaît alors une autre table de dialogue avec des chiffres pour la distance et la longueur des transects, en fonction du type de côte. Les valeurs choisies dans cette zone sont de 20 m entre les transects et 130 m pour la longueur. Après un éventuel choix de couleurs pour faciliter la lecture, le projet est enregistré et pour tracer les transects, on se fonde sur l’outil Cast Simple Transects. Il apparaît en dernière analyse une table de dialogue dans laquelle on remplit les noms de sortie correspondant aux entités Transects, Intersects et Changes ; ces fichiers de forme peuvent être exploités pour tracer les courbes d’évolution des traits de côte par l’utilisation de la colonne End Point Rate (EPR) ou méthode des points extrêmes contenus dans la table transect. L’EPR est une méthode statistique d’analyse quantitative de la mobilité du linéaire côtier. Elle n’utilise que deux positions connue de la ligne de référence (la position la plus ancienne et la plus récente).

Table des matières

INTRODUCTION
PROBLÉMATIQUE
CADRE CONCEPTUEL ET METHODOLOGIQUE
Première Partie : Présentation du milieu physique et socio-économique
CHAPITRE I : CADRE PHYSIQUE
CHAPITRE II : CADRE SOCIO-ECONOMIQUE ET CULTUREL
Deuxième Partie : Evolution de l’occupation du DPM et de l’érosion des côtes
CHAPITRE I : CARTOGRAPHIE DIACHRONIQUE DE L’OCCUPATION DU SOL
CHAPITRE II: EVOLUTION DU TRAIT DE COTE ET EROSION DE LA CORNICHE
Troisième Partie : Politiques et Stratégies de lutte contre l’érosion côtière
CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL ET JURIDIQUE DE GESTION DU LITTORAL
CHAPITRE II : METHODES STRUCTURALES DE LUTTE CONTRE L’EROSION
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

 

projet fin d'etudeTélécharger le document complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *