L’autobiographie: apprendre à s’écrire soi-même

L’autobiographie: apprendre à s’écrire soi-même

A la manière de Georges Perec, vous allez évoquer des souvenirs marquants, dans une douzaine de paragraphes (développés en 2 à 3 phrases), commençant tous par «Je me souviens…». Vous veillerez à faire s’alterner des souvenirs heureux ou tristes, des souvenirs personnels ou collectifs (en faisant référence à des phénomènes de société ou d’actualité précis, un objet, une publicité…). Vous soignerez particulièrement votre expression.A la manière de Georges Perec, vous allez évoquer des souvenirs marquants, dans une douzaine de paragraphes (développés en 2 à 3 phrases), commençant tous par «Je me souviens…». Vous veillerez à faire s’alterner des souvenirs heureux ou tristes, des souvenirs personnels ou collectifs (en faisant référence à des phénomènes de société ou d’actualité précis, un objet, une publicité…). Vous soignerez particulièrement votre expression.Je n’ai pas de souvenirs d’enfance. Jusqu’à ma douzième année à peu près, mon histoire tient en quelques lignes: j’ai perdu mon père à quatre ans, ma mère à six; j’ai passé la guerre dans diverses pensions de Villard-de-Lans. En 1945, la soeur de mon père et son mari m’adoptèrent. Cette absence d’histoire m’a longtemps rassuré: sa sècheresse objective, son évidence apparente, son innocence, me protégeaient, mais de quoi me prtégeaient-elles, sinon précisément de mon histoire à moi qui, on peut le supposer, n’était ni sèche, ni objective, ni apparemment évidente, ni évidemment innocente? “Je n’ai pas de souvenirs d’enfance”: je posais cette affirmation avec assurance, avec presque une sorte de défi.

L’on n’avait pas à m’interroger sur cette question. Elle n’était pas inscrite à mon programme. J’en étais dispensé: une autre histoire, la Grande, l’Histoire avec sa grande hache, avait déjà répondu à ma place: la guerre, les camps. A treize ans, j’inventai et dessinai une histoire. Plus tard, je l’oubliai. Il y a sept ans, un soir, à Venise, je me souvins tout à coup que cette histoire s’appelai “W” et qu’elle était, d’une certain façon, sinon l’histoire, du moins une histoire de monent de mon enfance.L’autobiographie (auto / bio / graphein) est une forme d’écriture qui repose sur une relation d’identité entre auteur, narrateur et personnage. Le récit est donc mené, la plupart du temps, à la première personne. L’auteur qui rédige son autobiographie ne raconte pas nécessairement toute sa vie: il opère des choix dans ses souvenirs, et fait s’alterner souvenirs personnels et souvenirs collectifs, et choisit parfois d’oublier certains détails de son passé. L’autobiographie est un récit rétrospectif qui repose sur un va-et-vient entre le moment de l’écriture (présent d’énonciation) et le moment du souvenir (passé: temps du récit ou passé composé). Ainsi le pronom personnel je renvoie tantôt a narrateur enfant (ou adolescent, ou plus jeune), tantôt au narrateur adulte (au moment ou il écrit et se souvient).

Les deux systèmes de temps, ancré et coupé, coexistent le plus souvent: le système ancré dans l’énonciation (présent, PC, imparfai, futur) qui renvoie au moment de l’écriture; et le système coupé de l’énonciation (PS, imparfait, plus-que-parfait) qui renvoie au moment du souvenir.A la manière de Georges Perec, vous allez évoquer des souvenirs marquants, dans une douzaine de paragraphes (développés en 2 à 3 phrases), commençant tous par «Je me souviens…». Vous veillerez à faire s’alterner des souvenirs heureux ou tristes, des souvenirs personnels ou collectifs (en faisant référence à des phénomènes de société ou d’actualité précis, un objet, une publicité…). Vous soignerez particulièrement votre expression.A la manière de Georges Perec, vous allez évoquer des souvenirs marquants, dans une douzaine de paragraphes (développés en 2 à 3 phrases), commençant tous par «Je me souviens…». Vous veillerez à faire s’alterner des souvenirs heureux ou tristes, des souvenirs personnels ou collectifs (en faisant référence à des phénomènes de société ou d’actualité précis, un objet, une publicité…). Vous soignerez particulièrement votre expression.A la manière de Georges Perec, vous allez évoquer des souvenirs marquants, dans une douzaine de paragraphes (développés en 2 à 3 phrases), commençant tous par «Je me souviens…». Vous veillerez à faire s’alterner des souvenirs heureux ou tristes, des souvenirs personnels ou collectifs (en faisant référence à des phénomènes de société ou d’actualité précis, un objet, une publicité…). Vous soignerez particulièrement votre expression.A la manière de Georges Perec, vous allez évoquer des souvenirs marquants, dans une douzaine de paragraphes (développés en 2 à 3 phrases), commençant tous par «Je me souviens…». Vous veillerez à faire s’alterner des souvenirs heureux ou tristes, des souvenirs personnels ou collectifs (en faisant référence à des phénomènes de société ou d’actualité précis, un objet, une publicité…). Vous soignerez particulièrement votre expression.

 

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