Fonctionnement d’un routeur

CONCEPTS DE BASE

1 HOST ET ROUTEUR

La plupart des architectures de réseaux (TCP/IP, OSI, DECnet…) distinguent 2 types de noeuds :

• Les systèmes terminaux Les systèmes terminaux nécessitent l’ensemble des couches de l’architecture. Ce sont les stations de travail et les serveurs sur lesquels travaillent les utilisateurs.

• Les systèmes intermédiaires Les systèmes intermédiaires ne nécessitent que les couches les plus basses de l’architecture. Leur rôle est de permettre la communication entre des systèmes terminaux présents sur des liaisons de données différentes.

Comme l’indique le tableau 2–1, les noms attribués aux systèmes terminaux et intermédiaires diffèrent selon l’architecture.

Fonctionnement d’un routeur

Dans ce qui suit, nous utiliserons les termes génériques de host et routeur pour désigner respectivement un système terminal et un système intermédiaire, et cela quelque soit l’architecture.

La figure 2–1 illustre la distinction entre host et routeur dans le cas de l’architecture TCP/IP. Le routeur y apparait comme une passerelle de niveau Internet.

Fonctionnement d’un routeur

2 FONCTIONNEMENT D’UN ROUTEUR

La figure 2–2 illustre comment fonctionne un routeur. Un routeur exécute en parallèle 3 processes distincts :

• la commutation de paquets

• le routage

• la gestion

Ces processes sont en compétition permanente pour les ressources mémoire et CPU du routeur.

La commutation de paquets représente la finalité du routeur. Les paquets à commuter con- tiennent des données à destination de hosts distants. Ces paquets sont reçus sur un port d’entrée i, forwardés vers un port de sortie j et enfin émis sur ce port j. Le forwarding nécessite la consultation d’une table de routage qui indique le port de sortie correspondant à l’adresse de destination du paquet. La table de routage est aussi appelée Forwarding database.

La table de routage peut être mise à jour de 2 manières :

• manuellement La mise à jour manuelle est effectuée par l’ingénieur réseau à travers le process de gestion (Telnet, SNMP…). On parle alors de routage statique.

• dynamiquementLa mise à jour dynamique est effectuée par un protocole de routage à travers le process de routage. On parle alors de routage dynamique.

Le routage statique permet l’élimination du process de routage ce qui libère certaines res- sources mémoire et CPU. Cependant, toute modification de la topologie du réseau (ajout, supression ou panne d’éléments du réseau) doit être immédiatement prise en compte par l’ingénieur réseau; celui-ci doit alors modifier la table de routage en conséquence sous peine de dysfonctionnements plus ou moins graves (trous noirs).

Le routage dynamique détecte toute modification de la topologie du réseau et la répercute en recalculant la table de routage. La détection de la modification de la topologie de réseau et le recalcul de la table de routage qui en découle sont d’autant plus rapides que le protocole de routage est efficace. On parle alors de vitesse de convergence.

Le process de commutation de paquets se limite aux seules couches les plus basses de l’architecture mais ce n’est pas forcément le cas des processes de routage et de gestion (figure 2–3).

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