Etude de la délivrance des produits conseils (antalgiques et antitussifs)

ETUDE DE LA DELIVRANCE DES PRODUITS CONSEILS (ANTALGIQUES ET ANTITUSSIFS)

1. INTRODUCTION
2. OBJECTIFS
2.1 OBJECTIF GENERAL
2.2 OBJECTIFS SPECIFIQUES
3. GENERALITES
3.1 RAPPELS DE PHARMACOLOGIE
3. 2 ORGANISATION ET CONDUITE DE LA DISPENSATION
3. 3 RESPONSABILTES DU PHARMACIEN DANS LA DELIVRANCE DU MEDICAMENT AU PUBLIC
3. 4 LES PRESCRIPTEURS
3.5 CONDITIONS DE L’EXERCICE DE LA PHARMACIE D’OFFICINE
3.6 « CHAMP D’ACTIVITE PROFESSIONNEL DU PHARMACIEN »
3.7 CLASSIFICATION DES MEDICAMENTS SELON LA TOXICITE
3.8 DEFINITION DE QUELQUES TERMES
4. METHODOLOGIE
5. RESULTATS
6. COMMENTAIRES ET DISCUSSION
7. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS.
8. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
9. ANNEXES

RAPPELS DE PHARMACOLOGIE 

 Analgésiques ou antalgiques Douleur

L’étude de la douleur est très difficile car, à la douleur proprement dite s’ajoutent les réactions personnelles du sujet : angoisse, anxiété, réactions psychiques. La prévalence de la douleur augmente avec l’âge. Dans certains cas, l’utilisation de placebos (mot latin signifiant<<je plairai>>) soulage le malade aussi bien que les analgésiques. Un placebo est un produit non médicamenteux améliorant les symptômes présentés par le malade ce qui met en évidence la participation psychologique importante dans certaines maladies. Il n’y a pas une, mais des douleurs. A chaque mécanisme de la douleur correspondent des stratégies thérapeutiques différentes : les douleurs nociceptives ont une cause (lésion tissulaire, inflammation) que l’on doit traiter. Si ce traitement n’est pas suffisant on a recours aux antalgiques. Les douleurs neurogènes sont dues à une lésion nerveuse et répondent mal aux antalgiques. De nombreux médicaments agissent sur le centre thalamique de la douleur, en atténuant ou en supprimant la sensation douloureuse, sans en faire disparaître la cause. Les analgésiques sont donc des médicaments symptomatiques dont on distingue deux catégories : – les analgésiques morphiniques qui ont une action centrale et entraînant une pharmacodépendance. Ce sont l’opium et ses alcaloïdes (morphine). Les dérivés de synthèse de la morphine, les antagonistes morphiniques ; – les analgésiques non morphiniques qui ont de plus une action antipyrétique.

Antitussifs La toux est toujours pathologique

C’est un acte réflexe ou volontaire, caractérisé par une expiration brusque, saccadée et bruyante permettant le dégagement des voies respiratoires. Les médicaments sédatifs de la toux ou antitussifs sont nombreux. Ils ne doivent pas être prescrits dans le cas de toux productive et physiologique qui aboutit au rejet de l’expectoration. – La codéine, alcaloïde de l’opium, est employée aux doses quotidiennes de 0.10 à 0.30 g chez l’adulte. C’est l’antitussif de référence qui entre dans la composition de nombreuses spécialités pharmaceutiques (Néo-codion, Padéryl…). La codéine est un stupéfiant. – La codéthyline ou dionine (Néo-codion) est également un sédatif de la toux employé aux doses de 6 à 30 mg /24 heures. – La pholcodine (Respilène) est un très puissant antitussif utilisé aux doses quotidiennes de 40 à 80 mg chez l’adulte et de 25 mg par année d’âge chez l’enfant de moins de 3 ans. – Les antitussifs de synthèse : Spasmodex, Siloma. – Les antihistaminiques permettent de traiter les toux des asthmatiques et les toux allergiques : Théralène, Toplexil.

Expectorants

La fluidification bronchique est utilisée pour faciliter l’expulsion des sécrétions bronchiques. Les expectorants sont nombreux. On peut distinguer : – les mucolytiques vrais constitués d’agents réducteurs que sont la cystéine ou ses dérivés : Mucomyst, Mucofluid ; ou des enzymes protéolytiques : Alphachymotrypsine, Maxilase, Extranase ; – les mucorégulateurs: Rhinathiol, Mucothiol ; – les médicaments hydratants avec les diverses solutions salines (sels ammoniacaux, benzoate de sodium) ; les dérivés de la térébenthine (Ozothine) ; les dérivés de la terpine (Terpone) ; les dérivés du guaïacol (Guethural, Pulmofluide).

 ORGANISATION ET CONDUITE DE LA DISPENSATION

L’acte pharmaceutique de dispensation comporte les opérations suivantes :

 Accueil du patient L’accueil du patient est important, car la qualité du dialogue et la confiance en dépendent; Le malade mérite considération, respect et gentillesse.

 Lecture de l’ordonnance L’ordonnance doit être lue calmement et attentivement afin de faire une première identification des principaux problèmes qu’on peut rencontrer.

Validation de la prescription Une prescription est validée si : L’ordonnance est conforme à la réglementation : identification du prescripteur et du malade, signature du prescripteur et date de l’ordonnance. Toutes les informations utiles sont présentes : le nom, l’âge du malade, le nom du médicament, la forme galénique, le dosage unitaire du médicament, la posologie, la voie d’administration, la durée du traitement et la quantité du médicament. Aucune contre-indication ou interaction médicamenteuse n’est détectée. 3.2.4 Interprétation de la prescription Le dispensateur doit lire l’ordonnance et se poser un certain nombre de questions auxquelles il doit pouvoir apporter des réponses, soit spontanément, soit après s’être documenté : – A quoi peut servir chaque médicament ? – L’ensemble de la prescription semble t-il équilibré quant au volume et cohérent quant aux indications thérapeutiques ? – Existe t-il des contre-indications particulières ? – Existe t-il des précautions d’emploi particulières ? – Les posologies sont-elles valables ? – Quelles sont les informations importantes qu’il faudra notifier au malade pour qu’il suive bien son traitement, pour qu’il y ait une bonne observance ? -Existe t-il des effets indésirables particuliers qu’il vaut mieux signaler au patient ?

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