Généralités sur la pomme de terre

Généralités sur la pomme de terre

Description botanique

La pomme de terre (Solanum tuberosum L) est une plante vivace dicotylédone tubéreuse, herbacée, cultivée pour ses tubercules riches en amidon et possédant des qualités nutritives, originaire d’Amérique du Sud. Elle appartient à la famille des Solanacées, qui sont des plantes à fleurs, et partage le genre Solanum avec au moins 2 000 autres espèces, entre autres la tomate, l’aubergine, le tabac, le piment, et le pétunia,

Classification

La place de la pomme de terre dans le règne végétal est : Ordre : Solanales Famille : Solanaceae Genre : Solanum Section : Petota Série : Tuberosa Espèce : Solanum tuberosum L La pomme de terre (Solanum tuberosum L.) appartient à la famille de solanacées. Le genre solanum regroupe environ 2 000 espèces dont plus de 200 sont tubéreuses (HAWKES, 1990). Dont les tubercules font l’objet d’un commerce international important. C’est une plante vivace qui se propage par multiplication végétative et qui est cultivée comme une espèce annuelle (ROUSSELLE et al., 1992). Cette plante à tubercules a subi une évolution que rarement des végétaux connaissent (amélioration et séquençage génétique par le biais de la biotechnologie). Les chiffres de sa consommation directe et de ses différentes transformations dans l’industrie lui prédisent un avenir des plus prometteurs. Éléments Bibliographiques Chapitre I : Généralités sur la pomme de terre 4 s : sépale p: pétale st : stigmate sty : style ét : étamine ov : ovule an : anthère Calice Graines La fleur Feuilles composées Tubercule Racines Tige principale Fleurs Fruits Tige latérale Stolons Le fruit (baie)

 Description morphologique 

Partie aérienne

Chaque plante est composée d’une ou plusieurs tiges herbacées de port plus ou moins dressé et portant des feuilles composées (ROUSSELLE et al., 1992). Comme les tiges et les feuilles, le fruit contient une quantité significative de solanine, un alcaloïde toxique caractéristique du genre. Les inflorescences sont des cymes axillaires, les fleurs sont autogames : ne contiennent pas de nectar, elles sont donc peu visitées par les insectes et la fécondation croisée est presque inexistante dans la nature (ROUSSELLE et al., 1992). Certaines fleurs sont souvent stériles. La production de fruits est généralement rare parfois nulle. On connaît des variétés de pommes de terre qui fleurissent abondamment mais qui ne fructifient pas (SOLTNER, 1988).

Partie souterraine

Le système souterrain représente la partie la plus intéressante de la plante puisqu’on y trouve les tubercules qui confèrent à la pomme de terre sa valeur alimentaire. L’appareil souterrain comprend le tubercule mère desséché et des tiges souterraines ou stolons (BERNHARDS, 1998). Le tubercule de pomme de terre n’est pas une portion de racine, c’est une tige souterraine. Comme toutes les tiges, il est constitué d’entre nœuds, courts et et apaissis dans le cas présent, et porte des bourgeons (que l’on appelle les « yeux ») situés dans de petites dépressions. En se développant, les bourgeons donnent les germes et les futures tiges aériennes. Les racines prennent naissance sur différentes parties : au niveau des nœuds enterrés des tiges feuillées, au niveau des nœuds des stolons ou encore au niveau des yeux du tubercule.

Structure du tubercule 

Structure externe Le tubercule de pomme de terre est une tige souterraine avec des entre-nœuds courts et épais. Il a deux extrémités : Le talon (ou hile) rattaché à la plante- mère par le stolon. La couronne (extrémité apicale opposée au talon) où, la plupart des yeux sont concentrés. Lenticelles Extrémité apicale Talon Stolon Yeux Apex (couronne) Œil Anneau vasculaire Zone péri-médullaire Moelle Talon Point d’insertion du stolon Cortex Périderme Figure 2 : Coupe longitudinale d’un tubercule de pomme de terre Figure 3 : Principaux organes extérieurs du tubercule de pomme de terre Éléments Bibliographiques Chapitre I : Généralités sur la pomme de terre 7 Les yeux sont disposés en spirale et leur nombre est fonction de la surface (ou calibre) du tubercule. Chaque œil présente plusieurs bourgeons qui donnent des germes. Ces derniers produisent, après plantation, des tiges (principales et latérales), des stolons et des racines. (BERNHARDS, 1998). b) Structure interne Sur la coupe longitudinale d’un tubercule arrivé à maturité, on observe de l’extérieur vers l’intérieur tout d’abord : Le périderme, connu plus communément sous le nom de la peau. La peau du tubercule mûr devient ferme et à peu près imperméable aux produits chimiques, gazeux et liquides. Elle est aussi une bonne protection contre les micro-organismes et la perte d’eau. Les lenticelles assurent la communication entre l’extérieur et l’intérieur du tubercule et jouent un rôle essentiel dans la respiration de cet organe. L’examen au microscope optique montre que les cellules des parenchymes périvasculaires sont petites et contiennent de très petits grains d’amidon. Les cellules du parenchyme cortical sont plus grandes et renferment beaucoup plus de grains d’amidon, de moindre taille que dans la moelle. Le tissu de revêtement (le périderme) est la région du tubercule la plus pauvre en grains d’amidon. La zone périmédullaire présente les plus gros grains d’amidon (Bernhards, 1998)

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