La théorie traditionnelle du commerce international

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LE PHENOMENE DE LA MONDIALISATION

La modialisation, c’est un phénomène qui a pris de l’empleur depuis les années 80. Les écrits sur ce sujet sont aussi diverses que les points de vues des auteurs quand à son origine et sa définition. Certains auteurs affirment que « le processus de mondialisation se déploie sur plusieurs siècles et est encore loin de son point d’achèvement » (Alexis Direr). Elle se divise en deux vagues, la première vague est « la mondialisation de l’économie » qui a pour moteur : le commerce internationational ; la seconde vague se traduit par la « globalisation financière ».
Avant d’aborder les bases théoriques de la mondialisation de l’économie, définissons d’abord ce qu’est la modialisation. « Selon Stiglitz (La grande désillusion, p38) la mondialisation est l’intégration plus étroite des pays et des peuples du monde qu’ont réalisée, d ’une part la réduction des coûts de transport et des communications et d’autre part l’élimination des barrières artificielles à la circulation transfrontalière des biens, des services, des capitaux, des connaissances et, dans une moindre mesure, des personnes1».
Selon l’OCDE (2011), la modialisation est perçu comme étant «  » l’élargissement, l’aprofondissement, et l’intensification des interdépendances mondiales » s’entendent ici comme un processus géo-spaciale d’interdépendance et de convergence accrues favorisant le développement des sphères d’action mondiales et pan-régionales2 ».
La mondialisation est assimilé à la notion « d’internalisation » qui est défini dans le dictionnaire intitulé « DICTIONNAIRE D ’ECONOM IE ET DES SCIENCES SOCIALES » de C.-D. ECHAUDEM AISON comme suit : « Elargissement du champ d ’activité d ’une entreprise ou d’une économie au-delà du territoire national (,..).D e façon analogue, une économie s’internalise lorsqu’elle s’ouvre à l’étranger, tant pour ses oppérations commerciales que pour ces oppérations financières. L ’internationalisation est simultanement un processus favorable à la création des relations d ’interdependances économiques, et une évolution qui rend les économies plus dépendantes de leur environnement et de l’économie mondiale plus instable ». De cette définition, on peut caractérise la mondialisation comme étant une ouverture à l’économie mondiale qui est à son tour caractérisé par les flux commerciaux et les flux financières engendrant des relations d’interdependance et d’instabilités de l’économie mondiale.

La mondialisation de l’économie.

La modialisation de l’économie a suit un long processus dont le début remonte à plus de deux siècles passés pour devenir ce qu’elle est aujourd’hui. Plusieurs facteurs ont rendu possible cette mondialisation de l’économie. Les élements suivant entre dans le lot de ces facteurs : l’exportation des marchandises, l’industrialisation, les progrès techniques dans les domaines de transports, les flux des populations, l’essor de la télécommunication, l’abolissement des barrières commerciales et libération des marchés financiers, etc. A travers les intéractions qui existent entre ces différents facteurs, la mondialisation redessine peu à peu la vie sociale, économique, et culturelle du monde. Mais, la locomotive de cette machine qu’est « la mondialisation de l’économie » est assurée par le commerce international.
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, le volume des produits exportés à travers le monde n ’arrête pas d’augmenter.
La théorie du commerce international affirme que chaque pays est aventagé d ’acheter un produit à l’étranger se trouvant à meilleur prix au lieu de le produir sur place. Elle compte trois principaux modèles qui peuvent être classifié en deux (2) catégorises : les théories traditionnelles et nouvelles du commerce international. Les théories traditionnelles du commerce international sont :
– La théorie classique des avantages absolus d’Adam Smith et des avantages comparatifs proposée par David Ricardo ;
– la théorie des dotations en facteurs de production ou le modèle HOS ; E t ceux des nouvelles sont:
– la théorie des rendements d’échelle croissant (rendements d’échelle interne et externe)
– et la théorie de la concurrence imparfaite (celle de la concurrence monopolistique). Les deux dernières théories abandonnent le cadre d’analyse de la concurrence pure et parfaite.

La théorie traditionnelle du commerce international.

Cette théorie se divise en deux principaux modèl, à savoir le modèl classique d’Adam Smith et de D .Ricardo d’une part, et le « modèl des proportions de facteurs d’Heckscher- Ohlin-Samuleson » d ’autre part.

Le modèle de l’avantage absolu d’Adam S mith.

Selon ce modèl « tout pays a intérêt à se spécialiser dans les productions pour lesquelles il dispose d’un avantage absolu, c’est-à-dire dont les coûts de production sont inférieurs à ceux de tous les autres pays 3 ». Le pays qui détient un avantage absolu sur un quelconque secteur d’activité, selon cette théorie, n ’est donc pas susceptible d’être concurencé par un autre pays d’où l’intérêt de se spécialiser. Si chaque pays se spécilise dans la production des biens dont il a l’avantage absolu, la production mondiale serait optimale. Il y aura beaucoup plus de biens disponible et à moindre coût. L ’exemple suivant illustre bien cette théorie : s’il y a deux pays A et B produisent tous les deux (2) des produits X et Y. Supposons que les deux pays ne participent pas encore aux commerce (c’est-à-dire en situation d ’autarcie). Le pays A produit dix (10) unités de X et deux (2) unités de Y à une heure de travail et ; de son côté, le pays B produit cinq (3) unités de X et six (7) unités de Y à une heure de travail. Ce qui signifie que, sur les machés du pays A, 10 unités de X s’échangent contre travail, s’élève à hauteur de 13 unités pour le bien X et 9 unités pour le bien Y. Sur cet exemple, c ’est le pays A qui est le plus efficace dans la production des biens X et dispose un avantage absolu. Par contre, pour la production des biens Y, c ’est le pays B qui est le plus efficace et dispose, de son côté, l’avantage absolu dans sa production. Si les deux pays se spécialisent dans la production des biens dont ils ont un avantage absolu et participent à l’échange. Premièrement, la production mondiale augmenterait pour atteindre, pour les biens X 20 unités contre 13 auparavent et 12 unités pour les biens Y contre 9. Deuxièmement, sur les marchés mondial 10 unités de X s’échangent contre 6 unités de Y : cela représente pour le pays A, un gain supplementaire de 4 unités des biens Y ; et pour le pays B, un gain de 7 unités supplementaires des biens X. Grâce à la spécialisation et la participation à l’échange, les deux pays ont pu augmenter leur gain respectif donc de bien-être de leur population.
Adam Smith explique ainsi la nécessité de mettre en place une division internationale du travail. Alors que cette expliquation se heurte à un problème très important qui est la question de savoir comment un pays pourrait-il trouver de l’intérêt à la spécialisation et à l’échange s’il ne détient pas aucun avantage absolu sur tous les produits? Et comment les pays qui produisent des biens à faible rendement pourraient-ils se financer afin d ’acheter les produits qui leur manque et qui sont parfois très coûteux ?
D. Ricardo apporte autre expliquation de la division internationale de travail qui tient compte du problème posé par l’expliquation d’A. Smith.

La théorie des avantages comparatifs de D. Ricardo.

Pour le modèl préconisé par D. Ricardo, dont plusieurs penseurs se réfèrent, est que chaque pays participe au commerce dans le but de tirer bénéfice de leur différence réciproque. Selon Ricardo, le fait pour un pays de ne possedant aucaun avantage absolu pour tous les produits par rapport à un pays partenaire ne signifie pas qu’il n ’obtient pas des gains à l’échange. Il a toujour intérêt à participer au commerce en se focalisant dans la production des produits dont il maîtrise le mieux (produite à moindre coût où l’avantge est le plus grande) où le désavantage est le moindre.
Cette modèle ne tient compte que du travail comme facteur de production. Dans son ouvrage intitulé « Principe de l’économie politique et de l’emploi » de 1817, Ricardo prend l’exemple de deux pays : le Portugal et l’Angleterre. Dans son explication, Ricardo prend l’exemple de deux produits dont les deux pays étudié produisent tous deux du vin et de drap4. Le tableau ci-après illustre cet exemple :
Selon la théorie des avantages absolus, il n ’y a de l’échange que dans le cas où les deux partenaires disposent chacun un avantage absolu dans les produits échangés. Alors qu’ici, l’Angleterre ne possède aucun avantage absolu dans les deux produits. Donc, si l’on suit la théorie de l’avantage absolu, il n ’y a pas de possibilité d ’échange entre les deux (2) pays. Or, Ricardo est contre cette idée de l’échange fondé sur cette théorie et il prouve qu’il est toujour bénéfique d’échanger même si le pays ne dispo se pas de cet avantage.
Le résultat sorti de ce tableau indique que l’Angleterre ne dispose aucun avantage absolu sur les deux produits. Mais, il a un avantage relatif dans la production du drap comparé à celle du vin. Dans ce cas, il devrait se spécialisé dans cette production. Quand au portigal, il détient un avantage absolu sur les deux produits. Même s’il dispose de l’avantage absolu sur les deux produits, il est quand même plus avantagé s’il ne produit que le vin, d ’où son int érêt à se spécialiser dans ce produit.
Si les deux pays se spécialisent dans la production des biens dont ils ont de l’avantage comparatif, ils auront besoin moins d’hommes pour obtenir le même niveau de production et même plus. Les deux pays pourront consommer la même quantité de drap et de vin, mais leurs coûts difère. Pour le Portugal, en participant à l’échange, il disposerait sur son marché 1000 m de drap et 1000 l de vin avec moins d’effort (le travail de 160 hommes contre 170 hommes en autarcie). Pareil pour l’Angleterre, desormais il n ’a besoin que le travail de 200 hommes contre 220 hommes auparavent pour satisfaire ses besoins. Le tableau suivant donne le résultat de cette spécialisation :
Cette modèle ricardienne se base spécialement sur les différences téchnologiques des pays participants. Ainsi, tous les pays participant aux commerces mondiaux sont gagnants. Il faut remarquer que Ricardo n’envisageait pas la possibilité d’un échange entre les nations que dans ce cadre.
Ainsi, Ricardo demontre sa théorie de l’avantage comparatif. Si le modèle ricardienne se base sur les différences technologiques, de son côté, le modèle de Heckscher-Olin-Samuelson, qui n ’est que le prolongement de la théorie des avantages comparatifs de D.Ricardo, se base sur « la diversité des dotations en facteurs » des différents pays.

Le « modèl des proportions de facteurs d’Heckscher-Ohlin-Samulson »

Cette modèle est appelé « la théorie des dotations factorielles » ou « le modèle HOS ». Le modèle se situe dans le prolongement du modèle des avantages comparatifs de Ricardo développée par Heckscher en matier de commerce international, puis repris par Bertil Ohlin en introduisant le mecanisme des prix aboutissant à la conclusion que le commerce international « est fonction de la rareté relative des facteurs de production5 ». Et par la suite, cette théorie est développée par Paul Anthony Samuelson pour donner le « modèle HOS » qui dit que les échanges entre les pays n’ est pas le produit des caractéristiques propre de chaque pays c’est-à-dire ceux que chaque pays dispose en abondance (Avantage absolu) ou qu’il peut le produire plus facilement par rapport aux autres pays, mais à des différences dans leurs dotations en facteurs de production respectif.
Selon les trois économistes de cette modèle, qui sont Elie Hecksher, Bertil Ohlin et Paul Samuelson, « chaque pays doit se spécialiser dans la production économique en fonction des facteurs dont il dispose en plus grande quantité : richesse en matières premières, travail ou capital6 ».
Ainsi, cette modèle suppose que les échanges internationales doivent méner à « importer » les biens ou facteurs en quantité limité ou rare au niveau laucale et à « exporter » ceux qui sont en abondance à l’intérieur de chaque pays.
C ’est cette théorie qui pose le fondement de « la division internationale de travail ». Selon toujours Samuelson, à terme cette processus aboutira à l’égalisation des facteurs de production de tous les pays participants aux échanges mondiaux.
Si les théories traditionnelles du commerce internation puisaient leur base dans les avantages absolus d’Adam Smith et des avantages comparatifs de D .Ricardo dont les postulats sont : la concurrence pure et parfaite et l’hypothèse des rendements d’échelle constante. Par contre, les nouvelles théories du commerce internation quand à eux se distinguent des prémiers par leur hyposes de rendement croissant et la concurrence imparfaite mais gardent tout de même la théorie des avantages comparatifs (c’est-à-dire la diversité des ressourses ou dotation factorielle et les différences en matières de technologie).

Les nouvelles théories du commerce international.

D ’après les études empiriques, les échanges commerciaux ne s’effectuent pas selon les dire des théories traditionnelles d’où l’émergence des nouvelles théories du commerce internationale.

La théorie du rendement croissant.

La théorie du rendement d’échelle croissant est la remise en cause de l’ancienne théorie du commerce internationale dite traditionnelle qui postule que le rendement d’échelle est constant. Cette théorie est pure et simple endosénéisation de la « spécialisation internationale » dans la théorie du commerce. Cette théorie se base sur ce qu’on appelle « l’économie d ’échelle ». Deux cas peuvent se présenter : rendement d’échelle interne et le rendement d’échelle externe (Milan VUJISIC)7.
La théorie du rendement d’échelle interne affirme que la taille d’une entreprise joue sur ses productivités. Ainsi, une entreprise de taille plus importante serait plus productive par rapport à une entreprise de moindre taille car les coûts de production diminuent avec la taille de l’entreprise. Et donc, s’il y a deux pays possèdant chacun deux entreprises dont la taille sont supériurs les uns des autres dans deux domaines repectifs, ils ont donc intérêt à se spécialiser sur ceux dont ils ont de l’avantage com paratif généré par l’existence du rendement d’échelle.
En ce qui concerne la théorie du rendement d’échelle externe : ce rendement d’échelle externe existe s’il y a un effet de dimension favorable ou positive due au secteur d’activité de l’entreprise ou du pays. Dans ce cas de figure, les pays qui participent à l’échange sont tous bénéficiaires du fait de l’économie d ’échelle gagné par la spécialisation d e chaque pays et que les produits vendus sur les marchés auront des prix beaucoup plus abordable qu’auparavent.
Selon Paul R. Krugman « si les rendements sont croissant, la spécialisation internationale trouve d’autres fondements, chaque pays pouvant rechercher dans la spécialisation un moyen de bénéficier des économies d’échelle, ce qui explique un commerce intra-branche entre pays de niveau de développement analogue. Deux pays peuvent avoir intérêt à produire, l’un des battéries et l’autre des carburateurs pour chacun, l’augmentation de la taille des marchés permet des économies d’échelle : c’est ainsi que la France et l’Allemagne développent des échanges intra-branche, dans la branche automobile »8. Krugman explique que même pour deux pays qui ont à peu près le même niveau de développement, la spécialisation de l’un et de l’autre dans les secteurs ou domaines ou même dans des tâches dont il a des rendements croissant leur sera bénéfique pour tous les deux.
Donc, la spécialisation et l’échange ou le commerce internationale qui générent l’avantage com paratif due à l’existence de « l’économie d ’échelle ». Ce qui explique sa qualification de « théorie endogène ».

La théorie de la concurrence imparfaite.

Selon cette théorie, les hypothèses de la concurrence pure et parfaite comme l’homogénéité des produits, les multiplicités des offreurs n ’expliquaient pas les échanges entre les nations. Dans le cadre d’analyse de l’économie réelle, il n ’y a pas de concurrence pure et parfaite, c ’est plutôt la « concurrence monopolistique » qui existe. Alors, selon ce modèle, les produits se trouvant sur les marchés sont de caractéristiques différentes et sont souvant substituables. Ce modèle a été mise à jour par Edwar Hasting Chaberlin (1933) et repris plus tard par Krugman en 1979 pour expliquer la similarité des biens qui sont échangé sur les marchés9. A cette occasion, Krugman a introduit le concept de « demande de variété » dans son analyse.
Cette modèle repose sur l’hypothèse selon laquelle chaque firme se trouvant sur le marché se comporte toute en monopoleur. « Par exemple, Volkswagen a le monopole de la G olf tandis que Peugeot détient le monopole de la 307. Les deux entreprises sont concurrentes sur le marché de l’automobile, mais au lieu de produire le même bien sur ce marché elles développent des variantes originales de ce bien10 ». La demande de ces biens est fonction des quantités, du nombre des variétés disponibles et des prix sur le marché. Au fur et à mesure que d’autres firmes pénètrent le marché, les entreprises monopoleurs sont forcées de reduire leur profit et de se comporter en situation de concurrence. Donc, plus de bien-être pour les consommateurs. Les entreprises faibles sortent du marché.
Les hypothèses des théories du commerce internat ionnale, que se soit de l’anncienne théories ou celle des nouvelles théories soulèvent tous l’intérêt de se spéciliser pour les pays participants aux commerces. Ils proffessent tous les bienfaits des échanges et donc l’origine du libre-échange. Mais quand est-il de la globalisation financière ?
Section II- La globalisation financière.
Depuis les années 70, le monde occidental a ouvert peu à peu ses frontières aux flux des capitaux à commencer par les Etats-Unis en 1974 par la suppression des contrôles sur les mouvements des capitaux ; puis, suivit par le Rayaume-Uni en 1979, l’Europe occidental, les scandinaves et le Japon à la fin des années 1980. Et ensuite, cette ouverture s’est étendue dans les pays en développement forcé de se conformer aux « consensus de W ashington », largement défendu par les institutions financières internationaux (FMI et Banque Mondiale), à la fin des années 8011 . Actuellement, présque tous les pays du monde ont ouvert ses frontières aux mouvements des capitaux.

Définitions

La « globalisation », c’est le terme en anglais qui désigne « le phénomène de la mondialisation ». Ce terme globalisation est défini comme suit : « Globalisation signifient d’une part l’intégration des productions et l’interconnexion des marchés de biens et de services et des marchés financiers au plan mondial, et d’autre part la définition de la stratégie des acteurs et des entreprises au plan mondial également 12».
Le terme globalisation selon melchior est conditionné par un marché qui doit être considéré comme « totalité 13 », libérer de plus en plus des contraintes de règlementations étatiques. Ce terme englobe les deux sphères : réelle et financière.
D ’après ces définitions ci-dessus, la globalisation est :
• Un phénomène car elle s’impose comme réalité que les pays du monde ne peuvent s’en passer outrement d’elle ;
• Une intégration de production et interconnection des marchés. Cela signifie, d’une part, que le monde assiste de plus en plus à un regroupement (phénomène de concentration) sous une direction des unités de productions participantes aux stades successifs de la production d’un bien ; et d’autre part, une interdépendance gradissante des marchés des biens, des sevices et des financiers ;
• Une définition de stratégie : dans une économie globalisée, les paramètres des stratégies d ’une entité ne sont plus définie au niveau national mais à l’échelle mondiale ;
• Une « totalité » : le marché reste la seule mecanisme de régulation des différentes activités. Quant à la « globalisation financière », Hugo PHILIP la définie comme suit : « la globalisation financière est la mise en place d’un marché unifié des capitaux au niveau mondial. Cela signifie que les entreprises multinationales industrielles ou financières peuvent emprunter ou placer des capitaux sans limites ou elles le souhaitent, quand elles le souhaitent, en utilisant tous les instruments financiers existants14 ».
En outre, la globalisation financière est définie comme « un phénomène qui se matérialise par la transformation des institutions financières, des techniques et des pratiques financières aboutissant à l’unification des marchés de capitaux15».
La globalisation financière a comme origine ce qu’on appelle « la règle de trois D 16 ».
Ces règles sont :
• le décloisonnement des marchés : est caractérisé par « l ’éclatement des compartiment préexistants ». C ’est l’émergence des banques universelles, il est de plus en plus difficile de distinguer une banque d ’investissement et une banque commerciale du fait de la propagation de ce phénomène ;
• la dérèglementation : elle est un phénomène multiforme qui a commencé aux Etats-Unis par la permission donnée aux banquiers de dérroger aux règles de séparation des comptes à vue et des comptes à termes, puis la possibilité donnée aux banquiers de proceder à des virements automatiquement des comptes à vue de leur client aux comptes à termes et les comptes de parts sociales. Ces dérèglementations ont été renforcées par la pratique des autorités monétaires américainnes de contrôler la base monétaire et la libéralisation des taux d’interêt. Ce phénomène a favorisé l’émergence et la prolifération de multiples nouveaux produits financiers qui à son tours de pousser de plus en plus le phénomène de décloisonnement.
• Et en fin, la désintermédiation : c’est le fait de privilégier les financements directs sur les financements indirects. Ces financements directs s’effectuent aux moyens de l’émission des titres par l’intéressé sur les marchés des capitaux.

Les acteurs

Il y a plusieurs acteurs de la globalisation financière. Ils sont entre autres : les firmes multinationales, les investisseurs du marché financiers, les organisations « citoyennes », la Banque mondiale, le Fonds monétaire international.
Huwart, J.-Y. et L. Verdier décrit dans « la mondialisation : origines et conséquences » que les firmes multinationales d’un côté sont considérées comme des « vecteurs de croissances et d’activités économiques, génératrices d’emplois, d’innovations, de transferts de technologie ». Mais aussi, la plupart du temps, ces firmes sont comme des exploitants des ressources au dépends des populations riverains et de l’environnement, et elles sont vues aussi comme des « puissances financières démesurée échappant au pouvoir politique ».

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : LA MONDIALISATION ET L’INTEGRATION REGIONALE
CHAPITRE I : LE PHENOMENE DE LA MONDIALISATION
Section I : La mondialisation de l’économie
1. La théorie traditionnelle du commerce international
2. Les nouvelles théories du commerce international
Section II- La globalisation financière
1. Définitions
2. Les acteurs
3. Les risques et les opportunités de la globalisation financière
4. La dynamique du développement des marchés financiers internationaux
CHAPITRE II- L’INTEGRATION REGIONAL
Section I : L’origine du concept « intégration régional » et son essence
1. Le régionalisme
2. Définition de d’intégration régionale
3. Les differentes forment d’intégration :
Section II : Les étapes de l’Intégration régional
1. L’intégration économique(Régionale) selon Bela Balassa
2. La forme classique de l’intégration régionale :
Section III : Les risques et opportinuités que présentes l’IR
PARTIE II :LES REALITES SUR L’INTEGRATION REGIONALE : Cas de Madagascar dans le COMESA et la SADC
CHAPITRE III : GENERALITES SUR LE COMESA ET LA SADC
Section I : Généralités sur le Marché Commun de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique de l’Australe (COMESA)
Section II- Généralité sur la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC)
CHAPITRE IV- L’ANALYSE COMPARATIVE DES ECHANGES COMMERCIAUX ENTRE MADAGASCAR ET LES DEUX BLOCS REGIONAUX
Section 1 : L’analyse des flux des échanges commerciaux avec les deux blocs :
Section II- Les tendances des exportations et les balances commerciales de Madagascar de 2001 à 2013 avec les deux(2) CER
Section III- Evaluation théorique des opportunités de Madagascar sur les marchés de la SADC et
du COMESA
CHAPITRE V : ANALYSE DES PRINCIPAUX PRODUITS EXPORTES ET IMPORTES PAR MADAGASCAR
Section I : La potentialité d’effet d’entraînement de ses exportations
Section II : Le point sur le détournement de commerce
1. Les ratios des importations totales des marchandises de Madagascar venant des deux blocs et du reste du monde par rapport à son PIB
2. L’hypothèse « d’anti-monde »
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE

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