Irrégularité des précipitations et leur influence sur la dégradation des ressources naturelles

Irrégularité des précipitations et leur influence sur la dégradation des ressources naturelles

Evaporation 

Elle joue un rôle capital dans le cycle de l’eau et s’exerce sur tous les types d’eau sauf celle contenu dans les nappes souterraines. La vitesse de l’évaporation dépend du pouvoir évaporant de l’atmosphère, de la température de l’air, de celle de l’eau à évaporer, de l’humidité de l’air, du rayonnement solaire et de la vitesse des vents. 0 2 4 6 8 10 12 moyenne 22 Figure 3: Evolution de l’évaporation moyenne mensuelle en mm à Thiès (1982-2011) L’évolution du diagramme montre que l’évaporation atteint ses maxima en janvier, février, mars. Les minima de l’évaporation sont enregistrés en août et septembre qui coïncident avec les fortes précipitations suite au renforcement du flux de mousson et son potentiel précipitable. Dans le département de Thiès, la moyenne est de 4,5 mm par mois. Ceci laisse apparaitre une division de l’année en deux saisons : Une saison sèche qui va de novembre à mai où les valeurs de l’évaporation sont très élevées. Ce phénomène s’explique par le fait que durant cette période, soit les températures sont élevées, soit les vents sont chauds et secs et le ciel n’est pas couvert de nuages ce qui fait que l’insolation reste élevée. Pendant la saison des pluies (juin-octobre) l’évaporation est faible. Ceci peut être expliqué par la faiblesse de la vitesse des vents, le ciel est souvent couvert de nuage à cause de la présence de la mousson. 

L’humidité relative

 Elle détermine l’état hygrométrique de l’air. Les valeurs les plus élevées sont observées pendant la saison pluvieuse de juillet à octobre. Figure 4: L’évolution de l’humidité relative moyenne mensuelle en % à Thiès (1982- 2011) L’humidité relative maximale (UX) atteint ses valeurs maximales entre août, septembre et octobre qui ont tous des fréquences supérieures ou égales à 94%. Le mois de septembre correspond au maximum de l’humidité relative maximale. L’humidité relative minimale suit la même évolution que celle maximale. Le maximum est toujours enregistré au mois de septembre avec 60,6% et le minimum au mois de janvier avec 20,8%. Les fortes valeurs de l’humidité relative interviennent toujours avec l’arrivée des flux du quadrant S à W. IV- L’état des données pluviométriques: Les variations des paramètres météorologiques comme l’humidité relative, le vent, l’insolation, les précipitations et la température caractérisent le climat local. La station synoptique de Thiès qui est choisie se situe à la latitude 14° 48′ N et à la longitude 16° 57′ O et tous les paramètres y sont mesurés. La série choisie concerne la période de 1982 à 2011, soit une série de 30 ans. Nous lui avons associé un autre poste pluviométrique pour l’analyse de la pluie, celui de Tassette. 

 Analyse du régime pluviométrique de la station de Thiès

Le département de Thiès est un milieu où les pluies s’étalent généralement sur quatre mois de fin juin à octobre. Elles varient en moyenne entre 300 et 500 mm par an (1979-2008) avec une certaine irrégularité interannuelle. Dans cette zone, les isohyètes sont passés de 700-500 mm entre 1931 et 1960 à 400-200 mm entre 1960 et 1990 (DRDR, Thiès 2008).  Différence entre le maximum et le minimum de la série ; Coefficient pluviométrique : Rapport en % entre la pluie moyenne mensuelle et la pluie moyenne annuelle. Sur une période de 30 ans, le début normal de saison pluvieuse correspond au mois de juin avec (66,7%) des fréquences et la fin normale en octobre (90%). La saison pluvieuse dure donc cinq mois. Le maximum pluviométrique est noté au mois d’août avec 343,6 mm avec (63,3%) des fréquences suivi de septembre (26,7%) et de juin (10%). Les mois de juillet, août et septembre constituent les mois les plus pluvieux avec 92% du module annuel. Cette saison 25 pluvieuse est marquée par la présence de la mousson qui se caractérise par son humidité, son épaisseur et son potentiel précipitable important. La moyenne pluviométrique annuelle est de 433,1 mm. Le maximum annuel de la série intervient en 2010 avec 664,4 mm et le minimum en 1983 avec 240,8 mm L’écart entre le maximum et le minimum de la série 423,6 mm. 

Etude des pluies mensuelles 

Figure 5: Evolution moyenne mensuelle de la pluviométrie (1982-2010) L’évolution de la pluviométrie du département de Thiès sur la période de 1982 à 2011 révèle une très grande irrégularité tant dans la durée de l’hivernage que sur la quantité d’eau précipitée. En observant de près la figure, nous constatons que le critère pluviométrique divise l’année climatique en saisons. De juillet à octobre, nous avons une saison pluvieuse qui dure trois à quatre mois. Toutefois cette saison peut débuter au mois de juin comme on a eu à le constater pour certaine années. Les pluies sont variables dans le temps et sont étroitement liées aux fluctuations du FIT. Le mois d’août reste le plus pluvieux avec une moyenne de 183,6 mm, soit 40,9% du total pluviométrique. Ensuite, vient le mois de septembre avec 133,1 mm, soit 29,7% et celui de juillet avec 84,2, soit 18,8%. Les mois de juin et octobre ne comptent que 9,7% du total. Il faut aussi préciser que le maximum pluviométrique n’apparait pas toujours au mois d’août. Sur notre période d’étude 10% des maximums pluviométriques sont apparue en juillet, 26,7% en septembre et le reste en août. Les autres paramètres climatiques que sont température, insolation, humidité relative, tension de vapeur sont des facteurs de déficits. Leur évolution et leur distribution résultent de la 0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 moyenne 26 jonction de trois types de facteurs (Leroux M., 1974). Il s’agit de facteurs cosmiques, météorologiques et géographiques.

Table des matières

Avant-propos
Sigles et abréviations
Introduction
Synthèse bibliographique
Problématique
PREMIÈRE PARTIE
PRÉSENTATION DU MILIEU
Chapitre I : Milieu physique
Chapitre II : Cadre humain et économique
DEUXIEME PARTIE :IRREGULARITE DES PRECIPITATIONS ET LEURS IMPACTS SUR LA
DEGRADATION DES RESSOURCES NATURELLES
Chapitre I : Analyse de l’irrégularité des précipitations
Chapitre II : Facteurs et impacts de la dégradation
TROISIEME PARTIE :STRATEGIES DE CONSERVATION DES RESSOURCES
Chapitre I : Les stratégies traditionnelles
Chapitre II : Les stratégies modernes
Conclusion
Bibliographie
Liste des photos
Liste des tableaux
Liste des figures

 

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