FAILLIBILISME ET PROGRES DE LA SCIENCE

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CRITIQUE DU RATIONALISME

Une constante à travers l’histoire de la pensée c’est le caractère simpliste de la rationalité qui fait critère de l’évidence une fixation laquelle s’appuie la théorie. Cette attitude dévoile une forte prétention inhérente à la communauté scientifique de la mise sur pied d’un apriorisme. Dès lors, s’il s’avère que le rationalisme est le domaine par excellence de l’explication des phénomènes de l’univers, alors son procédé c’est à dire son apriorisme inavoué est censé être à l’origine de la causalité. Il est clair que le rationalisme dans son sens propre exige un rapport de causalité qui à la fois sous-tend et explique tous les phénomènes de l’univers. Or, si être rationnel consiste à trouver une justification causale à tout fait, il n’en demeure pas moins que cela constitue un paradoxe énorme dans la logique de la recherche scientifique. En effet élaborer un principe de causalité entre les phénomènes c’est rechercher la cause de la cause précédente et jusqu’à la cause originelle. Aussi cela ne mène t-il pas à une régression à l’infini. La conception néo-positiviste de la causalité est à l’origine d’une grande controverse. En effet, dans la définition de Auguste Comte sur la causalité réduisant celle-ci à un moyen de prévoir, il y a une volonté explicite d’exclure la description du mode de production du phénomène. Bien entendu cela soulève quelques difficultés car le physicien est appelé à s’en tenir exclusivement qu’à la fonction prédicative de la causalité , ce qui constitue évidemment un obstacle épistémologique.
Dans l’intention de faire face à cette définition limitative, une tentative de solution est élaborée avec à la base la définition de la causalité comme une donnée proportionnelle aux lois déduites d’où la raison pour laquelle on parle de lois causales. Dans cette configuration la loi est une relation généralisé dont la répétition comporte une certaine probabilité déterminée. Mais une telle définition installe une barrière entre la loi et la notion du temps. Seulement lorsque la loi porte sur une succession temporelle, elle devient causale.
C’est cette théorie de la causalité qui cherche à réduire l’explication causale à un simple mécanisme destiner à prévoir que défendait inlassablement le néo-positivisme. Dans sa thèse, la position néo-positiviste intègre la causalité dans la loi sans que la première ne puisse dépasser la seconde.
Pourtant l’interprétation de la causalité dans le cadre du rationalisme sera toute autre. L’exigence rationaliste n’admet point de causalité bornée :elle demande plutôt que celle-ci dépasse la loi puisque toute causalité est constatation. Selon Bachelard reprenant une citation de Von Mises « Le principe de causalité est mobile(—)et il se subordonne à ce que la physique exige. »4
Ainsi, pour le rationalité, la causalité dépasse nécessairement les lois parce que celles-ci sont des déductions des lois tissant en elles des interférences nécessaires ou probabilistes. Dès lors , il s’avère que toute déduction n’est pas forcément une explication causale.
En effet, si nous considérons la déduction comme une tautologie à priori,alors elle perd d’office toute sa vertu explicative. Si par ailleurs nous l’interprétons comme un mécanisme réel et opératoire,il reste que, ou bien ce mécanisme procède par simples inclusions, ou bien elle porte sur des transformations réelles. Dans le cas où le mécanisme procède par emboîtements, la déduction ne sera que généralisatrice et non explicative c’est à dire qu’elle s’approprie le modèle inductiviste qui passe des lois particulières à des lois plus générales. Voila qui remet en cause la théorie d’Auguste Comte. Lui qui fût un des pères fondateurs de ce modèle déductif doit- il ignorer par principe la causalité ? Conscient de ses propres limites, il tentera naturellement de compenser ces lacunes. Par exemple quand il parle de l’impossibilité de réduire la chimie à la physique. Sommes nous en présence d’un simple accident de parcours ou d’un déclin latent qui tarde à se manifester ?
Dans tous les cas, la théorie physique ignore complètement les déductions généralisatrices et les frontières nouvellement tracées par Comte.
Ayant comme seul objet d’étude l’univers et ce qu’il contient, la physique classique procède à ce qu’on appelle des réductions réciproques comme lorsqu’il arriva à Einstein de donner une représentation géométrique de la gravitation en subordonnant les mouvements célestes aux courbures de l’espace. Il est donc clair que la généralisation par emboîtements ainsi que les transformations opératoires ne suffisent pas pour que la déduction puisse être appelée une causalité. Mais il faudrait, et ce ,nécessairement que les transformations s’appliquent au réel de manière non triviale.
Il est à préciser également que cette application des transformations ne doit pas être formelle à l’instar de la thèse soutenue par Comte. Elle doit permettre de faire correspondre à chaque transformation un contenu spatio-temporel probabiliste. Autrement dit la transformation doit avoir une allure qui réponde de manière satisfaisante à l’exigence de la physique.
A la lumière de ces quelques considérations, il s’ensuit que les sciences de la nature sont inductives et en tant que telles, elles s’inspirent de cette forme de rationalisme à la limite abusif. Car c’est le principe de causalité qui n’est rien d’autre que la marque d’une démarche qui aboutit à l’induction. Pour Popper ce conservatisme qui a relayé le principe de causalité de génération en génération n’a que trop sapé le vrai sens de la recherche scientifique. La science se retrouve confinée dans une léthargie qui freine tout effort de progrès. Le rationalisme que Popper qualifie de dogmatisme devient un obscurantisme caractérisé et notoire qui définit la science comme une activité achevée. La perspective rupturaliste annoncée par Popper passe dans un premier temps par la critique de la méthode jusque là usitée par la pensée dogmatique en l’occurrence l’induction. Par ailleurs Popper se débarrassera de la thèse déterministe qui est une résultante directe de la méthode inductive. En quoi l’impact de l’induction sur l’orientation de la recherche dérange t-il la post-modernité ? Ne constitue t-elle pas à certains égards la principale source des errements relatifs à la définition de la science ?

le problème de l’induction

« il est courant d’appeler inductive une inférence si elle passe d’énoncés singuliers(—)tels des comptes rendus d’observations ou d’expériences, à des énoncés universels , telles des hypothèses ou des théories »5. Nous soulignions un peu plus haut le caractère traditionnel de l’induction et son influence sur les dérives des penseurs. Le schéma inductif tel que nous le décrit Popper, consiste essentiellement en une généralisation des faits singuliers observés. Dès lors, se pose la question de savoir ce qui rend légitime l’érection de quelques faits particuliers en une théorie universelle. La tentative de formuler une réponse satisfaisante exclurait les adeptes de la méthode inductive hors du champ de la rationalité. En effet, l’inférence inductive est une supposition tacite de la croyance et l’espérance que le même fait se répète dans le futur. Or, nous dit Popper, « peu importe le grand nombre de cygnes blancs que nous puissions avoir observé, il ne justifie pas la conclusion que tous les cygnes sont blancs »6 .Eriger en théorie universelle la simple observation de quelques faits isolés est un vice méthodologique. Par conséquent, ne pas entrevoir la perspective qu’il existe un ou des cygnes noirs est une forme de dogmatisme qui expose la théories à des largesses.
Par ailleurs le souci qui animerait plus d’un c’est le fait qu’une activité dite rationnelle puisse fonder sa méthode de recherche sur la croyance. Le paradoxe est considérablement troublant pour tout homme de science qui œuvre pour une appréhension objective de la science et celle de son histoire. C’est dire que l’induction en tant que méthode favorite de l’empirisme n’a aucune caractéristique scientifique. Elle serait plutôt une tendance du sens commun à vouloir donner une explication prétendument rationnelle des nombreuses questions qui le préoccupent. De ceux qui seront profondément touchés par les digressions théoriques dues à la méthode inductive, nous pouvons retenir David Hume.

la position de Hume

Selon André Verdan l’argument critique qui va à l’encontre de la méthode inductive fut formulé avant Popper et Hume par Sextus Empiricus. En effet pour cet éminent porte parole des sceptiques, les hommes de science ont tendance à expliquer le tout par la partie. Pourtant, bien que nous soyons dans un ordre logique, il n’est pas toujours évident que ce qui est vrai de la partie le soit pour l’ensemble. A la suite de S Empiricus et plus précisément au 18ème siècle, le philosophe David Hume mettra à son tour la question de l’induction au cœur de ses préoccupations philosophiques. C’est ce qui explique que Popper parle souvent du « problème de Hume ». En fait Hume a eu le mérite de formuler sa critique sous l’angle de la logique c’est à dire que l’idée de causalité dans sa conception et son application aux sciences de la nature. Pour lui si l’induction doit intégrer le domaine scientifique elle doit avoir le statut de principe universel et en tant que telle elle ne doit être sous-tendue ni par la prétention ni par l’approximation. Sa vocation inaliénable doit militer pour une recherche de la solution finale. Autrement, la cause qui justifie un effet appelle à son tour un autre principe de causalité d’un degré supérieur qui le justifierait. Ainsi l’induction conduit à une chaîne de causalités succinctes qui mène vers la régression à l’infini. En cela, Popper rejoint l’anglais mais va pousser son argumentation un peu plus loin. Si Hume formule sa critique autour de la notion de causalité, Popper lui s’interroge sur la légitimité d’une théorie fondée sur de simples raisons empiriques. Car pour vérifier une loi naturelle, l’homme de science se trouve devant l’obligation de déterminer empiriquement chaque événement particulier au quel elle s’applique et établir une conformité entre cette loi et ce fait isolé. Ce qui est aux yeux de Popper quasiment impossible. Ce propos a une connotation double .Dans un premier temps le viennois montre qu’il pousse sa critique au delà de celle de Hume. Dans un second, il entend s’attaquer explicitement au critère de démarcation de l’empirisme logique en particulier de celui de néo-positivisme. Il est clair donc que pour Popper l’induction est une méthode invalide dans l ‘élaboration et la vérification de théories.

la vérifiabilité

Si nous convenons que la science est un modèle phare de rationalité, alors nous conviendrons également que les efforts déployés à son profit doivent s’inscrire dans une logique de progrès et de croissance de la connaissance. Sur ce, la légitimité des théories qui revendiquent le statut de scientificité devient un impératif et non des moindres. C’est dans ce contexte précis qu’il importe de souligner le critère de démarcation. Sous sa forme interrogative le critère de démarcation peut se formuler de la sorte : à quoi reconnaît-on une théorie scientifique d’une théorie speudo-scientifique ?
A cette question, l’empirisme classique formulera une réponse d’une cohérence remarquable. En effet, le critère de démarcation adopté s’inspire sans détour de l’induction. A l’instar de la méthode, le critère se justifie par l’expérience et l’observation d’où le vérificationnisme. Selon ce principe, la théorie est scientifique lorsque les faits nouveaux observés dans le même ordre la confirment. Autrement dit, c’est la vérification de la théorie par des faits particuliers qui lui confère une légitimité scientifique. Par ailleurs, avec l’empirisme logique, la stratégie vérificationiste gagne en proportion et se radicalise d’avantage. Le nouvel empirisme du 19ème siècle spécifiquement centré sur l’analyse logique pensera le statut de scientificité en terme de proposition pourvue de sens. C’est là une des raisons majeures qui expliquent « l’insurrection » de Popper vis à vis de l’empirisme logique. La vérifiabilité telle que définie ici,détermine moins un critère de scientificité qu’un plan d’exclusion de la métaphysique hors de la science. Selon Wittgenstein l’expérience et l’observation sont les seules modalités qui permettent d’établir la distinction entre énoncé « pourvu de sens » et énoncé « dépourvu de sens ».La critique de Popper se lit à deux niveaux. Le premier c’est que la vérifiabilité n’est pas un critère valide et ce pour s’être inspiré d’une méthode qui n’est pas non plus fiable à savoir l’induction. C’est donc une exigence de cohérence qui fait que Popper assimile les limites de la vérifiabilité à celles de la méthode inspiratrice. Le deuxième argument développé à l’encontre du néo-positivisme, c’est d’avoir dénaturé le critère de démarcation. Alors qu’il s ‘agit de dire en quoi consiste une vraie théorie scientifique, la vérifiabilité est plutôt une barrière que l’empirisme logique dresse entre la science et la métaphysique. Encore faut-il que ce critère puisse prendre en charge la totalité de l’activité scientifique qu’elle cherche à protéger. Car, Popper fera remarquer que la prétention à vouloir réduire la science au domaine de l’expérimentale et de l’observable ne tient pas compte des sciences de la nature. Si conformément à l’idéal néo-positiviste toute théorie scientifique doit être réductible à des énoncés observables, alors les sciences naturelles subiraient le même sort que la défunte métaphysique sous l’effet de la vérifiabilité empirique. Ainsi il précise que « cette tentative en vue de tracer une ligne de démarcation échoue (— ) »7
A la suite de ces considérations nous avons le sentiment d’être dans une théorie de la négativité. Seulement cette fin de non recevoir que Popper adopte est un préalable inéluctable pour ses développements théoriques et cosmologiques. Mieux l’équivoque peut être levée par les exigences de la rationalité de son siècle, le 20ème symbolisé par la maturité de l’esprit humain qui, jadis, a dit non dès le 17ème. Les méthodes traditionnelles sont d’un obscurantisme caractérisé et les schémas auxquels elles donnent forme ne satisfont point l’idéal scientifique. Quel est le bien fondé d’une science qui s’inspire d’un rationalisme conservateur et du reste dogmatique ? sur ce, oeuvrer pour la croissance de la connaissance devient le nouveau défi qui doit animer tous les efforts de la post-modernité.

chute du déterminisme et fin du rationalisme dogmatique

« il faut qu’intervienne une rupture par rapport au vécu, que soit mis en suspens le réseau constitué de significations, le système traditionnel des évidences, pour que puisse s’élaborer un savoir de type scientifique. »8 Ce propos de Jean Ladrière résume bien ce qu’on pourrait éventuellement appelé la méthode critique qui sous –tend toute la pensée de Popper. C’est à travers cette critique que l’épistémologie Popperienne se donne les moyens de porter sa pierre à l’édifice scientifique. Mais il prendra au préalable le soin de débarrasser la science du mal qui l’habite : l’induction et le critère de démarcation qui protége les théories existantes. Mais également de la thèse déterministe qui est la résultante de ces procédés.
En fait la causalité dont rend compte la méthode inductive constitue le pilier central sur lequel repose tout le déterminisme. C’est la conviction que tout effet a une cause qui justifie la recherche, par le paradigme classique, d’une loi ultime qui expliquerait tous les phénomènes de l’univers. Nous nous rendons compte que dans le postulat déterministe formulé par Laplace, la communauté scientifique classique n’établit aucune distinction entre le réel macroscopique et le réel microscopique. Ceci est à la limite une description abusive du réel à l’instar de l’idéal déterministe.
Pourtant, en élaborant la théorie de la gravitation universelle, le penseur anglais I Newton a porté la science classique au paroxysme de l’histoire. Mieux le déterminisme laplacien entend prédire le futur avec un degré de précision en fonction de celui des conditions initiales. Car, si l’univers est ordonné alors une étude minutieuse des conditions de départ permet de prédire l’avenir. Seulement, avec l’apparition et la persistance de certaines anomalies, on se rendra à l’évidence que le monde microscopique a sa propre réalité et que le temps est source de devenir. En effet , c’est la thermodynamique et la théorie quantique entre autres qui vont vite jeter le discrédit sur le déterminisme. Les manifestations imprévisibles et désordonnées du réel microscopique plaident en faveur de l’imprévisibilité de celui-ci et de l’impossibilité de le soumettre à un programme déterministe. Par ailleurs, l’idée d’un monde complètement déterministe est rendu possible par une omission volontaire de la notion du temps. Pourtant, le temps jusque là ignoré par le déterminisme est un facteur qui rend possible la méthode inductive et la théorie de la vérifiabilité. Car l’élargissement d’une hypothèse en théorie universelle ne se réalise que dans la durée. C ‘est avec le temps que l’apparition de faits nouveaux confirment la théorie.
Ces limites de la thèse déterministe reflètent le manque de rigueur qui caractérise à jamais l’empirisme et partant toute l’ère rationaliste classique dans la conception et l’élaboration des théories mises en place.
Au 16ème siècle déjà François Bacon soulignait la tendance des sciences de la nature à procéder par inférence inductive. La répétition constante de faits similaires était une raison suffisante pour en faire une loi universelle. Le nouvel empirisme plus connu sous le néo-positivisme figure le couronnement d’un rationalisme dogmatique qui illusionne la pensée scientifique. Non pas parce que les néo-positivistes, en l’occurrence ceux du cercle de vienne ont fait usage de vieilles méthodes obscurantistes mais pour les avoir adopté à un moment de l’histoire où l’on s’y attendait le moins. Alors que l’homme moderne doit faire face aux nouvelles exigences de la rationalité : celles ci consistent en une refonte permanente des fondements de tout l’édifice scientifique pour une rationalisme ouvert car justement la science est une activité inachevée. Ainsi le vérificationnisme, en tant que critère de validité dans le choix de la meilleure théorie perd toute son importance. Autant la théorie est protégée, autant les chances pour s’approcher de la vérité s’éloignent. Par ailleurs l’idée d’un idéal scientifique occulte profondément la raison d’existence de la science. Penser un postulat déterministe en termes de loi universelle qui régirait à jamais le réel c’est penser dans le même temps à mettre fin à la recherche. C’est ce qui explique que la post-modernité se retrouve devant l’exigence de concevoir une nouvelle approche dans le choix des théories mais également une autre formulation de l’idéal scientifique.
Cette logique de rupture constituera la toile de fond de l’épistémologie Popperienne qui entend par la critique, jalonner un rationalisme de type nouveau. Un rationalisme engagé, et qui de surcroît figure le cadre de la subversion, du faillibilisme des théories et de l’ouverture avérée de la science. La raison principale de cette fin de non recevoir que Popper oppose au rationalisme dogmatique c’est la conviction que « la route vers la vérité est pleine d’embûches, et parsemée d’erreurs, et les échecs y sont plus fréquents que les succès. »9

Table des matières

INTRODUCTION
I CRITIQUE DU RATIONALISME
A) problème de l’induction
B) la position de Hume
C) la méthode de la vérifiabilité
D) chute du déterminisme
II FAILLIBILISME ET PROGRES DE LA SCIENCE
A) Testabilité et réfutabilité
B) La falsifiabilité :un critère de démarcation
C) De l’objectivité de la science
D) La croissance du savoir ou l’optimisme de Popper
III INDETERMINISME ET EMERGENCE
A) L’avènement de la physique quantique
1-Le saut quantique
2- Lorenz et l’ « effet papillon »
B) De l’émergence du cosmos
1- analogie entre théories et filets
2- la flèche du temps
3- probabilités et propensions
4- Emergence et ouverture de l’univers
IV LA PENSEE DE LA COMPLEXITE
A) historicité de la complexité
B) rationalisme critique et théorie de la complexité
C) complexité et organisation

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