IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX D’UN CHANTIER DE BATIMENT

IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX D’UN CHANTIER DE BATIMENT

En phase de terrassement et pendant les autres phases du chantier, les sorties d’engins et de camions génèrent des poussières et provoquent en temps de pluie des dépôts de boue sur la voie publique. En plus des nuisances visuelles dues à la saleté des chaussées, se posent des problèmes de sécurité. En effet, la chaussée devient glissante et les risques d’accidents sont accrus. La présence d’engins sur le chantier, de camions de livraison accroît sensiblement le trafic aux alentours du chantier (Voir fig. 10) De même, l’occupation partielle de la chaussée par les matériaux de construction, la fermeture complète de rues dues à la présence de grues, les défauts de signalisation, gênent considérablement la circulation routière et piétonne et posent des problèmes de sécurité. Cette gêne est ressentie de façon plus aigue, dans les rues étroites, à proximité des lieux publics (écoles, marchés, etc.).

Les véhicules du personnel d’encadrement des chantiers, les camions de livraison en attente d’entrer sur le chantier sont autant de véhicules supplémentaires à garer aux alentours du chantier. Le stationnement de ces véhicules en bordure de chantier encombre la circulation. L’occupation des places de stationnement habituellement utilisées par les riverains et autres usagers les gêne dans leur vie quotidienne. La raréfaction des possibilités de stationnement peut par ailleurs porter préjudice aux commerces voisins. Les nuisances acoustiques peuvent parfois gêner considérablement le voisinage. C’est ainsi que les riverains sont quelquefois obligés, pendant toute la durée du chantier, de vivre cloîtrés dans leurs appartements pour ne pas subir les nuisances sonores. Ces nuisances sont générées par les engins de chantier (Voir fig. 11), matériels et travaux bruyants, ou sont dues à un mauvais positionnement des sources sonores (vibrations, absence d’écran etc.). Les éclats de voix des ouvriers constituent également une gêne pour les riverains.

Les nuisances causées à l’environnement

Au cours d’un chantier, en l’absence de précautions particulières, diverses substances liquides sont susceptibles d’être déversées sur le sol et d’être entraînées vers les nappes phréatiques, générant des pollutions parfois difficiles à résorber. De même, le rejet, dans les réseaux de collecte et d’évacuation des eaux pluviales et des eaux usées, de solvants et autres produits dangereux est susceptible de créer des pollutions importantes. Il peut aussi endommager les réseaux et les installations de traitement des eaux usées. Un déchet est défini comme : »tout résidu d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation, toute substance, matériau, produit ou plus généralement tout bien meuble abandonné ou que son détenteur destine à l’abandon » (Article L.541-1, Code de l’Environnement Français). Les déchets sont classés selon le danger qu’ils présentent en trois catégories : – les déchets inertes (DI) : ce sont des déchets qui ne subissent, en cas de stockage, aucune modification physique, chimique ou biologique importante et ne présentent pas de danger pour l’homme ou l’environnement.

GESTION DE L’ENVIRONNEMENT DANS LES CHANTIERS DE BATIMENTS

L’intégration des perturbations et nuisances induites par les chantiers dans la vie de la zone d’activités contribue à une meilleure qualité de réalisation des travaux ainsi qu’à une réduction significative des difficultés supportées par les riverains, usagers et entreprises tout en réduisant les impacts négatifs sur le plan environnemental. La réduction de la quantité de déchets produite par le chantier, en soignant les réservations et en procédant au calepinage, génère une limitation des reprises, donc une diminution de la non qualité et de ses coûts induits dans le processus de construction, et un gain de temps. Par ailleurs, une minimisation des casses et dégradations diverses repose, pour une grande part, sur le choix des moyens logistiques, de la mise en œuvre des matériaux, de la compétence du personnel, de l’agencement des travaux auxquels il convient de réfléchir dès la phase de préparation du chantier. Une réflexion commune est nécessaire entre les fournisseurs des produits et matériaux du bâtiment et les entreprises qui les mettent en œuvre. Elle doit porter sur l’étude de systèmes de conditionnement réduisant au maximum les quantités d’emballages, notamment ceux non réutilisables et difficiles à valoriser, tout en prenant en compte les contraintes liées à la manutention et à l’organisation sur le chantier.

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