Le développement durable et le développement participatif

Les théories du développement durable 

Dans les années 80 est né le courant de l’ « éco développement ». Il s’agit de valoriser les ressources locales dans chaque pays et d’en tenir compte l’environnement écologique, culturel et humain.
La conférence de Rion de Janeiro en 1992 propose un développement durable qui est développement harmonieux et protecteur de l’environnement. Selon le rapport de CNUCED : « Le développement durable est une développement qui répond aux besoin du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».
Dans une revue de la Commission Européenne qui présente la « stratégie de l’Union Européenne », (page 9) : « Le développement durable implique que les politiques économiques, sociales et environnementales soient abordées dans un esprit e synergie17 ». Les investissements dans les industries, dans les infrastructures devraient être compatibles avec l’environnement pour que ceux-ci soient viables et génèrent une croissance économique à long terme et ne perturbent pas la productivité des autres acteurs comme l’agriculture.
Concernant le développement rural, les ruraux sont invités à utiliser des techniques qui font augmenter la productivité de leurs activités, mais qui n’entravent pas la production future.

Le développement participatif

Principes et stratégies 

L’importance du développement participatif :
· Permet aux individus, membre dans les groupement ou associations d’avoir une faculté plus pesante dans les discussions sur les politiques développement leurs concernant ;
· Accentue l’efficacité et l’efficience des projets de développement.
17 OCDE, année 1995, page 8 à 12
18 Commission européenne, année 2002, page 9

LE DEVELOPPEMENT DURABLE ET LE DEVELOPPEMENT PARTICIPATIF

La définition du développement participatif 

Une autre appellation du développement participatif est « la participation du peuple.
C’est un processus auquel le peuple joue un rôle majeur dans les décisions du développement et la réalisation de ces décisions. Ainsi, il relie les acteurs du développement comme les institutions, les bailleurs de fonds, les pays extérieurs ou les différentes organisations avec les bénéficiaires : le peuple. L’avantage est la meilleure concordance des aides et des attentes ainsi que l’augmentation des chances de parvenir aux résultats attendus.

Les niveaux de participation 

· au niveau local, c’est la participation à des activités d’intérêt commun dans les organisations paysannes, par exemple, dans le milieu rural ;
· au niveau régional c’est-à-dire entre des regroupements de pays ou au niveau international.
b). Les obstacles à l’application des stratégies participatives :
Elles peuvent survenir des bénéficiaires même des projets de développement. En effet, ceux-ci émettent des réserves et limitent leur implication dan les projets. Mais ces obstacles proviennent aussi des acteurs, des initiateurs de projets qui minimisent la participation des la population cible.
c). Les actions à mener :
Pour une meilleure application du développement participatif, il faut changer les comportements et les pratiques dans routes les phases du cycles d’un projet (de l’idée de projet jusqu’à sa finalité).
Les moyens permettant d’appliquer les stratégies sont, entre autres,
· L’appui des organismes intermédiaire comme les associations professionnelles, les organisations des femmes, …Car ils ont accès directement aux communautés de bases et peuvent accéder plus efficacement à leur confiance et leur sensibilisation.
· L’identification dans le début du projet de la forme de participation à appliquer pour une association lucrative le long du projet
· La sensibilisation des acteurs de développement, concepteurs de
projet pour plus de compréhension et pour qu’il adoptent les stratégies participatives
· La diminution, voire la résolution des conflits ethniques, des divergences entre des autres cultures différentes.
La décentralisation n’est pas aussi un phénomène seulement malgache, chaque pays du monde adopte certains types de décentralisation qui lui convient. C’est pour cela que la naissance d’une nouvelle gestion publique a eu lieu. Alors, il est intéressant de le voir plus près.

LA NOUVELLE GESTION PUBLIQUE DAPRES JOOST MONKS

La nouvelle gestion publique est une concept forgé et popularisé par Christopher Hood de la London School Economics consiste l’exemple type du processus par lequel des théories apparaissent et disparaissent soudaine ment dans le domaine du management. En un mot, la Nouvelle Gestion Publique (CGP) est appelée à se développer et à avoir un impact sur les administrations publiques.

Typologie internationale de la Nouvelle Gestion Publiques19

Chaque pays du monde entier essaye de s’initier à une NGP. Sur la base d’étude comparatives, on peut tenter de classifier l’expérience des divers pays comme suit. Le Royaume-Uni et la Nouvelle Zélande représentent des pays orienté vers un type de reforme s’appuyant sur une idéologie forte, une démarche radicale et s’inspirant du marché. Les reformes au niveau national et local ont été mise en place. Aux Etats-Unis, en Allemagne, en Suisse, et aux Pays Bas, il existe une différence importante entre la modernisation administrative aux niveaux national et local. Dans ces pays, les principaux efforts et résultats en terme de reforme administrative se trouvant au niveau local.

Principe, concept et outils de la NGP

On peut énumérer quelques principes, concepts et outils de la NGP comme :
– La séparation des rôles entre le politique et l’administration c’est-à-dire séparation de la prise de décision stratégique (politique) de la gestion et de la responsabilité opérationnelle (administrative)
– La décentralisation du système administratif par la délégation de la gestion opérationnelle au niveau le plus bas
– Administration amincies et hiérarchie réduites c’est le « Lean management » (des administrations plus modestes, plus flexibles, plus efficace et plus motivées) 19 La nouvelle gestion publique : boite ou changement paradigmatique, Joost Monk

Les défis de la Nouvelle Gestion Publique

De nombreux principes et outils de la Nouvelle Gestion Publique ne sont pas nouveaux. Ils ont été développés dans les sciences sociales, économiques, de l’organisation et du management, et s’appuient souvent sur des idées et des concepts déjà présents des les administrations publiques ou constituent une adaptation des méthodes de gestion du secteur privé et public.
Comme dans toute évaluation des politiques publiques de la NGP révèle des défis suivants :
– de faire une recherche approfondie sur la qualification adéquate et nuance des impacts espérés.
– De faire une reforme des mécanisme de prise de décision. Qui devrait fait appel à la démocratie représentative mais chercher au contraire à développer des modes de prise de décision collectifs, participatifs et décentralisés.

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