L’enseignement secondaire en Chine et leurs influences sur l’éducation mathématique

Styles cognitifs des élèves chinois de l’enseignement secondaire en Chine et leurs influences sur l’éducation mathématique

Approche théorique des objets de la recherche dans une perspective multiculturelle occidentalo-chinoise

Cette partie vise à aborder les recherches déjà faites par les chercheurs sur les styles cognitifs. Sans toutefois être exhaustif, nous allons y présenter celles conduites dans le monde occidental et celles réalisées en Chine. Nous commençons par une approche historique, ensuite nous présenterons les définitions de la notion de style cognitif selon les différents chercheurs occidentaux et chinois. Nous aborderons aussi des théories et des outils pour catégoriser et mesurer les styles cognitifs chez les individus. 1. Approche historique de la notion de style cognitif et définitions Les styles cognitifs ne sont pas des objets de recherche tout nouveaux dans les pays occidentaux. Cette question a été étudiée par des psychologues occidentaux depuis déjà plus de 0 ans. Les premières recherches sur les styles cognitifs ont été faites par Francis Galton (1875) qui a remarqué que certaines personnes préfèrent traiter et exprimer les informations avec les signes linguistiques et d’autres préfèrent le faire avec les figures et images. Ainsi il a commencé à penser à une individualisation du style de pensée chez les êtres humains par rapport aux informations. On peut dire qu’il est un précurseur des recherches sur les styles cognitifs différents des individus. Par la suite, la notion exprimée par « style cognitif » a été posée pour la première fois dans le monde en 1937 par Gordon Willard Allport (1937), psychologue américain, qui a étudié principalement le problème de la personnalité. Ainsi, les recherches sur la notion « style cognitif » ont, semble-t-il, commencé en ce moment-là. Dans les années 60 du ème siècle, les recherches sur cette question se sont développées. Beaucoup de théories avancées et de modèles cognitifs que nous utilisons jusqu’aux nos jours sont apparus entre les années 50 et les années 70. Au début des années 70, ces recherches ont atteint un sommet, mais après, elles semblent avoir décliné, peut-être à cause d’un manque de communication entre les chercheurs qui étudiaient les styles cognitifs. Malgré beaucoup de recherches faites, le monde académique pensait que ces recherches n’étaient pas tellement importantes et l’intérêt s’est réduit. Antérieurement Witkin (1959) avait développé la théorie sur le style cognitif, dépendance/indépendance à l’égard du champ. Il a apporté une contribution significative au développement de la notion même de style cognitif.

Grâce aux travaux de Herman A. Witkin et d’autres chercheurs, cette notion a pris un statut opératoire, en particulier dans le domaine de l’éducation. Après Witkin, d’autres chercheurs ont proposé d’autres dimensions de la personnalité en caractérisant d’autres styles cognitifs, et en s’intéressant à leurs impacts sur les performances scolaires, les rapports entre enseignant et élèves, etc. Au contraire de la longue histoire des recherches sur des styles cognitifs dans les pays occidentaux, les chercheurs chinois ont commencé tardivement à toucher le domaine des styles cognitifs. Lors de nos recherches des ressources chinoises sur ce sujet, les articles chinois commencent toujours par les phrases (Tan, 1995 ; Li, 02 ; Jiang, 05) comme : « selon les recherches de Witkin », « les psychologues étrangers ont étudié les styles cognitifs en posant la théorie… », « Les styles cognitifs ont une relation avec l’éducation selon un psychologue étranger », etc. En effet, c’est un domaine plutôt nouveau pour les chercheurs chinois et pour le peuple chinois. C’est grâce à Witkin que l’importance des styles cognitifs a été prise en compte en Chine, surtout en ce qui concerne les impacts des styles cognitifs sur l’éducation. Les chercheurs comme Xiangliang Tan, Houcan Zhang, Sulan Zhang et Bolin Feng ont introduit les résultats des recherches occidentales en Chine. Hongyu Li en a profité pour étudier l’influence des styles cognitifs sur la motivation d’apprentissage, et Qingmao Meng a étudié les styles cognitifs des enseignants et les impacts possibles sur les résultats scolaires des élèves. En Chine, les théories originales manquent toujours dans le domaine des styles cognitifs. Mais grâce à la mise en pratique du programme politique d’éducation au début des années 00 « éducation personnalisée et individuelle » imposé par le ministère de l’éducation du gouvernement chinois de l’époque, les chercheurs chinois ont commencé à attacher une plus grande importance aux recherches sur des styles cognitifs différents chez les élèves chinois. Ainsi nous pouvons dire qu’à ce jour les recherches sur les styles cognitifs en Chine sont en train de se développer.

Définitions des styles cognitifs selon les recherches occidentales

Il nous faut essayer de bien connaître la notion de style cognitif et ses définitions. Nous avons constaté que dans les domaines qui abordent la notion de style cognitif, il n’y a pas de définition formelle qui est reconnue par tous. Dans ce chapitre, nous allons voir diverses définitions de style cognitif données par les chercheurs dans les pays occidentaux et en Chine sans pour autant prétendre à l’exhaustivité. Selon Gordon Willard Allport (1973), les styles cognitifs sont un mode typique ou habituel d’un individu pour penser, mémoriser, résoudre les problèmes, etc. Selon Tennant (1988), le style cognitif est une méthode particulière et habituelle d’organiser et traiter les informations par/pour un individu. 15 Selon Jérôme Kagan (1971), il pense que le style cognitif est une méthode particulière chez un individu de penser et de réfléchir, ou une façon particulière de comprendre, sauvegarder, transformer et utiliser les informations. Selon Herman A. Witkin (1978), le style cognitif est une caractéristique particulière et générale montrée par l’individu durant les activités cognitives. Ensuite, William Cha Frederick et Herbert John Klausmeier (1970) pensent que le style cognitif est l’habitude commune de traiter les informations dans les différents domaines par/pour l’individu. Selon Davey (1976), le style cognitif est une notion large, qui signifie une particularité et une préférence de sentir, penser et résoudre les problèmes chez l’individu. Selon R.R. Schmeck et F. Ribich (1977), le style cognitif est une méthode particulière et relativement stable de l’individu pendant le cycle : recevoir, traiter et utiliser les informations. Dans le domaine de recherche sur les styles cognitifs, diverses définitions sont ainsi proposées par les chercheurs. En plus de celles ci-dessus que nous avons citées, il existe encore d’autres façons de définir le style cognitif. Cependant, on peut trouver que parmi ces définitions un point commun, d’une part : le style cognitif signifie principalement le mode de traitement des informations par l’individu, soit une méthode que l’individu a l’habitude d’employer pendant le traitement des informations (recevoir, sauvegarder, retirer, transformer, etc.).

D’autre part, elles mentionnent la différence des individus par rapport à la conscience, la mémoire, et le mode de penser, c’est-à-dire que les individus peuvent être caractérisés par différents styles cognitifs. Dans le domaine éducatif, les chercheurs ont parlé de style cognitif pour aborder les questions de préférence et attitude dans le processus d’apprentissage et de traitement des informations. Ainsi dans le cadre éducatif, on peut considérer le style cognitif comme une stratégie que les élèves emploient pour apprendre. Un style cognitif n’est pas assimilable à la compétence ni à la connaissance ou même à l’intelligence, mais il est une particularité principale de l’individu, de sa personnalité. Au tout début des recherches sur les styles cognitifs, les chercheurs se sont plutôt concentrés sur des champs généraux dans la vie sociale, mais progressivement ils ont trouvé que le style cognitif peut jouer un rôle important dans le processus éducatif. Selon eux, les recherches sur les styles cognitifs peuvent aider les enseignants à mieux connaître les élèves par rapport aux différences entre les individus dans le processus d’apprentissage y compris dans leur prise de conscience des façons de mémoriser, de penser, comprendre, résoudre les problèmes. Les enseignants pourraient enrichir leurs méthodes d’enseignement en intégrant la notion de style cognitif dans leurs approches pédagogiques. 

Définitions des styles cognitifs selon les chercheurs chinois

Comme nous avons en introduction de cette thèse, les recherches chinoises sur les styles cognitifs commencent assez tard en Chine. La plupart de celles-ci sont basées sur les théories occidentales qui ont été posées par les chercheurs occidentaux. En revanche, malgré un commencement tardif, les pédagogues et chercheurs chinois ont bien profité des travaux réalisés dans le monde occidental pour les relier au domaine de l’éducation, et en particulier celui de l’éducation mathématique en influençant les programmes de politiques éducatives et les réformes qu’ils ont engendrées. Par rapport à la définition, les chercheurs chinois ont aussi proposé leurs propres définitions du style cognitif en langue chinoise. Dans ce sous-chapitre, nous tentons une exploration sémiotique et sémantique des définitions que nous avons pu identifier, proposées en langue chinoise pour la notion « style cognitif ». 

Le mot « Cognitif »

En chinois, « cognitif » s’écrit comme « 认知 – ren zhi». Dans le dictionnaire chinois professionnel des mots sur l’éducation, « 教育大辞ި »3, la notion « 认知 » est définie ainsi : « Ѫ䇮想ǃ推理等心理过程 », soit en français un processus psychologique pour réfléchir et pour la déduction. Dans un autre dictionnaire professionnel sur la psychologie, lj心理学新词 ި »4, la notion « 认知 » est définie comme une manière plus précise et complexe, et plus précisément en chinois : « 指人脑有计算机式的信息࣐ᐕ过程,即个体接ਇǃ贮存ǃ提ਆ 和䘀用信息(或知识的整个知觉的心理历程及ަ内在机制)的过程 ». En langue française ceci signifie un processus pour les cerveaux des êtres humains à traiter les informations comme le fonctionnement d’un ordinateur, soit le processus pour l’individu d’accepter, sauvegarder, retirer et utiliser les informations. Ainsi, de ces deux définitions de « 认知 – ren zhi » dans les deux grands dictionnaires professionnels de l’éducation et de la psychologie, on peut conclure qu’en chinois, la cognition, « 认知 – ren zhi», est un mot abstrait, qui signifie le processus par lequel les cerveaux humains traitent les informations qu’ils ont reçues. Il s’agit d’une activité mentale. Donc tout comme dans les recherches occidentales, les recherches chinoises dans ce domaine commencent aussi dans le champ de la psychologie. 3教育大辞ި : « Grand dictionnaire éducatif », 1990 4心理学新词ި : « Nouveau dictionnaire de psychologie », 01 17 1.2.2. Le mot « Style » Le « Style » s’écrit comme « 风格 – feng ge » en langue chinoise. Le dictionnaire chinois « 古Ӻ汉语词ި » (Dictionnaire du chinois ancien et moderne)5 a défini le « 风格» comme « caractéristique artistique montrée dans les créations littéraire ou artistique ».

Dans l’autre dictionnaire chinois qui fait autorité, lj⧠代汉语词ިNJ (Dictionnaire du chinois moderne), le concept « 风 格 » est défini comme les caractéristiques de pensée ou les caractéristiques artistiques qui sont montrées par un individu, un courant ou une époque dans les œuvres littéraires ou artistiques. Ainsi, depuis ces deux définitions on peut voir que « 风 格 » montre surtout la différence des personnalités ou les caractéristiques de personnalité. En revanche, selon ces deux dictionnaires, « 风格 » est une notion relative au domaine de la littérature ou de l’art. Dans notre recherche, nous nous intéressons surtout au « 风格 » par rapport au domaine de la psychologie, donc nous avons consulté le dictionnaire lj心理学新词 ި » (dictionnaire de la psychologie) où « 风格– feng ge » énonce la définition suivante : « 风 格 » est une expression explicite que manifeste l’individu dans la cognition, les apprentissages, et la personnalité. On utilise ce mot pour exprimer la caractéristique la plus importante d’un individu dans un certain domaine.

L’expression « Style Cognitif »

En chinois, c’est « 认知风格 – ren zhi feng ge ». Dans la langue chinoise, nous n’avons identifié une définition officielle dans les dictionnaires qui soit acceptée par tout le monde. Mais en se basant sur les théories occidentales, les chercheurs chinois ont aussi fait des recherches relatives aux styles cognitifs pour essayer de définir le style cognitif « 认知风格 » en langue chinoise. Par exemple, Liangfang Shi (1991) l’a défini comme les différents modes que les élèves utilisent pendant le traitement des informations (y compris la réception, la sauvegarde, la transformation, le tirage, et l’usage des informations). Selon Houcan Zhang (1981), la définition du style cognitif en langue chinoise est « 人们对信息和经验进行㓴㓷和࣐ᐕ时所 表⧠出来的个别差ᔲ » c’est-à-dire approximativement en langue française « la différence montrée par les individus lorsqu’ils organisent et traitent les informations et les expériences ». Selon les diverses recherches sur les styles cognitifs en Chine, les chercheurs ont proposé plusieurs définitions possibles pour cette notion. Cependant, chaque définition s’est faite sur la 5 古Ӻ汉语词ި : « Dictionnaire du chinois ancien et moderne », 02 18 base de l’organisation et du traitement des informations par les individus. Ainsi, le noyau commun aux définitions de la notion de style cognitif « 认知风格– ren zhi feng ge » peut être résumé en la différence entre les individus quand ils traitent les informations acquises.

2. Questions autour de l’Éducation mathématique en Chine : formation, enseignement, apprentissage et institution scolaire Dans ce chapitre nous allons surtout présenter la situation actuelle du système scolaire chinois et de la place et du rôle de l’éducation mathématique en Chine. En nous plaçant dans le contexte culturel chinois, nous tentons d’aborder les questions de processus d’apprentissage, d’organisation des contenus, de la didactique et de la pédagogie, en particulier des mathématiques, les programmes politiques d’éducation, les règlements qui régissent le système scolaire d’éducation, etc. Nous explicitons aussi quelques particularités chinoises sur l’éducation mathématique comme les cours d’intérêt, les concours et olympiades des mathématiques, les centres de formation, etc. Nous souhaitons aussi parler des particularités du système scolaire tel que le concours « 高考 – Gao Kao » c’est-à-dire « examen supérieur », le système de division en section littéraire et section scientifique, les cours d’intérêt et les cours de rattrapage organisés par des écoles privées et dispensés en dehors des heures scolaires, etc. Là encore nous allons aussi, dans une approche sémiotique et sémantique, expliciter les termes propres aux phénomènes, événements, et programmes politiques d’éducation dans le système éducatif en Chine comme le « Gao Kao », « éducation individualisée », « cours d’intérêt », etc. Enfin, dans ce chapitre, nous tentons d’identifier et d’expliciter des traces des influences des styles cognitifs dans l’éducation mathématique en Chine, et les programmes politiques d’éducation appliqués propices à leur prise en considération. Synthétiquement ce chapitre tente de répondre à l’observation que nous avons rapportée en introduction, selon laquelle une idée très répandue dans la communauté internationale des enseignants de mathématiques est que les élèves chinois en Chine sont plus forts en mathématique que dans les autres pays

Esquisse de la situation actuelle du système scolaire d’éducation en Chine

En tant qu’un pays en développement, la Chine dispose d’un système éducatif qui se développe aussi rapidement. Depuis la réforme et l’ouverture de la Chine en 1978, l’éducation scolaire chinoise a connu un essor remarquable. De nombreux programmes politiques d’éducation qui ont pour objectifs de favoriser le développement de l’éducation, ont été mis en 19 pratique par les gouvernements chinois successifs sous les présidences de Xiaoping Deng de 1978 à 1997, Zemin Jiang de 1997 à 04 puis Jintao Hu de 04 à 12 enfin Jinping Xi actuellement en 16. Parmi tous programmes, la mise en vigueur de «中华人民ޡ和ഭѹ࣑ 教育法 » 6 constitue l’avancée la plus importante et remarquable que nous pourrions comparer aux lois de Jules Ferry promulguées à la fin du XIXème siècle en France, c’est-à-dire un siècle plus tôt (1882). Avec la mise en vigueur de ces lois scolaires, l’éducation chinoise a pu entrer véritablement dans un chemin du développement plus rapide. Selon ces lois, tous les citoyens chinois ont droit à un accès gratuit à l’école publique et plus encore ont le devoir d’être scolarisés durant 9 années, c’est-à-dire de l’âge 7 ans à 15 ans. Il s’agit d’une loi qui rend la scolarisation à la fois gratuite et obligatoire à partir de l’année 1986. Les contenus portent sur l’éducation des manières dans tous les domaines, l’éducation individualisée, l’éducation impartiale entre les régions urbaine et rurale, etc Par ailleurs quelques grands pédagogues chinois du passé comme Zhixing Tao (1891 – 1946) ou Shengtao Ye (1894 – 1988) ou plus récemment Xianlin Ji (1911 – 09) ont aussi contribué par leurs recherches pédagogiques à fonder des recommandations pour améliorer le système éducatif de la Chine. Actuellement, la Chine qui s’étend sur près de 9,6 millions de km2 et compte plus 1,4 milliards d’habitants, c’est-à-dire le pays le plus peuplé au monde, dispose alors d’un système éducatif qui doit répondre à ces dimensions démographiques particulières. Ce système éducatif a, depuis la fondation de la République Populaire de Chine en 1949, dû réaliser beaucoup de progrès qui ont nécessité des efforts pendant ces 60 ans. Aujourd’hui, un nouveau système éducatif complet, avec plusieurs niveaux de scolarité, plusieurs modes éducatifs et un large éventail de matières scolaires de tous les domaines, est en cours de construction. 

Table des matières

INTRODUCTION
1. RAISON DU CHOIX DE L’OBJET DE LA THESE
2. FAISABILITE DE LA RECHERCHE
3. OBJECTIF DE LA RECHERCHE
4. COMPOSITION ET DEROULEMENT DE LA THESE
PARTIE I : APPROCHE THEORIQUE DES OBJETS DE LA RECHERCHE DANS UNE PERSPECTIVE
MULTICULTURELLE OCCIDENTALO-CHINOISE
1. APPROCHE HISTORIQUE DE LA NOTION DE STYLE COGNITIF ET DEFINITIONS
1.1. DEFINITIONS DES STYLES COGNITIFS SELON LES RECHERCHES OCCIDENTALES
1.2. DEFINITIONS DES STYLES COGNITIFS SELON LES CHERCHEURS CHINOIS
1.2.1. Le mot « Cognitif »
2. QUESTIONS AUTOUR DE L’ÉDUCATION MATHEMATIQUE EN CHINE : FORMATION,
ENSEIGNEMENT, APPRENTISSAGE ET INSTITUTION SCOLAIRE
2.1. ESQUISSE DE LA SITUATION ACTUELLE DU SYSTEME SCOLAIRE D’EDUCATION EN CHINE
1.1. PARCOURS EDUCATIFS ET NIVEAUX DE SCOLARITE DU SYSTEME EDUCATIF EN CHINE
2.2.5. Stress et concurrence : grande particularité dans le système éducatif en Chine
2.3. ÉDUCATION MATHEMATIQUE DANS LE SYSTEME EDUCATIF EN CHINE : UNE MATIERE PRINCIPALE DANS LES ECOLES SECONDAIRES
2.4. CONCLUSION DU CHAPITRE
3. ÉTAT DES LIEUX DE LA LITTERATURE : RECHERCHES ET THEORIES OCCIDENTALES ET CHINOISES SUR LES STYLES COGNITIFS
3.1. RECHERCHES ET THEORIES OCCIDENTALES
3.1.1. Recherches et théories déjà établies : personnalité et psychologie différentielle
3.1.1.1. Francis Galton : fondateur de la psychologie différentielle ou comparée, le premier à quantifier la différence psychologique
3.1.1.2. Gordon Willard Allport : fondateur de la théorie des styles cognitifs « personnalisés »
3.1.3.2. Jean-Claude Régnier : une méthodologie de détermination des styles cognitifs
3.1.3.3. Style cognitif réflexivité et impulsivité
3.1.3.5. Style convergent et style divergent
3.1.3.6. Style cognitif centration – balayage
3.3. LE ROLE DES STYLES COGNITIFS DANS L’EDUCATION MATHEMATIQUE EN CHINE
3.4. LES TRACES ET PISTES DES IMPACTS DES STYLES COGNITIFS DANS L’EDUCATION MATHEMATIQUE EN CHINE
3.5. QUELQUES TESTS POUR IDENTIFIER LES STYLES COGNITIFS
3.7. CONCLUSION DU CHAPITRE 3
4. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES DE LA RECHERCHE
4.1. PROBLEMATISATION
4.2. HYPOTHESES
PARTIE II : APPROCHE METHODOLOGIQUE DE LA CONSTRUCTION ET TRAITEMENT DES DONNEES
1. PRESENTATION DETAILLEE DES QUESTIONNAIRES ET DES GUIDES D’ENTRETIEN
1.1. CONSTRUCTION DES QUESTIONNAIRES
1.2. CONSTRUCTION DU QUESTIONNAIRE 1 « CARACTERISTIQUES DES INDIVIDUS »
1.2.1. Difficulté de transposition du questionnaire 1 dans le contexte chinois
1.2.2. Composition du questionnaire 1
1.2.3. Contenu du questionnaire 1
1.3. CONSTRUCTION DU QUESTIONNAIRE 2 « STYLE COGNITIF » ET LES DIFFICULTES
1.3.1. Composition du questionnaire 2
1.3.2. Détermination des styles cognitifs dans le questionnaire 2
1.3.3. Contenu du questionnaire 2 « style cognitif » selon Régnier
1.4. CONSTRUCTION DU QUESTIONNAIRE 3 : « EFT EMBEDDED FIGURES TEST »
1.4.1. Composition du questionnaire et détermination des résultats
1.4.2. Contenu du questionnaire 3 : Test des figures imbriquées selon Witkin
1.5. CONSTRUCTION DU PROTOCOLE DES ENTRETIENS
1.5.1. Nature et structure des entretiens
1.5.3.1. Question 1
1.5.3.2. Question 2
1.5.3.3. Question 3
1.5.3.4. Question 4
1.5.3.5. Question 5
1.5.3.6. Question 6
1.5.3.7. Question 7
1.5.3.8. Question 8
1.5.3.9. Question 9
1.5.3.. Question
1.5.4. Difficultés liées à la réalisation en chinois et à la transcription en français des entretiens
2. IDENTIFICATION DE LA POPULATION D’ETUDE ET CONSTRUCTION DES ECHANTILLONS
2.1. POPULATION DE RECHERCHE
2.2. ÉCHANTILLON DES ELEVES AUXQUELS ONT ETE SOUMIS LES QUESTIONNAIRES 1, 2 ET 3
2.3. TERRAIN D’APPLICATION DE L’ENQUETE PAR QUESTIONNAIRES
2.4. ÉCHANTILLON DES ENSEIGNANTES PARTICIPANT A L’ENQUETE PAR ENTRETIEN
3. TRAITEMENT DES DONNEES ASSISTE PAR LE LOGICIEL SPAD
3.1. SPAD : LOGICIEL DE TRAITEMENT DES DONNEES STATISTIQUES
3.1.1. Statistique de base
3.1.2. Corrélation entre deux variables continues quantitatives avec la statistique de base
3.1.3. Liaison entre deux variables nominales : « Tableaux croisés »
PARTIE III : TRAITEMENTS, ANALYSES DES DONNEES ET INTERPRETATIONS
1. MATHEMATIQUES AUX YEUX DES ELEVES DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE EN CHINE : TRAITEMENT ET ANALYSES DES DONNEES DU QUESTIONNAIRE 1
1.1. AGE ET SEXE DES ELEVES DE L’ECHANTILLON : VARIABLE 1 ET 2
1.1.3. Analyses et interprétations
1.2. PREFERENCE POUR LES MATHEMATIQUES DES ELEVES CHINOIS DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE : ANALYSES DES DONNEES ISSUES DES QUESTIONS 3 A 6 ET 9 A 12
1.2.1. Préférence subjective des élèves de collège et de lycée en Chine pour les mathématiques et les raisons principales
1.3. IMPORTANCE ATTACHEE AUX MATHEMATIQUES ET LES RAISONS
1.4. TEMPS QUOTIDIEN D’APPRENTISSAGE DES MATHEMATIQUES ET RAPPORT AVEC LES PERFORMANCES EN MATHEMATIQUE
1.5. REPRESENTATIONS SUR LES DIFFICULTES DES MATHEMATIQUES, MOTIVATIONS ET OBJECTIFS DES APPRENTISSAGES DES MATHEMATIQUES, ET SUR LEUR PROJET PROFESSIONNEL A PROPOS DES MATHEMATIQUES
1.6. RELATIONS ENTRE LES VARIABLES DU QUESTIONNAIRE 1
1.6.1. Relation entre la variable « goût pour les mathématiques » avec celle « importance attachée aux mathématiques »
1.6.2. Relation entre « importance attachée aux mathématiques » et « temps consacré aux mathématiques »
1.6.3. Relation « sexe » et « goût pour les mathématiques »
1.6.4. Interprétations des résultats
1.7. PERFORMANCES EN MATHEMATIQUES DES ELEVES CHINOIS : ANALYSES DES REPONSES DE LA QUESTION
1.7.1. Scores moyens déclarés par les élèves
1.7.2. Variables influençant le score moyen des mathématiques : relations trouvées
1.7.2.1. Score moyen et le goût pour des mathématiques
1.7.2.2. Le score moyen des mathématiques et le sexe
1.7.2.3. Le score moyen des mathématiques et le temps consacré aux mathématiques
1.8. SCORE MOYEN DES DIFFERENTS DOMAINES DES MATHEMATIQUES
1.8.1. Analyses générales et interprétations
1.8.2. Différence entre des élèves en section scientifique et en section littéraire
1.8.3. Différence entre les élèves masculins et féminins sur ces scores moyens de différentes parties mathématiques
1.9. CONCLUSION DU CHAPITRE 1
2. STYLES COGNITIFS CHEZ LES ELEVES CHINOIS DES ECOLES SECONDAIRES : DEPENDANT OU
INDEPENDANT A L’EGARD DU CHAMP ?
2.1. ANALYSE DES DONNEES CONSTRUITES PAR LE QUESTIONNAIRE 3, TEST EFT
2.1.4.3. Variable style dépendant / indépendant et variable de la façon de travailler
2.1.5. Interprétations des résultats issus du questionnaire
2.2. IMPACT DE STYLE DEPENDANT / INDEPENDANT A L’EGARD DU CHAMP SUR LES SCORES EN MATHEMATIQUES
2.2.1. Score moyen déclaré par les élèves
2.2.2. Score selon différents domaines mathématiques : fonction, probabilité et statistique, géométrie du plan, géométrie tridimensionnelle, suite des nombres, formule inégale
3. D’AUTRES STYLES COGNITIFS REMARQUES CHEZ LES ELEVES CHINOIS A PARTIR DU
QUESTIONNAIRE 2
3.1. ANALYSES GENERALES
3.2. RELATION ENTRE LE STYLE REFLEXIF/IMPULSIF, LE STYLE COGNITIF CENTRATION ET DE BALAYAGE AVEC D’AUTRES VARIABLES
3.3. CONCLUSION DU CHAPITRE 3
4. DU POINT DE VUE DE L’ENSEIGNEMENT : ANALYSES DES REPONSES DES ENTRETIENS FAITS AVEC LES ENSEIGNANTS CHINOIS DE MATHEMATIQUES DE L’ECOLE SECONDAIRE
4.1. REPONSES AUX QUESTIONS DE L’ENTRETIEN ET ANALYSES DE CONTENU
4.2. COMPARAISONS DES REPONSES FOURNIES PAR LES TROIS ENSEIGNANTES INTERROGEES
4.3. CONCLUSION TIREE DES ANALYSES ET COMPARAISONS DES REPONSES ET INTERPRETATIONS
4.3.1. Styles cognitifs et les mathématiques selon les enseignants
4.3.2. Différentes situations dans différents contextes
4.3.3. Par rapport aux résultats des questionnaires
PARTIE IV : RETOUR SUR LES INTERPRETATIONS DES RESULTATS DU TRAITEMENT DES DONNEES, DISCUSSION, ET PROLONGEMENT
4.1. VALIDATION DES HYPOTHESES
4.1.1. Hypothèse 1
4.1.2. Hypothèse 2
4.1.3. Hypothèse 3
4.2. COMMENT PEUT-ON PROFITER DES RESULTATS DE CETTE RECHERCHE POUR AMELIORER L’EDUCATION MATHEMATIQUE EN CHINE ?
4.2.1.3. La question des manuels scolaires
CONCLUSION
1. SIGNIFICATION DE CETTE RECHERCHE
2. DIFFICULTES ET LIMITES
3. PERSPECTIVES ET PROLONGEMENTS
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DE MATIERES

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