L’activité économique

L’activité économique se divise en trois secteurs : primaire, secondaire et tertiaire.

Secteur primaire

L’agriculture et l’élevage rassemblent le plus important effectif de population active à Madagascar ; néanmoins dans la capitale ce secteur d’activité est moins important et ne regroupe qu’environ 16% de la population de celui-ci.

Secteur secondaire

Antananarivo et Antsirabe sont les pôles de l’industrie malgache. En effet, plus de la moitié des unités industrielles de Madagascar sont concentrées dans ces deux villes. Ainsi pour ce qui est de la capitale, on distingue quatre zones industrielles situées aux sorties de la ville:  Route de la digue à l’ouest; 8  Zone Sud, le long de l’avenue Général Ratsimandrava sur la RN7 suivi par le lotissement Forello à Tanjombato;  Zone Nord, sur la route des hydrocarbures ;  Zone Nord-Ouest, Ankazomanga Andraharo, vers Ambohimanarina. Ces zones englobent diverses branches d’activités allant du Bâtiment et Travaux Publics aux travaux de cuir et de la chaussure, en passant par l’agro-alimentaire (rizière, huilerie, conserveries, biscuiteries, boulangerie, etc.),le textile, la métallurgie, les produits chimiques, le bois et ses dérivés, le tabac, etc. A noter également l’essor considérable des entreprises franches gérées par des investisseurs étrangers et destinées aux produits d’exportation de masse. Au total, les activités industrielles et artisanales de la ville comprennent plus de 1000 unités et emploient plus de 70 000 personnes.

Secteur tertiaire

En termes de commerce, la capitale est considérée comme le carrefour de l’économie marchande de l’île et le principal centre de distribution des produits importés. On y trouve alors les grands marchés hebdomadaires (Mahamasina et Andravoahangy), lieux de transactions directes ou indirectes entre producteurs et collecteurs, détaillants et consommateurs portant sur des produits extrêmement variables. S’ajoutent à cela, les grands centres commerciaux qui augmentent en nombre depuis quelques années. De plus, la ville abrite les sièges de tous les ministères et institutions financières internationales de Madagascar. Enfin, en ce qui concerne le tourisme, Antananarivo compte pas moins de 36 sites touristiques parmi lesquels les tombeaux royaux et le Rova Manjakamiadana. A ces sites, s’accompagnent des infrastructures de séjour et d’accompagnement ainsi que des agences de voyage qui font de la ville un centre de propagation des flux touristiques régionaux et un centre de tourisme d’affaires.

Grandes lignes sur le Vème arrondissement

Pour sa part, le cinquième Arrondissement compte actuellement 342 091 habitants (27%). Soit une densité fortement élevée par rapport à la moyenne nationale qui est de l’ordre de 36 habitants au km². Toutefois, la répartition de la population est plutôt inégale dans chaque Fokontany. 9 Il présente aussi une diversité des activités de la population, la participation des différents secteurs dans l’économie du cinquième Arrondissement avec 21,37% de la population se trouvant dans le secteur primaire, 16,43% dans le secteur secondaire et enfin 42,01% dans le secteur tertiaire. En matière d’éducation, le cinquième Arrondissement est bien riche en infrastructures scolaires. Il est en effet doté de 103 établissements scolaires publics et privés tout niveau confondu. Il compte aussi 03 dispensaires publics et 03 dispensaires privés. Concernant l’alimentation en eau potable, elle est assurée par les réseaux de distribution de la JIRAMA, assurant par la même occasion l’alimentation en électricité. De plus, le quartier d’Ivandry avec ses environs est actuellement considéré comme étant une zone résidentielle calme où siège de plusieurs infrastructures de hauts standings à usage d’habitation.

.Justification du projet

La forte croissance de la population ajoutée à l’exode rural a beaucoup influencé nombreux domaines notamment dans le logement. Depuis quelques années les investissements directs étrangers entrants n’ont cessé d’augmenter dans le secteur du bâtiment si nous ne citons que le bâtiment « Alexandra » à Ivandry ou « Le Patio »à Ankadimbahoaka. Tout cela amène à conclure que malgré la crise que traverse le pays, la construction immobilière à Madagascar tend indubitablement vers la bonne voie. Actuellement, les grandes entreprises investissent plus dans la construction de bâtiments à plusieurs étages pouvant accueillir un nombre important d’appartements dans la capitale. Le but d’un tel projet étant de répondre aux demandes de logements qui ne cessent d’augmenter de plus il est constaté que la majorité des immeubles à usage d’habitation dans la capitale sont vieux et ne suivent plus les normes de sécurité et de confort actuelles surtout pour accueillir des familles cherchant des standings élevés. De plus, le manque d’espace constructible dans la capitale constitue un obstacle dans le domaine de l’immobilier ; en conséquence, le choix de construire des appartements est le mieux adapté du fait que ce type de construction permet d’abriter plus de familles sur moins de terrain qu’il n’en faudrait si l’on avait recours aux maisons individuelles. Un autre point avantageux du projet est que le site est localisé à Alarobia, à proximité d’Ivandry qui est devenu depuis quelques années un quartier résidentiel très prisé des promoteurs 10 immobiliers de hauts standings. D’autant plus que le quartier d’Ankorondrano et d’Andraharo aux alentours du site sont de principaux quartiers d’affaires et zones commerciales de la capitale. Le quartier dispose alors d’un fort développement des infrastructures tel qu’on peut envisager à un certain temps comme parmi les grands centres urbains. En outre, les réseaux de circulation existant sur le site permettent d’assurer un déplacement rapide. Enfin, d’un point de vue urbanisation, un tel projet contribuerait positivement à l’embellissement du quartier d’implantation.