LA PRATIQUE DU COMMISSAIRE AUX COMPTES DANS LE SECTEUR AUTOMOBILE

LA PRATIQUE DU COMMISSAIRE AUX COMPTES DANS LE SECTEUR AUTOMOBILE

prise de connaissance générale 

La phase de prise de connaissance générale permet à l’auditeur comptable et financier de comprendre l’entreprise et l’environnement dans lequel elle évolue, d’évaluer les risques inhérents au secteur d’activités et aux caractéristiques générales de l’entreprise et d’identifier les cycles signifiants. A noter qu’un risque inhérent est la possibilité que le solde d’un compte ou qu’une catégorie d’opérations comporte des anomalies significatives isolées ou cumulées avec des anomalies dans d’autres soldes ou catégories d’opérations, nonobstant les contrôles internes existants’. 2 Selon les Normes CNCC 2-301 dans « Evaluation du risque et contrôle interne § 04 18 Cette phase est allégée lorsque la mission d’audit est récurrente, puisque l’auditeur peut s’appuyer sur les informations contenues dans le dossier permanent qu’il a constitué au cours des interventions des années précédentes. Néanmoins, il doit, de façon systématique, procéder à une actualisation de son évaluation des risques professionnels, en vue de décider du maintien de la mission. La présente phase également comporte, en association étroite avec l’évaluation du risque inhérent, une évaluation préliminaire du risque lié au contrôle pour déterminer le risque de non détection acceptable. Cette démarche permet à l’auditeur d’établir un plan de mission, qui contient notamment la description des risques identifiés, les cycles concernés et l’approche d’ensemble envisagée pour l’audit. A l’issue de cette phase, il établit la lettre de mission (annexe 1) adressée au dirigeant de l’entreprise auditée (généralement le Directeur Général), dans laquelle il expose les travaux qu’il a décidé de mettre en œuvre pour accomplir sa mission. 

Evaluation du système de contrôle interne

La phase d’évaluation du système de contrôle interne permet à l’auditeur d’évaluer les procédures et systèmes, manuels ou informatisés, utilisés par l’entreprise. Durant cette phase, il approfondit la première évaluation du contrôle interne qu’il a réalisée lors de la prise de connaissance générale de l’entreprise. Cette démarche lui permet de statuer définitivement sur la capacité des procédures en place à neutraliser les risques inhérents identifiés et d’en déduire les risques d’erreurs possibles sur les états financiers audités. L’évaluation des systèmes et des procédures comporte une description des systèmes, la réalisation de tests destinés à valider la compréhension de l’auditeur (tests de conformité) et la réalisation de tests des points forts de contrôle interne (tests de procédures ou de permanence) visant à s’assurer de leur fonctionnement. A l’issue de cette phase, l’auditeur détermine, conformément au modèle de gestion du risque d’audit global risque inhérent, risque de non maîtrise et de non détection), le niveau des contrôles substantifs nécessaires pour que le risque d’audit soit acceptable. 

Révision des comptes

La phase de révision des comptes comprend des procédures analytiques et des contrôles substantifs, dont l’ampleur est définie à l’issue de l’évaluation du contrôle interne. A l’issue de cette phase, l’auditeur a acquis une opinion sur le respect des assertions d’audit 19 qui sont des critères dont la réalisation conditionne la régularité, la sincérité et l’image fidèle que donnent de la réalité les états financiers. A noter que les contrôles substantifs désignent les procédures visant à collecter des éléments probants permettant de détecter des anomalies significatives dans les comptes. Ils sont de trois types: o Contrôles portant sur le détail des opérations et des soldes ; o Procédures analytiques; o Contrôles spécifiques. 

Finalisation et émission du rapport

La finalisation de la mission se décompose en quatre parties : La vérification de la qualité des informations fournies dans l’annexe aux états financiers L’examen des évènements postérieurs à la clôture ou post-clôture afin de s’assurer que ceux-ci ne sont pas susceptibles de remettre en cause l’opinion sur les états financiers; La communication de l’auditeur avec la gouvernance d’entreprise sur ses travaux et ses conclusions ; L’émission du rapport exprimant son opinion sur les comptes audités. NB : La gouvernance d’entreprise est comme l’ensemble des règles et procédures de direction, de gestion et de contrôle qui s’appliquent au fonctionnement de l’entreprise. La gouvernance d’entreprise se définit comme « les personnes ou les organes qui ont la responsabilité de définir la stratégie et les politiques de l’entité et qui sont impliqués dans la supervision et le contrôle des activités de celle-ci »3. Son objectif vise à instaurer un équilibre entre les pouvoirs conférés aux dirigeants, aux administrateurs, actionnaires, contrôleurs internes et externes. De l’adoption de règles de bonne conduite et d’une meilleure information et communication entre ces organes dépend l’équilibre des pouvoirs et l’efficacité du programme de cette gouvernance. 3 Selon la Norme CNCC 2-107, § 03, 20 1.1.2. 

Approche par cycle

Découpage par cycles L’approche par cycle réalise un découpage opérationnel de la mission d’audit : l’auditeur regroupe en effet les comptes qu’il doit auditer en sous ensembles correspondant aux principales fonctionnalités de l’entreprise. Nous pouvons retenir les cycles suivants: o Achats / fournisseurs ; o Immobilisations; o Ventes / clients ; o Trésorerie; o Fiscal o Social 

Déroulement de l’approche par cycle

 Dans chaque cycle de contrôle, l’auditeur met en œuvre la démarche par phase qui a été précédemment exposé. On y retrouve d’abord, une phase de prise de connaissance pour évaluer d’une manière générale le cycle en question et pour planifier la mission c’est-à-dire pour savoir qui doit être pris en premier lieu, suivi de qui ou de quoi après. Ensuite, les procédures analytiques et une évaluation du contrôle interne pour identifier les points forts et les points faibles constituant les risques à écarter et, enfin, une phase de révision des comptes qui consiste à vérifier, avec l’utilisation d’une méthode par sondage par exemple, les conformités des comptes par rapports aux conventions comptables de base (annexe II), normes internationales, principes fondamentaux et les réglementations en vigueur (annexe III). Les procédures analytiques sont des analyses de tendances et de ratios significatifs, comprenant l’examen des variations et des examens de cohérence avec d’autres informations pertinentes ou qui présentent un trop grand écart par rapport aux montants prévisibles.

Table des matières

Remerciements
Sommaire
Liste des tableaux et figures
Liste des abréviations
Avant-propos
INTRODUCTION
PARTIE 1 : CADRE GENERAL DE L’ETUDE
Chapitre 1 : Choix de la zone d’étude
Section 1 : Présentation du cabinet EXERTISE COMPTABLE
Section 2 : Présentation de la société auditée
Chapitre II : Théories et Méthodes
Section 1 : Cadre Théorique
Section 2 : Méthodologie
PARTIE II: PRATIQUE DU COMMISSARIAT AUX COMPTES
Chapitre III : Préparation de la mission d’audit légal
Section 1 : Préalable à l’audit
Section 2 : Planification et Programmation
Chapitre IV : Réalisation de la mission
Section 1 : Evaluation du contrôle interne
Section 2 : Contrôles substantifs
Section 3 : Rapport d’audit
PARTIE III: SUGGESTIONS D’AMELIORATION
Chapitre V: Résultats obtenus
Section 1 : Points forts et points faibles de la société
Section 2 : Risques de la société
Section 3 : Résultats sur les contrôles spécifiques à l’activité
Chapitre VI: Recommandations et impacts
Section 1 : Recommandations sur les faiblesses, sur le CI et sur les comptes
Section 2 : Recommandations sur les contrôles spécifiques
Section 3 : Impacts des recommandations
CONCLUSION GENERALE
Bibliographie/ Webograhie
Annexes

projet fin d'etude

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