La lutte contre la corruption

La lutte contre la corruption

•La corruption reste un des pire fléaux des pays en voie de développement.• Elle contribue à les maintenir dans un état de sous-développement et de pauvreté permanente.• Elle est aussi un fléaux les plus difficiles à éradiquer. • Elle apparaît aussi comme une question politique très difficile à résoudre. • Elle est cause de la mort d’hommes, ayant cherché à s’y opposer. Note : Pour la rédaction de ce document, l’auteur relate l’expérience d’autres personnes. Et il les remercie, d’avance, pour les informations précieuses qu’elles lui ont fournies. Explications accompagnant l’illustration page précédente :Dans de nombreux pays africains, les postes permanents de contrôle de la police, placés tous les 100 à 200 km sur les routes du pays, ne servent, le plus souvent, qu’à racketter les chauffeurs de minibus, de bus, de camions etc. … Le terme « Officer in command » (OC) – Commandant officier _, est une marque de déférence donné à un simple policier. Enfin, le dialogue entre le policier et le conducteur de minibus, au Nigéria, est en « pidgin », mélange d’anglais et de dialecte local.

•« La corruption consiste en l’abus d’un pouvoir reçu en délégation à des fins privées »[1].•Action de détourner quelqu’un de son devoir, pour l’engager à faire quelque chose contre l’honneur, moyennant finance (Droit français).•L’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe définit la corruption comme « l’utilisation et l’abus du pouvoir public à des fins privées »[2]. •Pour la Commission des communautés européennes, « la corruption est liée à tout abus de pouvoir ou toute irrégularité commis dans un processus de décision en échange d’une incitation ou d’un avantage indu ».•La définition donnée par le Groupe multidisciplinaire sur la corruption du Conseil de l’Europe est légèrement différente : « la corruption est une rétribution illicite ou tout autre comportement à l’égard des personnes investies de responsabilité dans le secteur public ou le secteur privé, qui contrevient aux devoirs qu’elles ont en vertu de leur statut d’agent d’État, d’employé du secteur privé, d’agent indépendant ou d’un autre rapport de cette nature et qui vise à procurer des avantages indus de quelque nature qu’ils soient, pour eux-mêmes ou pour un tiers ».

On distingue :La grande corruption : c’est une corruption à haut niveau où les décideurs politiques créant et appliquant les lois utilisent leur position officielle pour promouvoir leur bien-être, leur statut ou leur pouvoir personnel. La petite corruption : c’est la corruption bureaucratique dans l’administration publique.

La Banque mondiale retient les formes suivantes de corruption[1] :• Les « dessous de table » : ce sont des versements à des responsables officiels afin qu’ils agissent plus vite, de façon plus souple et plus favorable. • La « fraude » : c’est la falsification de données, de factures, la collusion etc. • « L’extorsion » : c’est l’argent obtenu par la coercition ou la force. • Le « favoritisme » (« Népotisme », « Collusion ») : c’est le fait de favoriser des proches. • Le « Détournement de fonds » : c’est le vol de ressources publiques par des fonctionnaires.

•La corruption et le transfert de fonds illicites contribuent à la fuite des capitaux en Afrique, où plus de 400 milliards de dollars, dont environ 100 milliards proviendraient du Nigéria, ont été détournés et mis à l’abri à l’étranger. •Mobutu Sese Seko, qui fut président du Zaïre de 1965 à 1997, aurait puisé dans le Trésor public quelque 5 milliards de dollars, soit le montant qu’atteignait alors la dette extérieure du pays. Nations unies – OCDC / UNODC. •Le dictateur philippin, F. MARCOS, aurait détourné, entre 1965-1986, 5 à 10 Milliards de $. •Les pays qui prennent des mesures pour lutter contre la corruption et promouvoir le respect de la légalité pourraient augmenter leur revenu national de 400 %. •La plupart des pays producteurs de pétrole connaissent généralement un niveau de corruption élevé (T.I., 2005). C’est aussi le cas pour les pays instables. •Parlements et partis, police et tribunaux sont perçus, partout dans le monde, comme les institutions les plus gangrénées par une corruption quotidienne généralisée, selon un nouveau rapport de l’ONG Transparency International (TI) publié jeudi 6 décembre 2007.

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