La CID50 commission interdisciplinaire du comité national de la recherche scientifique

COMMISSION INTERDISCIPLINAIRE 50 « GESTION DE LA RECHERCHE »

La CID50 fait partie des commissions interdisciplinaires du Comité national de la recherche scientifique. Son rôle est transdisciplinaire. Elle travaille en coordination avec la direction générale déléguée à la science du CNRS et en relation avec la totalité des instituts du CNRS. Son rôle est de mener l’évaluation des chercheurs dont une part significative de l’activité est consacrée à la « gestion de la recherche ». Le présent rapport de conjoncture dresse un constat sur la diversité et l’importance des activités couvertes par ce vocable. Il vise également à mettre en évidence des évolutions dans ces activités. La conjoncture est dans sa définition officielle une « conjoncture scientifique ». De ce fait, la commission interdisciplinaire de gestion de la recherche CID50 (anciennement 41) n’avait jusqu’à présent pas été impliquée dans la rédaction de cette œuvre collective du Comité national, arguant du fait que les activités évaluées par la commission sont non scientifiques. Le règlement intérieur ajoute cependant que les rapports « doivent en particulier faire ressortir les points forts et les points faibles de la recherche française ». C’est en s’appuyant sur cette affirmation, que la commission opte cette année pour une expression spécifique sur le sujet de la « gestion de la recherche ». Les réussites dans ce domaine sont des points forts de la recherche française et les écueils illustrent bien des faiblesses. Le rapport est également pour nous l’occasion de rappeler le rôle de la CID50 et de décrire à grands traits les activités des collègues rattachés à cette CID.

variées mais surtout très utiles au fonctionnement de la recherche en France et pour la France à l’étranger. Ils remplissent des fonctions qui, pour partie, pourraient être accomplies par des personnes sans parcours de recherche, mais en y apportant une plus-value essentielle par leur connaissance intime des processus techniques et humains intrinsèques de l’activité scientifique. Plus spécifiquement, les activités évaluées par la CID50 sont décrites par des mots-clés listés ci-après. Nous utilisons le terme « gestion de la recherche » pour englober la totalité de ces activités, tout en reconnaissant que le terme ne reflète pas parfaitement toutes celles-ci. Étant donné leur diversité, il nous semble illusoire de chercher un terme qui décrirait plus parfaitement cet ensemble. Outre le travail d’évaluation des chercheurs, l’autre rôle de la CID est de donner des avis sur des demandes de promotion vers les grades de CRHC, DR1, DRCE1 et DRCE2. À cela s’ajoute le concours DR2 qui – et c’est une spécificité de la CID50 – ne concerne que les chercheurs du CNRS. En effet, cette CID ne peut statutairement pas procéder au recrutement de chercheurs. Les chercheurs peuvent solliciter une promotion auprès de la CID sans y être (co-)rattaché. Il serait toutefois préférable qu’ils aient effectué ce rattachement préalablement à la demande de promotion, mais la CID n’a pas décidé à ce stade d’en faire un critère discriminant.

Conformément aux éléments exposés ci-dessus, la population de chercheurs vue par la CID50 est composée de chercheurs rattachés, co-rattachés, mais aussi de chercheurs non-rattachés connus du fait de leurs demandes de promotions. Le président de la section a également des contacts avec des collègues qui envisagent d’être rattachés à la CID50. Le tableau qui suit indique le nombre de ces chercheurs connus au moment de la rédaction de ce document. La colonne « Autres » correspond aux chercheurs demandant des promotions ou envisageant d’être rattachés. (66%), ce qui est cohérent avec le principe de parcours de carrière commençant par des activités de recherche et n’évoluant vers des activités de gestion que dans un second temps. Ce constat est corroboré par l’âge moyen de 57 ans pour la totalité des 176 chercheurs, âge qui n’est pas très différent si l’on considère les chargés de recherche uniquement (55 ans d’âge moyen). Rapporté au nombre total de chercheurs du CNRS (plus de 11 000), le nombre de personnes dont l’activité principale n’est pas directement en lien avec la production de connaissances est donc très faible (1,6%). Les chercheurs qui estiment que leurs activités relevant des mots-clés ci-dessus deviennent importantes, voire prépondérantes, au regard de leurs activités de recherche, peuvent dans un premier temps demander à être co-rattachés à la CID50. Dans ce cas, ils sont évalués conjointement par leur section disciplinaire et par la CID, chacune s’intéressant aux activités relevant de son champ de compétence. Par la suite, les chercheurs dont l’activité de recherche est faible, ou qui souhaitent éviter des conflits d’intérêts (eg. Directeur d’institut interagissant avec la section disciplinaire pour les questions de concours, de promotions etc.) peuvent demander un rattachement exclusif à la CID50. La commission évalue la qualité de leur travail au service de la recherche et l’apport de leur parcours passé de chercheur scientifique à ce travail.

 

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