Le niveau d’instruction et la quete d’emploi

Approches théorico-conceptuelles

Section 1-L’éducation

L’éducation10 est l’action exercée par les générations adultes sur celles qui ne sont pas encore mûres pour la vie sociale. Elle a pour objet de susciter et de développer chez l’enfant un certain nombre d’états physiques, intellectuels et mentaux que réclament de lui et la société politique dans son ensemble et le milieu social auquel il est particulièrement destiné. Selon Jean Jacques Rousseau11, l’éducation est le fait de former et d’instruire quelqu’un, c’est-à-dire, qu’elle désigne l’ensemble des moyens utilisés pour cette action (éducation professionnelle, éducation physique). Mais c’est aussi le savoir et l’ensemble des acquisitions morales d’une personne, d’où la visée morale. Il ne s’agit pas de développer uniquement un savoir intellectuel, ou de former le corps, mais il faut aussi élever celui qui reçoit une éducation, le conduire sur le chemin de la sagesse. Elle peut être également la connaissance et la pratique des bons usages d’une société. Pour Rousseau, il y a l’éducation positive, celle qui tend à former l’esprit avant l’âge et à donner à l’enfant la connaissance des devoirs de l’homme. Il y a aussi l’éducation négative, celle qui tend à perfectionner les organes, instruments de nos connaissances.
-Sont déclarées alphabétisées toutes personnes de niveau secondaire ou plus, ainsi que toutes personnes de niveau primaire ou sans instruction qui savent lire un petit texte.
-Sans instruction : n’ayant jamais fréquenté l’école ou n’ayant achevé que le préscolaire.

Section 2- Le travail

Le travail12 est considéré comme un trait spécifique de l’espèce humaine. Il est ainsi un dénominateur commun et une condition de toute vie humaine en société. Si des formes de travail animal ont été répertoriées, tel celui des fourmis ou des abeilles, cette forme de travail s’apparenterait plutôt à un comportement instinctif dans un environnement déterminé. Lorsque l’on se trouve dans une situation imprévue qui nécessite une adaptation et la fabrication d’outils, par exemple, on se rapproche des conditions du travail humain.

Section 3- L’emploi

Au sens premier, l’emploi13 est l’usage que l’on fait d’une chose de l’utiliser. Dans un langage courant, un emploi est une activité professionnelle, un travail qui reçoit, en contrepartie, une rémunération. Une activité de bénévolat ne peut donc être considérée comme un emploi. L’emploi est un concept plus large que le salariat dans la mesure où il recouvre aussi la fonction publique et les professions indépendantes.
Secteur formel 
Le secteur formel14 est considéré comme étant le secteur de l’économie regroupant des entreprises constituées et fonctionnant conformément à la loi. C’est un secteur légal, déclaré et comptabilisé dans les statistiques qui sont soumises à des obligations fiscales et sociales.
Secteur informel 
Selon l’Organisation Internationale du Travail 15(OIT), le secteur informel est tout emploi sans protection sociale, c’est-à-dire, sans cotisation sociale de l’employeur : il peut s’agir d’employeurs et travailleurs pour compte propre, de travailleurs familiaux non rémunérés, de travailleurs occasionnels ou à la journée ou sous-traitants (travailleurs externes). Faute de protection, de droits et de représentation, il est rare que ces travailleurs arrivent à se libérer du piège de la pauvreté. Ils ne peuvent se faire entendre, femmes et jeunes y dominent non le plus souvent par choix mais par nécessité de survie.
Généralités sur le secteur informel 
En général, le secteur informel16 sous entend un secteur non structuré ou les activités ne sont pas déclarées à l’Etat. Ce terme « informel » suppose également un secteur non officiel. Il est né d’un constat selon lequel le chômage apparent progressait en proportion de l’écart croissant entre l’augmentation de la population en âge de travailler et la création d’emploi dans le secteur moderne.
Les différentes formes du secteur informel urbain
Le secteur informel urbain englobe tous les secteurs d’activités, il touche des millions de personnes dans les pays en voie de développement (PVD). Il comprend alors l’économie clandestine ou l’économie souterraine, l’économie familiale ou domestique et les petits métiers urbains.

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