Impact de l’association choupack choi sur la dynamique des populations de pucerons et de leurs auxiliaires à Malika

Impact de l’association choupack choi sur la dynamique des populations de pucerons et de leurs auxiliaires à Malika

Cependant, cette plante de la famille des Brassicacées est devenue l’une des spéculations les plus difficiles à cultiver dans nos pays du fait de la pression continue des ravageurs (Bompard, 2009). Parmi les ravageurs de cultures, nous avons les pucerons, qui absorbent la sève élaborée des plantes, détournant à leur profit une partie des éléments nutritifs necessaires à la croissance de ces derniers. De plus au cours de leur prise alimentaire, ils injectent à la plante une salive souvent toxique et peuvent lui transmettre des virus pouvant être à l’origine de graves maladies et sont ainsi responsables de pertes importantes de rendements chez de nombreuses plantes cultivées (Dedryver, 2010).

Les pucerons attaquent la plupart des plantes cultivées et constituent l’un des groupes d’insectes les plus nuisibles. Le pouvoir multiplicatif de ces insectes intensifie l’ampleur des dégâts. Ainsi plusieurs méthodes de luttes contre les pucerons ont vu le jour afin de réduire les attaques sur les différentes spéculations (Ronzon, 2006). Cependant, l’utilisation de pesticides chimiques demeure la méthode de lutte la plus commune (Ferrero, 2009). En effet, des stratégies très efficaces de lutte contre les ennemis des cultures ont été développées essentiellement fondées sur l’utilisation préventive et systématique des pesticides de synthèses. Mais nombreux sont les cas de pertes d’efficacité de ces produits chimiques dus à une certaine résistance des ravageurs. D’autre part, des effets indésirables dus à l’usage non Dans ce contexte, les méthodes agro-écologiques de lutte (en l’occurrence l’association culturale) semblent être une alternative incontournable afin de mieux réduire la pression des bio-agresseurs sur les spéculations, éviter l’appauvrissement voire la destruction des sols et produire des spéculations saines de façon durable.

Généralité sur le chou

Le chou chinois possède une forme allongée, avec un feuillage vert pâle qui est fin et tendre. Ses côtes blanches sont, quant à elles, très croquantes. Originaire de la chine, le pack choi se décline en une trentaine de variétés. Il est à noter qu’il faut environ deux mois pour récolter le chou chinois après son semis. Pour pousser correctement, le chou chinois a besoin d’une bonne exposition au soleil. Il faut l’arroser de manière régulière car le chou chinois ne supporte pas la sécheresse, ses racines étant superficielles. Lorsque les trois premières vraies feuilles des plants atteignent cinq centimètres, un repiquage est nécessaire.

Caractèristiques morphologiques des aphides

Les pucerons sont des insectes au tégument mou. Leur taille varie de 2 à 4 mm avec un corps oval un peu aplati (Tanya, 2002). Ce dernier est subdivisé en trois parties bien distinctes (la tête,le thorax et l’abdomen).chez les pucerons comporte deux antennes de 3 à 6 articles et de longueurs très variables, insérés directement sur le front ou les tubercules frontaux plus ou moins proéminentes.Certains articles antennaires possèdent des organes sensoriels appelés les sensoria ; leur partie distale amincie est nommée fouet ou processus terminalis à l’arrière de l’œil composé (Tanya,2002., Fraval, 2006). de cornicules (ou siphon), de forme et de longueur très variables et souvent pourvues d’une réticulation ou surmontées d’une collerette.Ces cornicules sont souvent absents chez certains genres et parfois même selon les formes au sein d’une même espèce.Le dernier segment La plupart des pucerons passe par quatre(4) stades larvaires avant de devenir des adultes aptères ou ailés.On reconnait une larve par ses caractères juvéniles :tête large par rapport au corps,cauda plus courte et arrondie (plutôt qu’allongée), antènes et cornicules peu développées, présence de fourreaux allaires (dans le cas des ailés).

Les parasitoides

La femelle pond un œuf dans le corps du puceron. Le développement de la larve se passe en quatre étapes, qui se déroulent dans le corps du puceron. Le puceron parasité est appelé momie : il se fige, gonfle et prend une couleur jaune dorée. Le parasitoide quitte la momie par un trou de sortie. Les pucerons parasités ne meurent pas tout de suite. Ils ne mangent plus et ne secrètent plus de miellat, mais peuvent transmettre des maladies virales jusqu’à l’éclosion de l’œuf de l’hyménoptère (Reboulet, 1999).1999). Cependant, elle est plus couramment associée aux pucerons des Brassicacées tels que Lipaphis erysimi ou encore M. persicae (Blande, 2004). Après sélection de l’hôte, les femelles parasitoïdes déposent un œuf dans l’abdomen du puceron. La larve passe par quatre stades larvaires dans l’hôte avant de se momifier, pour émerger en un parasitoïde mâle ou femelle, libre à l’état adulte. D. rapae semble être attiré par les composés secondaires émis par les plantes de la famille des Brassicacées à la suite d’attaques de ravageurs (Pope et al., 2008 ; Blande et al., 2007). Cette espèce de parasitoïde serait donc « adaptée » aux défenses émises par les plantes et peut être considérée comme une espèce spécialiste des pucerons se développant sur les Brassicacées.

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