LA CROISSANCE INTENSIVE DE LA CHINE

LA CROISSANCE INTENSIVE DE LA
CHINE

GENERALITES SUR L’INVESTISSEMENT DIRECT ETRANGER 

Une croissance économique saine et auto entretenu nécessite un financement durable et des investissements. Pour ce faire, l’investissement direct étranger entre en action pour relancer la croissance des pays en développement manquant de capitaux ou d’assurer une stabilisation économique pour les pays développés. Le financement de l’économie par l’IDE est devenu un moyen le plus répandu et le plus utilisé dans le monde que ce soit dans le monde développé ou dans le monde en développement. 

 Notions et Définitions autour de l’investissement étranger 

L’investissement direct étranger prend de plus en plus de place dans les flux de capitaux en circulation dans le monde d’aujourd’hui. La libéralisation des flux de capitaux a permis aux firmes multinationales d’investir plus librement dans n’importe quel pays où il y a forte présence d’un certain avantage pour ces derniers. Et quand on parle d’investissement étranger, il est nécessaire d’évoquer le terme multinationalisation des firmes car ce sont en effet les FMN qui sont à l’origine de presque tous les IDE dans le monde.

Investissement direct étranger (IDE) 

D’après la définition du FMI, les investissements directs étrangers comme les investissements qu’une entité résidente d’une économie effectue dans le but d’acquérir un intérêt durable dans une entreprise résidente d’une autre économie. Par intérêt durable nous entendons l’existence d’une relation à long terme entre l’investisseur direct et l’entreprise que l’investisseur exerce une influence significative sur la gestion de l’entreprise. Les investissements directs comprennent non seulement la transaction initiale, qui établit la relation entre l’investisseur et l’entreprise, mais aussi toutes les transactions ultérieures entre eux et entre les entreprises apparentées, qu’elles soient ou non constituées en société et donc dotées d’une personnalité morale distincte1 . L’investisseur étranger peut s’introduire dans le pays d’accueil soit en créant une nouvelle entreprise (investissement de création) soit par la modification du statut des entreprises existantes (par le biais de fusion et acquisition). Cela dans le but d’acquérir un meilleur avantage qu’offre le pays de destination. L’afflux de capitaux étrangers entrant dans le pays d’accueil n’est pas directement considéré comme un IDE qu’à une certaine condition. Il existe en effet un seuil qui permet de différencier un investissement direct étranger et un investissement de portefeuille. Un flux de capital est classifié comme étant un IDE lorsque la maison mère de la filiale implantée dans un pays d’accueil détient plus de 10% du capital social de la société investie. En dessous de ce seuil, l’investissement est considéré comme un investissement de portefeuille (IPF)2 qui n’est qu’un simple placement international. La différence entre ces deux types de capitaux est que non seulement l’investissement direct étranger entraine l’entrée des capitaux étrangers dans le pays destinataire mais aussi des transferts de technologie et de connaissances entre les firmes multinationales et les firmes locales. En effet, les multinationales sont les plus souvent impliquées dans les investissements étrangers. Les flux entrants et sortants de l’IDE comprennent les capitaux fournis par l’investisseur direct (soit directement, soit par l’intermédiaire d’autres entreprises avec lesquelles il est lié) à l’entreprise d’investissement direct ou les capitaux reçus de cette entreprise par l’investisseur. L’IDE est composé des trois catégories suivantes : – Le capital social : incluant l’achat des actions d’une entreprise située à l’étranger par l’investisseur direct résidant dans l’économie déclarante. – Les bénéfices réinvestis : correspondant à la part qui revient à l’investisseur direct (au prorata de sa participation directe au capital) sur les bénéfices qui ne sont pas distribués sous forme de dividendes par les entreprises apparentées, ainsi que les bénéfices des succursales qui ne sont pas versés à l’investisseur direct. Ces bénéfices retenus par les affiliés sont réinvestis. – Les emprunts intra-compagnie ou les transactions intra-compagnie : concernant les dettes ou les créances se référant aux emprunts et prêts des fonds à court ou long terme entre l’investisseur direct (entreprise parente) et les entreprises apparentées (affiliées).   Les IPF correspondent à des achats de titre privés ou publics pour se procurer des bénéfices de ces placements sans intention d’acquérir un intérêt durable. 

Firme multinationale (FMN)

Une Firme multinationale est une entreprise qui contrôle au moins une entreprise dans un pays étranger. Une FMN est donc une entreprise qui fait des IDE en vue d’exercer un contrôle . Elle joue un rôle croissant et déterminant dans le progrès technique, le commerce international, et la production mondiale. C’est la mondialisation qui est à l’origine de l’expansion grandissante des FMN et qui leur permettent de s’implanter plus facilement dans les pays étrangers actuellement. Il existe plusieurs modes d’implantation des FMN à l’étranger, soit par :  La création ex-nihilo d’une filiale de production possédée à 100% par la maisonmère. Cette situation est appelée en anglais « Greenfield investment », c’est-à-dire une implantation sur un terrain vierge  .  La Fusion-acquisition : L’acquisition se produit lorsqu’une entreprise étrangère (la filiale) rachète une entreprise locale déjà existante dans le pays d’implantation. Cette action est appelé en anglais « Brownfield investment »: c’est-à-dire investissement sur un ancien site industriel. Tandis que la fusion consiste à combiner deux ou plusieurs entreprises en vue de créer une entreprise encore plus performante. Le terme fusionacquisition désigne les opérations à travers lesquelles une entreprise prend le contrôle d’une autre entreprise en acquérant au moins 50% de son capital .  La joint-venture : Elle est définie comme une filiale commune à deux ou plusieurs entreprises indépendantes et créée d’un accord, sans qu’aucune ne la domine quel que soit le montant de sa participation6 .  Les licences : l’accord de licence accorde à une entreprise étrangère le droit de fabrication d’un produit (utilisation de la technologie et de la marque) en contrepartie d’un paiement prenant la forme d’un pourcentage du chiffre d’affaires ou des bénéfices . La théorie ancienne du commerce international ne prenait en compte que les nations, en négligeant la place des firmes. Or ce sont évidemment celles-ci qui effectuent l’essentiel des relations économiques entre les territoires, soit en exportant, soit en produisant à l’étranger. En effet, les multinationales occupent depuis la mondialisation un rôle crucial dans le commerce mondial ainsi que dans la production internationale. 

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I- APPROCHE THEORIQUE DE L’INVESTISSEMENT DIRECT
ETRANGER
CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR L’INVESTISSEMENT DIRECT ETRANGER
SECTION 1 : NOTIONS ET DEFINITIONS AUTOUR DE L’INVESTISSEMENT ETRANGER
SECTION 2 : LES FACTEURS DETERMINANTS DE L’INVESTISSEMENT DIRECT ETRANGER
CHAPITRE 2 : LES EFFETS DES INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS SUR L’ECONOMIE DES PAYS EN DEVELOPPEMENT
SECTION 1 : LES EFFETS DES IDE SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE DES PED
SECTION 2 : L’IDE ET LA POSSIBILITE D’UN TRANSFERT DE TECHNOLOGIE AVANCEE DANS LES PED
SECTION 3 : LES EFFETS DES IDE SUR L’ENVIRONNEMENT DES PAYS D’ACCUEILS
CHAPITRE 3 : L’EVOLUTION ET LA TENDANCE REGIONALE DE L’INVESTISSEMENT DIRECT ETRANGER
SECTION 1 : L’EVOLUTION DES FLUX D’IDE SUR LE CONTINENT AFRICAIN
SECTION 2 : L’EVOLUTION DES FLUX D’IDE SUR LE CONTINENT ASIATIQUE
SECTION 3 : L’EVOLUTION DES FLUX D’IDE SUR LE CONTINENT AMERICAIN
SECTION 4 : L’EVOLUTION DES FLUX D’IDE SUR LE CONTINENT EUROPEEN
PARTIE II – LE SUCCES ECONOMIQUE DE LA CHINE A TRAVERS L’INVESTISSEMENT DIRECT ETRANGER
CHAPITRE 4 : L’OUVERTURE ECONOMIQUE DE LA CHINE ET LA PROMOTION DE L’INVESTISSEMENT DIRECT ETRANGER
SECTION 1- HISTOIRE ECONOMIQUE DE LA CHINE IMPERIALE JUSQU’A LA CHINE MODERNE
SECTION 2 : L’ACCUEIL DES INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS EN CHINE
CHAPITRE 5 : L’AFFIRMATION GRANDISSANTE DE LA PUISSANCE DE LE CHINE COMME CONSEQUENCES DE L’AFFLUX D’IDE DURANT CES
ANNEES D’OUVERTURE
SECTION 1 : L’EVOLUTION STRUCTURELLE DE L’ECONOMIE DE LA CHINE
SECTION 2 : LES RESULTATS DE LA REUSSITE ECONOMIQUE DE LA CHINE DANS LA PROMOTION
DE L’IDE DURANT CES TROIS DERNIERES DECENNIES
CONCLUSION GENERALE .

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