ISOLEMENT ET IDENTIFICATION DES DERMATOPHYTES

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LES DERMATOPHYTOSES

Définition des dermatophytoses

Les dermatophytoses sont des affections causées par les dermatophytes. Elles s’appellent également « dermatophyties » (Gabriela et al., 2012 et Spicer et al., 2003).

Pathogénie

Mode de végétation dans le cheveu

Au contact avec les cheveux, le champignon se lève la cuticule et pénètre dans le cheveu qu’il envahit de haut en bas. L’évolution du champignon dans le cheveu dépend de l’espèce responsable (Campbell et al., 1996).(Fig.5).

Mode de végétation dans la peau glabre

Le dermatophyte pénètre dans l’épiderme à la faveur d’une excoriation cutanée. De là, le champignon émet des filaments qui vont progresser de façon centrifuge dans l’épiderme et créent une lésion arrondie (Koenig, 1995).(Fig.6).

Mode de végétation dans les ongles

Le champignon pénètre le plus souvent par la partie distale et progresse vers la matrice par la tablette inférieure. Parfois l’attaque se limite au niveau de la tablette superficielle de l’ongle (leuconychie) (Hoog et al., 2002). (Fig.7).

Aspects cliniques

Atteintes superficielles

Les dermatophytes peuvent déterminer des infections de la peau glabre, des onyxis et des teignes du cuir chevelu (Chabasse et al., 2003).

Les teignes du cuir chevelu

La teigne est une dermatose du cuir chevelu pouvant entraîner la chute des cheveux. Elle reste d’une part, un problème d’actualité car elle touche de nombreux enfants (Assale et al., 1976 et Lermiterie et al., 1981), d’autre part, un problème de santé publique du fait du coût élevé du traitement. Les facteurs de risque de teigne demeurent cependant peu connus et controversés (Anstey, 1996 et Tourte-Schaefer, 1991). On distingue trois types des teignes.

Les teignes tondantes

Elles se voient habituellement chez les enfants d’âge scolaire et guérissent spontanément à la puberté (Badillet, 1982 et Masmoudi, 2005). Et on distingue :
• Les teignes microsporiques : dues à un champignon du genre Microsporum, elles sont caractérisées cliniquement par une grande plaque d’alopécie, peu squameuse. Les cheveux parasités sont cassés et courts (3 à 6 mm). (Cheikhrouhou et al., 2010) (Fig.8).
• Les teignes trichophytiques : dues à un champignon du genre Trichophyton, elles sont caractérisées par de petites plaques d’alopécie, disséminées, très squameuses (Dib-Lachachi et al., 2008), (Fig.9).

Les teignes inflammatoires

Elles se voient à tout âge. Chez l’adulte, elles touchent plus volontiers les poils de la barbe, de la moustache ou des sourcils. Les poils atteints sont éliminés spontanément (Chabasse et al., 2003). (Fig.10).

Les teignes faviques ou favus

Elles se voient chez l’adulte jeune. Actuellement elles sont rares. Elles se rencontrent dans quelques régions du bassin méditerranéen. Elles sont caractérisées par la présence du « godet favique » (Hassam et al., 1992). (Fig.11).

Les lésions de la peau glabre

Les dermatophyties circinées

Ce sont des lésions rondes à évolution centrifuge à partir du point d’inoculation ; limitées par une bordure vésiculaire ou squameuse dans laquelle se trouve le champignon. Ces lésions sont très prurigineuses. Ex. Herpes circiné (Guillet et al., 1999). (Fig.12).

Les intertrigos des grands plis

La dermatophytie inguino-crurale (ex : eczéma marginé de Herba) est la plus fréquente. Les plis axillaires ou sous mammaires peuvent également être atteinte. On retrouve la même extension centrifuge avec une bordure active. (Fig.13).

Les intertrigos des petits plis

L’intertrigo palmaire ou plantaire (Tinea pedis) débute souvent au 4ème espace interdigito-plantaire. L’atteinte est, soit isolée et vésiculo-squameuse, soit généralisée à toute la surface de la paume des mains (Tinea manuum) ou de la plante des pieds (kératodermie palmoplantaire). Les intertrigos sont des lésions des plis qui siègent surtout au niveau des orteils avec prurit « pied d’athlète» (Rispail, 2005). (Fig.14).

Les folliculites

Ce sont des lésions nodulaires sous- cutanées dues à T.rubrum, favorisées souvent par des traitements aux corticoïdes ou par des épilations, siégeant de préférence sur la jambe et aussi sur la barbe (Chabasse, 1999 et Du-Vivier et al., 2002). (Fig. 15)

Les onyxis

Les ongles des pieds sont beaucoup plus souvent atteints que ceux des mains L’ongle devient épaissi, jaunâtre, friable et détruit (Adou-Bryn, 1997 et Bugingo, 1993). (Fig.16), On distingue 4 types :
 Onychomycose sous unguéale distale: L’envahissement de l’ongle se fait a partir de la couche cornée du lit de l’ongle ou du repli latéral et progresse vers la partie proximale.
 Leuconychomycose superficielle: Elle se présente sous forme de petits ilots blanc opaques, superficiels, de consistance molle et atteint plutôt les ongles des orteils (Habif Thomas, 2008).
 Leuconychomycose sous-unguéale proximale : Les lésions siègent dans les couches ventrales de la région proximale de la lame (Moulinier, 2003).
 Onychomycodystrophie totale: En général secondaire aux lésions précédentes, la lame unguéale devient très friable et disparait (Spicer, 2003).

Atteintes profondes ou disséminées

Maladie dermatophytique ou maladie de Hadida et Schousboë

Depuis la première description de la maladie dermatophytique par Hadida et Schousboë (Hadida, 1957- 1959), 45 cas ont été rapportés. Elle est décrite surtout en Afrique du Nord (95,6 %) (Cheikhrouhou et al., 2010). L’Algérie reste le pays où le maximum de cas a été observé (48,8 %) (Boudghène et al., 1988 ; Bouncer et al., 2008, Dib-Lachach et al.i, 2008 ; Liautaud et al.., 1984 ; Marill et al., 1975, Ben Salem et al., 1987), suivi par le Maroc (22,2 %) (Catanzano et al., 1970 ; Hassam et al.,1992) et la Tunisie (17,8 %) (Aounallah et al., 2008 ; Ben Salem et al., 1987 ; Puissan et al.t, 1978 ; Souissi et al., 2005). L’endogamie est forte dans ces régions où le taux de consanguinité est élevé, atteignant 32 % en Algérie. L’atteinte de plusieurs membres dans une famille constitue un caractère marquant, rapportée dans 34,7 %. Cela évoque une prédisposition génétique à la maladie dermatophytique (Liautaud et al., 1984). Quelques cas sporadiques ont été rapportés en Europe Centrale, au Japon et chez des aborigènes en Australie (Briki et al., 2008 et Hironaga et al., 1983).

Les mycétomes dermatophytiques

Les mycétomes à dermatophytes sont des affections très rares dans lesquelles le dermatophyte a franchi la barrière cutanée et forme des grains dans le derme (Chabasse, 1999). Les mycétomes dermatophytiques sont retrouvés presque exclusivement en Afrique noire car les dermatophytes incriminés y sont largement répandus ; des observations provenant d’Australie et Roumanie, des Etats-Unis d’Amérique et des Antilles a été également publiées (Botterel, 2001 ; Frey, 1976 ; Rinaldi, 1983). Ils surviennent chez des patients sous corticothérapie au long cours qui présentent une teigne du cuir chevelu ou une épidermophytie circinée. Il s’agit de nodules hypodermiques érythémateux, douloureux, centrés par un cheveu ou un poil, pouvant s’ulcérer.

Granulome de Majocchi

C’est une pathologie à l’origine de plusieurs controverses, depuis Majocchi en 1883 jusqu’à Rook et al. en 1968 (Nsourou, 2004). La maladie se manifeste sous forme de lésions érythématosquameuses généralement prurigineuses et unilatérales, qui laissent percevoir en profondeur des nodules non douloureux et qui ne se développent que sur un terrain particulier mais mal connu. Ces lésions sont en réalité des dermatophyties méconnaissables. Elles sont généralement causées par T. rubrum, plus rarement par T. mentagrophytes (Vanbreuseghem et al., 1979).

Traitement et prévention

Traitement

Les antifongiques actifs sur les dermatophytes actuellement utilisés par les dermatologues soit peu nombreux (Greer et al., 1990 ; Dupont et al., 1990 ; Magatte et al., 2001). On retiendra en premier lieu:
• La griséofulvine l0 à 20mglkg, beaucoup plus actif sur les teignes.
• Les imidazolés: miconazole, éconazole, isoconazole, et plus récemment bifonazole, clotrimazole, sulconazole, thioconazole, omoconazole, et l’itraconazole, en crème ou en lotion à raison de 2 applications par jour.
• La terbinafine en crème et en comprimé.

Prévention

La prophylaxie est basée sur la maîtrise de la source de contamination, la reprise rapide du traitement en cas de récidives, toutefois les mesures préventives collectives (surveillance des douches et des piscines) sont difficiles à mettre en œuvre fautes de normes définies pour les dermatophytes à l’inverse des bactéries. Elle repose sur :
• Une bonne hygiène personnelle est nécessaire, on doit garder la peau propre et sèche.
• Ne partager pas de serviettes ni de brosses qui pourraient contenir des fragments de peau contaminées par des colonies de champignons.
• Portez des vêtements et des sous-vêtements amples.
• Si vous êtes physiquement actif ; choisissez des tissus qui ce « chassent » l’humidité et qui permettent de garder la peau sèche.
• Eviter la contagion, par exemple ; l’éviction scolaire pour les enfants.
• La reprise rapide du traitement en cas de récidives.

LES PLANTES MEDICINALES

Introduction

Le monde végétal dans lequel nous vivons est très riche et très diversifié et la plupart des propriétés de beaucoup de plantes qui nous entourent restent inconnu et pourtant l’homme a depuis des milliers d’années utilisé à diverses fins ces végétaux (commerciale, médicinale…). L’utilisation thérapeutique des extraordinaires vertus des plantes pour le traitement des maladies de l’homme est très ancienne et évolue avec l’histoire de l’humanité. Bien que la médecine moderne soit bien développée presque partout dans le monde, une proportion non négligeable de la population dans les pays en développement et selon l’OMS 80% des populations du monde ; particulièrement dans les pays en développement, ont recours à la médecine traditionnelle pour leur soin de base (Bagnis et al., 2004). Partout dans le monde, l’intérêt pour la médecine traditionnelle s’accroît constamment et surtout en Afrique où la pratique de cette dernière nécessite des améliorations considérables (Nnomo, 2009). Cette médecine n’a plus des frontières de nos jours, devant même de plus en plus une alternative thérapeutique dans les pays développés (De Smet, 2002).
L’Algérie l’un des pays où la phytothérapie a pris leur place vis-à-vis les maladies à traitement couteux tel que les dermatophytoses. A cause de ce problème, nous avons choisi trois plantes médicinales (le laurier rose, l’eucalyptus et l’ail), en évaluant l’activité antidermatophytique de l’extrait aqueux de ces dernières.

Définition de la phytothérapie

La phytothérapie (du grec : Phyton = végétal et Therapein = soigner) (Cazau-Beyret, 2013). Il s’agit d’une pratique millénaire basée sur un savoir empirique qui s’est transmis et enrichi au fil d’innombrables générations. La phytothérapie, étymologiquement le traitement par les plantes, est une méthode thérapeutique qui utilise l’action des plantes médicinales (Sadok, 2009).

L’ail

Définition

Du point de vue botanique, la plante que nous connaissons sous le nom d’ail est en réalité une des trois cents espèces du genre Allium. Son nom complet est l’ail cultivé, son non scientifique Allium sativum. Il s’agit d’une plante herbacée bulbeuse de la famille des Alliaceae. La plante présente de nombreuses feuilles de 10 à 50 cm de hauteur selon les espèces, ses fleurs blanches à rougeâtre sont réunies en ombelle arrondie mais sont peu nombreuses, sa racine se compose de plusieurs bulbilles, plus communément connues sous le nom de gousses, qui sont recouvertes d’une enveloppe blanchâtre constituée par les bases des feuilles. Il est originaire d’Asie central, de nos jours l’ail est cultivé partout à travers le monde (Floriane, 2010). (Fig.17).
Figure 17 : Aspect morphologique de la plante (Allium sativum). (Nnomo, 2009)

Composition chimique

Etant donné les nombreuses qualités qu’on lui suppose, l’ail a beaucoup été étudié. L’ail apporte 130 kcals pour 100 g, ce qui est plus élevé que la plupart des légumes, mais qui est dû à sa plus faible concentration en eau. Par conséquent, il est aussi plus riche en vitamines et minéraux. Outre son apport en vitamines et minéraux, l’ail contient des polysaccharides (cellulose et fructane), des acides aminés et des enzymes (aliinase et peroxydase), mais ses qualités pharmacologiques sont principalement attribuées à ses composés soufrés (Kähkönen et al.,1999), tels que l’alliine, l’allicine ou l’ajoène (Ankri et al., 1999 ; Koch et al., 1996, Egen-Schwind et al.,1992) qui ont un effet antimicrobien considérable (Katey et al., 2009). Il renferme également des substances stéroidique, dont des saponines, qui joueraient un rôle dans ses capacités médicinales (Jean-Michel, 2001).

Application thérapeutique

L’ail a des propriétés anti microbiennes très connus depuis l’antiquité, L’extrait d’Allium sativum L. a un effet thérapeutique contre presque toutes les maladies ! Il est utilisé pour le traitement de l’hypertension artérielle et infection pulmonaires (Nnmo, 2009). Ainsi pour le diabète (Mohamed Ghouri et al ., 2013), les maladies cardiovasculaires (Reuter et al.,1996 et également contre les infections bactériennes (Waterhouse et al. 2000, Hajhashemi et al., 2004, Shukry et al., 2015 ; Viswanathan et al., 2014 ; fongiques (Radu et al., 2012, parasitaires (Rubi et al., 2014 ; Ghazanfari et al., 2006 ; Wabwoba et al., 2010) et virales (Tsai et al.,1985 ; Rahul et al., 2016), anti tumorale (Ghanaoum et al., 1988 , Pai et al., 1995 , Kumar et al., 1998 , Satish et al., 1999)

Eucalyptus

Définition

L’eucalyptus (du grec : eu = bien et kaluptos = couvert) signifie bien couvert le bouton floral est enfermé dans une coiffe en forme d’un minuscule bonnet ! L’eucalyptus, un genre autochtone d’Australie, appartient à la famille de Myrtaceae et comporte environ 900 espèces (Brooker et al., 2004). Plus de 300 espèces de ce genre contiennent les huiles volatiles dans des leurs feuilles. L’eucalyptus élimine les milieux de reproduction les insectes qui transmettent la malaria ! D’où le nom d’«arbre à la fièvre » ou Australian fevertree (Mokaddem, 2012), (Fig.18).

Composition chimique

Les constituants d’huile essentielle du genre eucalyptus, avaient été bien caractérisés (Batista-Pereira et al. 2006, Singh et al. 2000).La majorité des espèces, connues pour leur teneur élevée de 1,8-cineole (Sayonara et al., 2011 ; Bachir et al.2008 ; Sefidkon et al.2006 ; Javad et al. 2010 ; Biljana et al. 2011 ; Shama et al. 2011). Les espèces d’eucalyptus produisent de nombreux composés volatils dans de grands montants, particulièrement les terpènes, qui sont accumulés dans des glandes abondamment distribuées dans tout le parenchyme de feuille et l’écorce (Rakotonirainy et Lavédrine, 2005 ; Moleyar et Narasimham, 1986). Ainsi que les feuilles d’Eucalyptus contiennent de différents composants phénoliques comme les alcaloïdes, les tannins, les flavonoïdes et les saponines (Barry et al., 2001 ; Ahmad et al., 2001)

Application thérapeutique

Les feuilles d’eucalyptus ont un effet antimicrobien très important (Sartorelli et al.2007, Mohammad et al.2010). L’eucalyptus s’utilise contre l’arthrite, les diarrhées et les mycoses. Ainsi que les feuilles d’eucalyptus figurent parmi les remèdes les plus classiques pour traiter les maladies infectieuses hivernales et les affections respiratoires (Ameur et al.2012) ; la pharyngite, la bronchite, et les sinusites (Boukef et al.,1986) et la grippe. L’extrait d’eucalyptus a aussi un effet antibactérien (Erdogrul et al., 2002 ; Takahashi et al., 2004, Salari et al., 2006 ; Schelz et al., 2006 ; Bachir et al., 2008, 2012), anti candidial (Canhoto et al.1999; Biljana et al.2011; Sayonara et al.2012), antiviral (Fabio et al., 2007 ; Cermelli et al., 2008 ; Ghisalberti et al.1996, Takahashi et al.2004), antifongique (Takahashi et al., 2004, et antiparasitaire (Iara et al., 2010), un effet insecticide (Topiar et al. 2015 ; Seng-Sung et al.2009). L’eucalyptus, est également utilisé pour le traitement du diabète (Jouad et al.2003 ; Abeeleh et al. 2009), les ifections vaginales (Solmaz et al.2013). Il s’utilise aussi contre la fatigue généralisée et la stérilité.

Le laurier rose

Définition

Le laurier rose ou Nerium oleander L. (famille des Apocynaceae) (Mustapha M. et al., 2000). Est un arbuste à feuillage persistant très répandu en zones tropicales et subtropicales. Nerium vient du grec neros qui signifie ‘humide’ et évoque ainsi l’environnement préférentiel de croissance de cet arbuste : on le trouve très souvent dans les lits des rivières asséchées, dans le Sud des Etats-Unis (de la Floride à la Californie) ou en Europe autour du bassin méditerranéen (France, Espagne, Afrique du Nord,…) (Langford et al., 1996). Il s’agit d’une seule espèce du genre Nerium, il est parfois appelé « oléandre » et plus rarement « rosage », « nérion » ou « lauraine » (Fig.19).

Composition chimique

Beaucoup de constituants toxiques ont déjà été isolés du laurier rose avec un domaine d’activité très large (insecticide, antimitotique, propriétés cardiotoniques). Les principes actifs à activité cardiotonique présents chez Nerium oleander sont l’oléandrine (ou folinérine), la nériine et la digitoxigénine (Langford et al., 1996 ; Datta et al., 1997). Cette composition chimique fait du laurier rose une plante toxique impliquée dans des accidents graves voire fatals (JaspersenSchib et al., 1996 ; Jortani et al. , 1996). Non seulement des composants toxiques, les feuielles de laurier rose contiennent également des métaboloites primaires telque les glucides, les acides aminés, les pritéines et le chlorophyle, ainsi des métabolites secondaires comme les alcaloides, les flavonoides et les tannins (Suganya et al., 2012).

Toxicité

Le laurier rose a été considéré comme une plante toxique, sa toxicité due à un certain nombre de composants qui peuvent montrer des signes de la toxicité (Tasleem et al., 2014 ; Osman et al., 2007). L’effet toxique pour l’homme et les animaux domestiques se produit généralement dans toutes les régions géographiques où cette plante se développe (Aslani, 2004). La mortalité humaine liée à l’ingestion de l’oléandre est généralement très basse, mais des animaux exposés à plante sont souvent trouvés soudainement morts dû au disfonctionnement cardiaque. La consommation de 10 à 20 feuilles de laurier rose est mortelle pour un adulte, cependant l’ingestion d’une seule feuille est vénéneux pour un enfant (Suganya et al., 2012). Le laurier rose contient un mélange des glycosides cardiaques très toxiques (oléandrine et nériine) (Aslani et al., 2007 ; Suganya et al., 2012 ; Langford et Boor, 1996). Les glycosides cardiaques N. oleander causent l’empoisonnement en empêchant le fonctionnement de la pompe Na +, K + ATPase (Barbosa et al., 2008). La plante a été également employée pour suicidaire ou intention (Lim et al., 1999).

Table des matières

INTRODUCTION
I. SYNTHESE BIBILOGRAPHIQUE
1. LES DERMATOPHYTES
1.1. Définition des dermatophytes
1.2. Historique
1.3. Répartition géographique des dermatophytes
1.4. Propriétés
1.4.1. Structure et biologie
1.4.2. Existence tellurique
1.4.3. Survie et résistance
1.4.4. Enzymes dermatophytiques
1.4.5. Pigmentations dermatophytiques
1.4.6. Besoins nutritifs
1.4.7. Production d’antibiotiques
1.5. Reproduction
1.6. Taxonomie des dermatophytes
1.6.1. Classification générale des champignons d’intérêt médical
1.6.2. Systématique des dermatophytes
1.6.2.1. Place des dermatophytes dans le règne des champignons
1.6.2.2. Classifications des dermatophytes
1.7. Epidémiologie des dermatophytes
1.7.1. Origine des dermatophytes et contamination
1.7.2. Facteurs favorisants l’installation des dermatophytes
2. LES DERMATOPHYTOSES
2.1. Définition des dermatophytoses
2.2. Pathogénie
2.2.1. Mode de végétation dans le cheveu
2.2.2. Mode de végétation dans la peau glabre
2.2.3. Mode de végétation dans les ongles
2.3. Aspects cliniques
2.3.1. Atteintes superficielles
2.3.1.1. Les teignes du cuir chevelu
2.3.1.2. Les lésions de la peau glabre
2.3.1.3. Les onyxis
2.3.2. Atteintes profondes ou disséminées
2.3.2.1. Maladie dermatophytique ou maladie de Hadida et Schousboë
2.3.2.2. Les mycétomes dermatophytiques
2.3.2.3. Granulome de Majocchi
2.4. Traitement et prévention
2.4.1. Traitement
2.4.2. Prévention
3. LES PLANTES MEDICINALES
3.1. Introduction
3.2. Définition de la phytothérapie
3.3. L’ail
3.3.1. Définition
3.3.2. Composition chimique
3.3.3. Application thérapeutique
3.4. Eucalyptus
3.4.1. Définition
3.4.2. Composition chimique
3.4.3. Application thérapeutique
3.5. Le laurier rose
3.5.1. Définition
3.5.2. Composition chimique
3.5.3. Toxicité
3.5.4. Application thérapeutique
II. MARERIEL ET METHODES
1. ISOLEMENT ET IDENTIFICATION DES DERMATOPHYTES
1.1. Cadre d’étude
1.2. Patients et Prélèvements
1.3. Matériel de prélèvement
1.4. Modalités du prélèvement
1.4.1. Prélèvements au niveau des ongles
1.4.2. Prélèvements au niveau des teignes de cuir chevelu
1.4.3. Prélèvements au niveau de la peau glabre
1.5. Diagnostic microbiologique
1.5.1. Examen direct
1.5.2. Isolement des souches fongiques
1.5.2.1. Milieux d’isolement et ensemencement
1.5.2.2. Incubation
1.5.2.3. Isolement des souches soupçonnées d’être dermatophytes
1.5.2.4. Purification des souches
1.5.2.5. Conservation des souches
1.5.3. Identification des dermatophytes
1.5.3.1. Identification selon l’aspect macroscopique
1.5.3.2. Identification selon l’aspect microscopique
1.5.3.3. Identification sur des milieux spécifiques
1.5.3.4. Autres techniques d’identification
1.6. Influence de la température et du pH sur la croissance des dermatophytes
2. EVALUATION IN VITRO DE L’EXTRAIT AQUEUX BRUT TOTAL SUR LA CROISSANCE DES DERMATOPHYTES
2.1. Matériel végétales
2.2. Préparation de l’extrait aqueux total
2.2.1. Protocol expérimental d’extraction de l’extrait aqueux brut d’eucalyptus
2.2.2. Protocol expérimental d’extraction de l’extrait aqueux brut du laurier rose
2.2.3. Protocol expérimental d’extraction de l’extrait aqueux brut d’ail
2.3. Composition chimique des extraits
2.3.1. Mise en évidence des alcaloïdes
2.3.2. Mise en évidence des flavonoïdes
2.3.3. Mise en évidence des tanins
2.4. Méthode d’évaluation de l’activité antifongique
2.5. Test des souches
2.6- Analyse statistiques
III. RESULTATS ET DISCUSSION
1. RESULTATS
1.1. ISOLEMENT ET IDENTIFICATION DES DERMATOPHYTES
1.1.1. Répartition des patients
1.1.2. Répartition des aspects cliniques rencontrés
1.1.2.1. Les onyxis
1.1.2.2. Les dermatophyties de la peau glabre (D.P.G)
1.1.2.3. Les teignes de cuir chevelu
1.1.3. Résultats de l’examen direct
1.1.4. Identification des espèces retrouvées
1.1.5. Répartition des espèces identifiées
1.1.6. Influence de la température et de pH sur la croissance des dermatophytes
1.1.6.1. Influence de la température
1.1.6.2. Influence du pH
1.2. EVALUATION IN VITRO DE L’EXTRAIT AQUEUX BRUT SUR LA CROISSANCE DES DERMATOPHYTES
1.2.1. Composition chimique des extraits des plantes étudiées
1.2.2. Effet de l’extrait aqueux des trois plantes sur la croissance des cinq espèces testées
1.2.2.1. Effet de l’extrait aqueux brut d’Allium sativum L
1.2.2.2. Effet de l’extrait aqueux brut d’Eucalyptus spp
1.2.2.3. Effet de l’extrait aqueux brut de Nerium oleander
2. DISCUSSION
IV. CONCLUSION ET PERSPECTIVES
V. REFERENCES BILIOGRPHIQES
VI. ANNEXES

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