L’ALIMENTATION DES ÉLÈVES A L’ECOLE

L’ALIMENTATION DES ÉLÈVES A L’ECOLE

Programme d’alimentation scolaire au Sénégal 

quelques caractéristiques de base Les cantines scolaires constituent un élément fondamental de la stratégie d‟élargissement de l‟accès et d‟amélioration de la qualité de l‟éducation. Elles permettent aux enfants habitant des localités éloignées des écoles de parcourir moins de distance en faisant moins d‟effort journalier. Les cantines contribuent également à l‟amélioration de la valeur nutritionnelle de l‟alimentation des élèves et, par conséquent, de la santé de ces derniers. Fort de ce constat, le Gouvernement du Sénégal s‟est engagé, avec l‟appui de ses partenaires, à doter progressivement les écoles de cantines fonctionnelles. Les cantines scolaires constituent, entre autres, l‟activité à travers laquelle le Programme alimentaire mondial appuie le secteur de l‟Éducation au Sénégal. Cet appui ce fait conjointement avec la collaboration du ministère de l‟éducation en charge de l‟enseignement primaire. L‟objectif visé est que progressivement le gouvernement du Sénégal soit en mesure de prendre en charge entièrement la nourriture scolaire qui est un intrant essentiel de succès des élèves, en particulier, et de meilleures performances du système éducatif, en général. 1.1.3.1. Intervention conjointe du Ministère de l’éducation et du PAM au Sénégal Le Gouvernement du Sénégal et les PAM ont toujours mis au premier plan les programmes de cantines scolaires comme un moyen efficace d‟accès à l‟éducation et d‟amélioration de sa qualité. L‟ancienneté des programmes de cantines scolaires constitue une parfaite illustration à cet engagement du PAM et du Gouvernement du Sénégal de faire de l‟alimentation à l‟école un moteur des progrès scolaires en milieu rural. En effet, le PAM intervient au Sénégal dans les secteurs de l’éducation, de la santé et du développement rural depuis les années 60. C‟est effectivement en 1963 qu‟un Service de cantines scolaires a été créé au Sénégal. Il est par la suite suivi en 2002 de la Cellule d‟orientation de gestion des cantines scolaires puis la Division des cantines scolaires en Avril 2009 (Division des cantines scolaires, 2011). L‟encadré suivant présente les différentes dates de création de ces différentes structures et de nomination de leurs responsables. Toutefois, les interventions s‟opèrent autour de deux programmes principaux : – le Programme Pays (PP) 10451.0 (2007-2011) ; – le Programme d‟Interventions prolongées de secours et redressement (IPSR) 10612.0 (2008-2009 et suivants). Ces programmes sont élaborés conformément au Plan-cadre des Nations unies pour l‟aide au développement (UNDAF) programmes fondés sur le projet du nouveau Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP ; 2006-2010) du Gouvernement du Sénégal et des Objectifs du millenium pour le développement, en étroite concertation avec le Gouvernement et les autres parties prenantes. Sur la période de 2007 à 2011, le Programme-pays cible 960 000 bénéficiaires (dont près de 200 000 pour les cantines scolaires). Les interventions spécifiques (IPSR) sont constituées de deux volets œuvrant pour le « Relèvement après le Conflit en Casamance Naturelle » en assistant les populations vulnérables affectées par les mauvaises récoltes et pour « lutter contre les impacts de la hausse des prix au Sénégal ». Les bénéficiaires de l‟IPSR en 2010 sont estimés à 1 350 000 dont 400 000 pour les cantines scolaires.  Les « cantines scolaires » ou « Vivres pour éducation (VPE) » constituent l‟activité à travers laquelle le PAM appuie le secteur de l‟éducation au Sénégal. Cette intervention vise à assurer aux élèves une alimentation régulière et à favoriser l‟accès des enfants à une éducation de base de qualité, en particulier, les filles. Elle vient ainsi en appui au Gouvernement dans la réalisation de la scolarisation universelle de tous les enfants d‟ici l‟an 2015 qui constitue l‟un des objectifs visés par le Programme décennal de l‟éducation et de la formation (PDEF) et les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Les « cantines scolaires » font également partie des interventions spécifiques du PAM visant à renforcer la cohésion sociale et le retour à une vie normale des enfants déplacés ou retournés en Casamance, et à répondre aux impacts de la hausse des prix au Sénégal, en lien avec le Plan Social d‟Urgence mise en place par le Gouvernement en septembre 2008. En effet, en plus de contribuer à l‟amélioration de l‟accès et de la qualité de l‟éducation (augmentation du taux de scolarisation et du taux de fréquentation dans les écoles assistées), les cantines scolaires constituent un puissant filet de sécurité alimentaire pour les familles et contribuent, dans les zones les plus vulnérables, à assurer une alimentation régulière des élèves. Au Sénégal, dans le cadre de son programme des cantines scolaires réalisé en coordination avec le système des Nations unies et en étroite collaboration avec le Gouvernement à travers le ministère de l‟Éducation, le PAM fournit, chaque jour, un repas à plus de 260. 000 enfants dans 1100 écoles du pays. Quelques 115 000 élèves des régions de Kaolack, Fatick et Tambacounda reçoivent désormais des repas, et le programme prévoit d‟étendre la distribution à 120 000 élèves supplémentaires, dans 350 écoles de la Casamance, au sud du pays.

Les objectifs stratégiques du programme des cantines scolaires

Le programme des cantines scolaires est piloté par le PAM, en collaboration avec le ministère de l‟éducation nationale. Ce partenaire vise différents objectifs au Sénégal. Les plus déterminants sont : – réduire la faim chronique et la dénutrition avec, comme but, de relever le niveau de l’éducation, de la nutrition et de la santé de base, grâce à une aide alimentaire et nutritionnelle et à des outils ; – remettre sur pied les communautés et reconstituer leurs moyens de subsistance après un conflit ou une catastrophe ou dans les périodes de transition ; – destinés à protéger la sécurité alimentaire et nutritionnelle ;- renforcer les capacités des pays pour lutter contre la faim, notamment, grâce à une stratégie de transfert des responsabilités et aux achats locaux. Plus spécifiquement, le PAM vise à : – assurer la sécurité alimentaire pour les élèves des écoles assistées par le PAM, en constituant un filet de sécurité alimentaire pour les ménages pauvres ; – améliorer le taux de scolarisation des garçons et des filles dans les écoles élémentaires et maternelles assistées par le PAM ; – améliorer l‟assiduité des garçons et des filles dans les écoles élémentaires et maternelles appuyées ; – réduire les disparités entre les garçons et les filles dans ces écoles ; – encourager les populations à regagner leurs foyers et à rétablir les moyens de subsistance et l’autonomie des populations dans les zones affectées par le conflit en Casamance ; – améliorer la capacité du Gouvernement à élaborer et à gérer un programme national d‟alimentation scolaire dans le contexte de la promotion du Paquet Educatif Essentiel (PEE) et en vue d‟un retrait progressif du PAM.

Développement des cantines scolaires

Depuis leur mis en œuvre, les programmes de cantines scolaires ont connu une développement fulgurant. Cela s‟est concrétisé à travers les nombreux projets et initiatives dans ce domaine depuis 1963. Ces projets ont faits interagir différents acteurs, et bénéficié de l‟appui de plusieurs partenaires hormis le PAM. On peut citer dans ce cadre la JICA (Agence japonaise de coopération internationale), la FAO et l‟ONG Counterpart international. Les cibles et les périodes d‟interventions sont très diverses. Le tableau ci-dessous permet de retracer l‟ensemble des projets et programmes d‟alimentation scolaire à partir de 1963.

Zones d’intervention et populations ciblées

Initialement, l‟appui du PAM au secteur de l‟éducation à travers les cantines scolaires a touché les régions de Fatick, Kaolack, Tambacounda et Matam (dans le cadre du Programme Pays 2007-2011) et les régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou (dans le cadre des IPSR successivement menées depuis 2003 en Casamance Naturelle). Dans le cadre du plan d‟action, le PAM a renforcé le programme « cantines scolaires » dans ses zones d‟intervention initiales telles les régions de Fatick, Kaolack, Kaffrine, Tambacounda, Kédougou, Matam, Ziguinchor, Kolda et Sédhiou considérées comme prioritaires et l‟a étendu aux régions de Diourbel, Louga et Thiès. Le programme touche ainsi 12 régions (sur les 14) au Sénégal. Ainsi, le nombre d‟élèves des établissements primaires et préscolaires appuyés par le PAM est passé a presque doublé en passant de 326 873 (en 2008) à 565 560 élèves (en 2009). La politique d‟implantation de cantines a connu des progrès notoires ces dernières années, surtout dans les zones en insécurité alimentaire. Cet accroissement est rendu possible, grâce aux efforts conjoints du PAM et du ministère chargé de l‟enseignement élémentaire et des partenaires comme la Contrepartie Internationale. En effet, trois types de cantines scolaires sont opérationnels au Sénégal. Il y a d‟abord, les cantines du PAM, ensuite celles de l‟Etat à travers la Division des cantines scolaires du Ministère de l‟enseignement élémentaire. Enfin, on peut dénoter les programmes de cantines scolaires de Counterpart International (CPI), spécifiquement dans la région de Matam. La contribution du PAM dans le développement des programmes de cantines au Sénégal demeure, cependant, la plus remarquable de toute. Il constitue le principal bailleur des cantines scolaires, même l‟objectif à long terme est un inversement des tendances à la plus grande charge du Gouvernement du Sénégal. Le tableau ci-dessous montre la tendance des effectifs d‟élèves bénéficiaires de programmes de cantines scolaires entre 2007 et 2009. 

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
0.1. Contexte et problématique
0.2. Questions et objectifs de la recherche
0.3. Importance théorique et pertinence de la question principale de recherche
0.4. Hypothèses de recherche et démarche méthodologique
0.5. Plan de la thèse
Chapitre I. LIENS ENTRE ALIMENTATION À L’ÉCOLE ET PERFORMANCES SCOLAIRES : LES ENSEIGNENENTS DES ÉVALUATIONS D’IMPACT
Introduction…
1.1. Généralités sur les programmes d’alimentation en milieu scolaire
1.1.1.Fondements de l‟alimentation scolaire
1.1.2. Présence du Programme alimentaire mondiale (PAM) dans le monde
1.1.3.Programme d‟alimentation scolaire au Sénégal : quelques caractéristiques de base
1.2. Lien entre programme de nutrition à l’école et performances scolaires : revue de la littérature sur les travaux existants
1.2.1.Nature de l‟intervention
1.2.1.1. Programmes d‟alimentation à l‟école
1.2.1.2. Programmes de déparasitage et de supplémentation nutritive
1.2.1.3. Programmes d‟octroi de ration alimentaire aux ménages
1.2.1.4. Programmes de transfert direct d‟argent aux ménages
1.2.2.Population bénéficiaire
1.2.3.Taille d‟échantillon utilisée
1.2.4.Durée d‟exposition au traitement
1.2.5.Méthodologie adoptée et types de données utilisés
1.2.6.Diversité des effets recherchés
1.3. Principales limites des travaux existants
Conclusion
Chapitre II. DISPOSITIF D’EVALUATION EXPÉRIMENTALE DES IMPACTS DES CANTINES SCOLAIRES DANS LES ÉCOLES RURALES SÉNÉGALAISES
Introduction
2.1 Protocole expérimental
2.1.1 Description générale de l’intervention
2.1.1.1 Présentation et caractérisation de la zone d‟intervention
2.1.1.2 Rôles des acteurs impliqués
2.1.1.3 Nature de l‟intervention et dotation alimentaire
2.1.2 Échantillonnag
2.1.2.1 Ciblage des régions
2.1.2.2 Mode de désignation des écoles éligibles
2.1.2.3 Sélection des écoles de l‟échantillon
2.1.2.4 Méthode de sélection des classes et élèves de l‟échantillon.
2.1.3 Population cible et durée d’exposition au traitement
2.1.4 Organisation du système de correction
2.1.4.1 Cahier de consigne
2.1.4.2 Critères de correction
2.2 Méthode d’estimation des impacts et données utilisées
2.2.1 Présentation et justification de la méthode choisie pour l’estimation des impacts
2.2.1.1 Principe de la randomisation
2.2.1.2 Existence de biais d‟échantillonnage
2.2.1.3 Méthode de la double différence : principes, démarche et spécification
2.2.1.4 Menaces à la validité interne
2.2.2 Détermination de la taille appropriée d’échantillon.
2.2.2.1 Puissance statistique
2.2.2.2 Effet détectable minimum
2.2.3 Données utilisées
2.2.3.1 Données secondaires
2.2.3.2 Données primaires
2.3 Vérification du caractère aléatoire de la constitution des deux groupes de traitement et de contrôle : validation du protocole expérimental
2.3.1 Présentation des variables du test et répartition des élèves selon le statut
2.3.2 Tests de vérification de l’assignation au traitement : validation du protocole
2.3.2.1 Test de Student de comparaison de moyennes (niveau-individu)
2.3.2.2 Tests de Kolmogorov-Smirnov et de Mann-Whitney (niveau_individu)
2.3.2.3 Test de Student de comparaison de moyennes (niveau_école)
2.3.2.4 Tests de Kolmogorov-Smirnov Mann-Whitney (niveau_école)
2.3.2.5 Tests de Mann-Whitney sur les variables continues (niveau_école)
Conclusion
Chapitre III.QUALITÉDE L’ÉDUCATION EN MILIEU RURAL SÉNÉGALAIS : ÉLÉMENT D’HÉTÉROGÉNÉITÉ 
Introduction
3.1 Analyse univariée des données : description de l’échantillon
3.1.1 Présentation analytique des variables d‟intérêt
3.1.2 Taux de déperdition dans l‟échantillon
3.1.3 Caractéristiques socioéconomiques de la population enquêtée : les faits stylisés
3.1.3.1 Distribution de l‟échantillon suivant les caractéristiques personnelles de l‟élève
3.1.3.2 Distribution de l‟échantillon suivant les caractéristiques du ménage de l‟élève
3.1.3.3 Distribution de l‟échantillon suivant les conditions d‟apprentissage de l‟élève
3.1.3.4 Caractéristiques de l‟échantillon suivant l‟environnement scolaire de l‟élève
3.1.3.5 Distribution de l‟échantillon suivant les caractéristiques du maître de l‟élève et de son directeur d‟école
3.2 Analyse tendancielle des acquisitions cognitives des élèves
3.2.1 Variabilité des scores agrégés en français-mathématique (pré-test et post-test)
3.2.1.1 Distribution détaillée du score agrégé (français-mathématique)
3.2.1.2 Tendance par niveau du score minimum de 40 % de réponses correctes
3.2.1.3 Scores des élèves selon la discipline et le niveau d‟études (pré-test et post-test)
3.2.1.4 Comparaison des performances globales selon le niveau d‟études
3.2.2 Distribution des résultats au pré-test suivant les différents domaines de cognition
3.2.2.1 Niveau de compréhension des élèves
3.2.2.2 Capacités de raisonnement en mathématique par niveau
3.2.2.3 Capacité de mémorisation
3.2.2.4 Niveau de connaissance
3.3 Les déterminants de la qualité de l’éducation en milieu rural
3.3.1 Variation des scores suivant quelques caractéristiques propres à l’élève
3.3.1.1 Genre et âge de l‟élève
3.3.1.2 Parcours scolaire de l‟élève
3.3.1.3 Situation nutritionnelle de l‟élève
3.3.2 Variation des scores selon les caractéristiques liées à la politique éducatives
3.3.2.1 Conditions d‟études
3.3.2.2 Variabilité des scores suivant les caractéristiques des enseignants
3.3.2.3 Variabilité des scores selon les caractéristiques de l‟école de l‟élève 1
3.3.3 Variabilité des scores selon les caractéristiques géographiques de l’école de l’élève
3.3.4 Variation des scores selon les caractéristiques du ménage de l’élève
3.3.4.1 Statut matrimonial du père de l‟élève
3.3.4.2 Age du chef de ménage
3.3.4.3 Niveau d‟instruction du père de l‟élève
3.3.4.4 Revenu du père de l‟élève
Conclusion
Chapitre IV.ÉVALUATION DE L’IMPACT DES CANTINES SCOLAIRES SUR LES ACQUISITIONS COGNITIVES ET LES CAPACITÉS D’APPRENTISSAGE DES ÉLÈVS
Introduction
4.1. Impact des cantines scolaires sur les acquisitions cognitives des élèves
4.1.1. Impact global des cantines scolaires sur les acquisitions cognitives : simple différence
4.1.2. Impact global sur les acquisitions cognitives : double différence (sans contrôle)
4.1.3. Impact global sur les acquisitions cognitives : double différence (avec contrôle)
4.1.4. Impact sur les acquisitions cognitives des élèves traités : prise en compte de l‟adhérence
4.2. Analyse de l’hétérogénéité de l’impact des cantines sur les acquisitions cognitives
4.2.1.Impact des cantines sur les acquisitions cognitives selon la discipline
4.2.2.Impact des cantines scolaires selon le niveau d‟études de l‟élève
4.2.3.Impact des cantines scolaires sur les acquisitions cognitives selon le genre
4.2.4.Impact des cantines sur les acquisitions cognitives suivant l‟âge de l‟élève
4.2.5.Impact des cantines sur les acquisitions cognitives selon la taille de la classe
4.2.6.Coopérative scolaire et impact des cantines scolaires
4.2.7.Association des parents d‟élèves et impact des cantines scolaires
4.3. Impact des cantines scolaires sur les compétences cognitives
4.3.1.Impact des cantines scolaires sur le niveau de compréhension des élèves
4.3.2.Impact des cantines scolaires sur les capacités de raisonnement
4.3.3.Impact des cantines scolaires sur la capacité de mémorisation des élèves
4.3.4.Impact des cantines scolaires le niveau de connaissance des élèves
4.4. Effets de substituabilité et de complémentarité entre cantines scolaires et facteurs traditionnels de qualité de l’éducation
4.4.1.Modèle de prise en compte des interactions
4.4.2.Interaction entre cantines et état de pauvreté du ménage de l‟élève
4.4.3.Interaction entre cantines et engagement de la communauté
4.4.4.Interaction entre cantines et taille de la classe de l‟élève
4.4.5.Interaction entre cantines et manuels scolaires dans l‟établissement de l‟élève
4.4.6.Interaction entre cantines et niveau de qualification du maître de l‟élève
4.5. Coût-efficacité des programmes de cantines scolaires
Conclusion
CONCLUSION GENERALE, DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Contexte et résumé des résultats principaux
Les limites de l’étude

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