Historique de l’alimentation animale

Historique de l’industrie de l’alimentation animale 

L’industrie de l’alimentation animale dans les pays développés

L’industrie de l’alimentation animale s’est développée à partir des années 50. C’est donc une industrie récente, née après la guerre jusqu’alors, les animaux devaient se contenter de ce qui, à la ferme, pourrait leur être donné selon les périodes de l’année, les aléas de récoltes, voir ce qui était impropre à la consommation humaine, sans que l’on sache si cette alimentation était réellement adaptée à leurs besoins.

En Europe et aux Etats- Unis, des chercheurs se sont intéressés aux animaux en tant que tel, la priorité a été alors donnée à la satisfaction des exigences spécifiques de l’animal considéré comme production à part entière et non plus comme débouché de végétaux ou sous-produits éventuellement en excédent. L’objectif était d’éviter tout à la fois les carences et les gaspillages nutritionnels inévitables dans le cas d’une alimentation empirique Dans le même temps, l’émergence dans les pays industrialisés de nouveaux modes de vie, la montée en puissance de l’industrie agro-alimentaire et de la grande distribution conduisaient à mettre en place des cahiers de charges impliquent un véritable suivi des techniques d’alimentation des animaux, afin de régulariser et de diminuer les produits de revient des produits animaux. ( ECONOMIE-GEOGRAPHIE, 1989 ).

L’industrie de l’alimentation animale à Madagascar

Parallèlement à ceux des pays industrialisés, le développement de ce type d’industrie est marqué par son passage à trois périodes différentes liées à l’histoire socio-économique du pays. D’abord, avant indépendance et durant la première République, l’industrie est caractérisée par l’implantation des usines détenues par des étrangers et qui avaient leurs maisons mères en France. En outre, des gros éleveurs ont déjà fabriqué les provendes. Durant la deuxième République, la politique économique de l’Etat était de nationaliser toutes les industries existantes. Ainsi, la fabrication de provendes était aux mains de l’Etat. Vers la fin des années 80, plusieurs opérateurs nationaux se sont investis dans ce secteur, plusieurs provenderies familiales, artisanales ou des sociétés de statut juridique Société Anonyme ou Société à Responsabilité Limitée ont changé le paysage de ce secteur d’activité.

Depuis 1993, d’autres formes d’industries de l’alimentation animale ont vu le jour grâce au changement de la nouvelle donne politique économique du pays. En effet, plusieurs projets dans différentes régions de Madagascar opèrent pour le développement de l’élevage. De plus, l’amélioration du mode de consommation des ménages malgaches a fait augmenter les demandes en production animale. C’est ainsi que des associations d’éleveurs se sont lancées dans la fabrication de provende en plus des types d’industries qui existent déjà. (ONUDI, 1995). Actuellement, l’industrie de l’alimentation animale fait appel à des technologies employées en alimentation humaine pour que le produit se présente sous une forme adaptée à sa consommation pour l’animal : granulation, flaconnage, … La fabrication de provendes à Madagascar évolue dans un environnement qui régit l’élevage. L’environnement du secteur fabrication de provendes à Madagascar est constitué par le cadre institutionnel, les institutions d’appui, les institutions de formation, les institutions de financement, les institutions de commercialisation, les institutions de recherches ainsi que les institutions d’information.

Cadre institutionnel 

Textes législatifs

La fabrication et la vente des produits destinés à l’alimentation des animaux sont réglementées par le Décret N° 60.024 du février 1960 et la loi N° 91.008 relative à la vie des animaux contient trois articles sur l’alimentation animale. Ces textes contiennent ainsi les réglementations correspondant à l’utilisation des matières premières. Par contre, en ce qui concerne la qualité exigée sur les provendes à commercialiser, ces textes n’indiquent relativement aucune recommandation. Néanmoins, l’article N° 7 de la loi 91.008 précise que la composition des aliments doit figurer sur les étiquettes.

Tarifs des douanes

« Le tarif des douanes » 1995 publié par le Ministère des Finances et du Budget, Direction des Douanes, montre que les produits importés pour l’alimentation animale sont exonérés de droit de douanes et de droit d’accises. Les acides aminés de synthèse (lysine et méthionine) sont soumis à la taxe de 20%.

Les institutions d’appui 

L’institution principale d’appui technique est la Direction de l’Elevage qui est sous tutelle du Ministère de l’agriculture, de l’Elevage et de la Pêche. Au sein de ce Ministère, un Programme Sectoriel Elevage (PSE) était en pleine phase d’exécution. Il est financé par un ensemble de bailleurs de fonds dont la Banque Mondiale, le Fonds d’Aide et de Coopération française, la Caisse française de Développement (CFD) et l’Agence Norvégienne de Coopération.

En outre, le secteur de l’alimentation animale intéresse aussi les entités s’occupant de l’élevage telles que la ROMA, le FIFAMANOR, le FOFIFA, ainsi que le Projet de Développement des Animaux à Cycle Court (PAECC), (ONUDI, 1995).

Table des matières

INTRODUCTION
Première partie : IDENDIFICATION DU PROJET
Chapitre 1- PRESENTATION DU PROJET
Section 1- Historique de l’alimentation animale
1-1- L’industrie de l’alimentation animale dans les pays développés
1-2- L’industrie de l’alimentation animale à Madagascar
Section 2- Généralité sur l’alimentation animale
2-1- Les modes d’élevage
2-2- Rôle de l’alimentation
2-3- Formulation
2-4- Les différents types d’aliments fabriqués par les industries de l’alimentation animale
Section 3- Situation géographique de la région de Bongolava et de l’Itasy
3-1- L’environnement physique
3-2- L’environnement humain et les principales cultures dans la région de l’Itasy et de Bongolava
Section 4- Situation juridique du projet
4-1- Condition de fonds
4-2- Condition de forme
4-3- Les membres
Section 5- Caractéristique du projet
5-1- Arbre des objectifs
5-2- Cadre logique
5-3- Matrice marketing
Chapitre 2 – ETUDE DE MARCHE
Section 1- Analyse de l’offre
1-1- Les éleveurs fabricants
1-2- Les distributeurs
Section 2- Analyse de la demande
Section 3- Analyse de prix
Chapitre 3 – THEORIE GENERALE SUR LE CRITERE DE RENTABILITE
Section 1- La valeur actuelle nette ( VAN )
Section 2- Le taux de rentabilité interne ( TRI )
Section 3- L’indice de profitabilité ( Ip )
Section 4- Délai de récupération des capitaux investis ( DRCI )
Deuxième partie : CONDUITE DU PROJET
Chapitre 1- TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1- Les matières premières
1-1- Technique culturale du maïs
1-2- Les différents types de matières premières
1-3- La réception des matières premières
1-4- Le stockage des matières premières
Section 2- Les équipements et les énergies
Section 3- Les formules de provende
3-1- Les provendes pour porc
3-2- Les provendes pour volaille
Section 4- Processus de fabrication
4-1- Le dosage
4-2- Le broyage
4-3- Le mélange
4-4- Le contrôle de l’aliment fabriqué
Section 5- Stockage des provendes
Chapitre 2- CAPACITE DE PRODUCTION
Section 1- Les productions prévisionnelles
Section 2- Chiffres d’affaires pendant cinq années
Chapitre 3- ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1- Organigramme et attribution des personnels
1-1- Organigramme
1-2- Attribution des personnels
Section 2- Plan de formation du personnel
2-1- Formation des ouvriers
2-2- Formation des cadres
Troisième partie : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Chapitre 1- MONTANT DES INVESTISSEMENTS ET LES COMPTES DE GESTION
Section 1- Fonds de roulement initial
1-1- Achat de matières premières
1-2- Achat de fournitures consommables
1-3- Les charges externes
1-4- Les charges du personnel
Section 2- Montant des investissements
Section 3- Plan de financement
3-1- Apport des associés
3-2- Partenariat
Section 4- Tableau des amortissements
Section 5- Tableau de remboursement des dettes
Section 6- Comptes de gestion
6-1- Les charges
6-2- Les produits
Chapitre 2- ANALYSE DE LA RENTABILITE ET ETUDE DE LA FAISABILITE
Section 1- Compte de résultat prévisionnel
Section 2- Les trésoreries prévisionnelles
Section 3- Bilans prévisionnels
Section 4- Tableau de Grandeur Caractéristique de Gestion
Chapitre 3- EVALUATION DU PROJET
Section 1- Evaluation financière
1-1- Evaluation des différents postes du compte de résultat
1-2- Analyse des ratios
1-3- Le critère de rentabilité
Section 2- Evaluation économique
2-1- Impact sur le produit intérieur brut
2-2- Impact sur les recettes fiscales publiques
2-3- Impact sur la balance de paiement
Section 3- Evaluation sociale
3-1- Création d’emplois
3-2- Impact sur le revenu des cultivateurs et des éleveurs
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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