L’entomofaune du chou et les produits phytosanitaires 

Efficacité d’un biopesticide à base de neem et d’huile essentielle de Callistemon viminalis (Wild) sur les ravageurs du chou

L’entomofaune du chou et les produits phytosanitaires 

Le chou pommé: Brassica oleacera (L.)

Description et origine Le chou est une herbacée rarement ligneuse. C’est une dicotylédone dont les feuilles simples, alternes, très rarement opposées et stipulées sont imbriquées les unes dans les autres et forment une tête compacte ou pomme. Les organes floraux, pétales et sépales, sont dans chaque série au nombre de quatre opposés deux à deux en forme de croix d’où la désignation ancienne de «Crucifère» (crucem ferre= porter une croix). Le fruit est une silique et les graines ont des embryons volumineux dont les cotylédons sont repliés de diverses façons. Il est originaire de la région méditerranéenne autour de la silice (Raimondo, 1997). Figure 1: Pomme de chou 

 Importance du chou pommé 

C’est une culture maraichère importante en raison de sa contribution à l’alimentation des ménages et dans le revenu des producteurs horticoles (Grzywacz et al., 2010). Le chou est utilisé dans l’alimentation, la médecine, l’industrie, l’ornementation et représente parfois la source alimentaire principale de certaines populations asiatiques (Sall-Sy, 2005). Il a des vertus antiscorbutiques, antitoxiques et une action cicatrisante miraculeuse et peut être utilisé dans le cas de certaines atteintes profondes telles que les varices, ulcères, tumeurs, zonas, hémorroïdes et gangrènes (Mésségué, 1972). Il est également utilisé dans le traitement 4 de l’anémie, les cirrhoses de foi, les angines ainsi dans le soulagement de la douleur (Mésségué, 1972). L’enracinement du chou est profond. Les sols favorables aux cultures de choux sont les sols limono-argileux profonds, riches en matière organique et suffisamment perméables pour éviter l’asphyxie. 

L’entomofaune 

 Les ravageurs 

Le chou est une culture très sensible et est attaqué par de nombreux ravageurs dont la teigne du chou (P. xylostella), Chrysodeixis chalcites et les pucerons constituent les principaux dans notre zone d’étude. – Les principaux ravageurs  La teigne du chou, Plutella xylostella (Linné, 1758) L’espèce P. xylostella est un ravageur inféodé aux brassicacées. C’est un lépidoptère de la famille des Plutellidae. Dans les Niayes, il constitue un redoutable ravageur du chou avec une occurrence de 100 % (Labou et al, 2016).  Origine de P. xylostella D’après Talekar et Shelton (1993), P. xylostella serait originaire de la région méditerranéenne de l’Europe occidentale, zone d’origine du chou. Cependant, Kfir (1998) situe l’origine de P. xylostella en Afrique du sud en se basant sur la présence d’un grand nombre d’espèce de parasitoïdes et de brassicacées endémiques dans cette zone.  Biologie de P. xylostella – Les œufs Les œufs sont de petite taille (environ 500 µm), blanc à jaune, pondus isolement ou en petits groupes (Guilloux, 2000). La femelle pond généralement sur la face supérieure des feuilles (environ 60 %), le reste sur la face inferieure ou parfois sur les tiges (Talekar et Shelton, 1993). – La chenille Le développement de la chenille passe par quatre stades larvaires:  Stade L1 Après éclosion la chenille reste mineuse durant le premier stade. La chenille L1 est très petite (<1mm) et peu mobile (Sall-Sy, 2005). Elle s’enfonce dans l’épiderme foliaire où elle creuse 5 des galeries allongées. Selon Talekar et Shelton, (1993), la chenille laisse apparaitre des taches blanches en forme de virgule . Le stade L1 dure 3 à 4 jours.  Stade L2 La chenille de deuxième stade mesure 2 à 2,5 mm de long. A ce stade, elle quitte la galerie et vit à la face inférieure de la feuille. Elle se reconnait par sa capsule céphalique noire et son corps jaune (Talekar et Shelton, 1993). La chenille se nourrit du limbe et laisse apparaitre des plages translucides (fenêtres).  Stade L3 La chenille est en général de couleur verte foncée et présente une capsule céphalique beige. Sa taille maximale est d’environ 7 mm avec une pilosité plus dense (Sall-Sy, 2005). Un dimorphisme sexuel apparait à ce stade avec une tâche jaune au 5ième segment abdominal des chenilles qui donneront des mâles. Ce sont les testicules qui sont visibles par transparence. Elle provoque d’importants dégâts. Selon Birot, (1998) ce stade larvaire s’étend en moyenne sur 2 jours.  Stade L4 A ce dernier stade larvaire, la chenille de couleur verte pâle à grisâtre mesure 12mm avec une large capsule céphalique beige. Son corps est allongé et aminci aux extrémités et ce stade dure 3 à 4 jours.

Table des matières

Introduction
Chapitre1: L’entomofaune du chou et les produits phytosanitaires
1.1. Le chou pommé: Brassica oleacera (L.)
1.1.1. Description et origine
1.1.2. Importance du chou pommé
1.2. L’entomofaune.
1.2.1. Les ravageurs
1.2.2. Les auxiliaires
1.3. Les produits phytosanitaires
Chapitre 2: Méthodologie
2.1. Zone d’étude
2.2. Protocole
2.2.1. Le dispositif expérimental
2.2.2. Les traitements phytosanitaires
2.2.3. Echantillonnage
2.3. Analyses statistiques des données
Chapitre 3: Résultats et discussion
3.1. Résultats
3.1.1. Effet des traitements sur les ravageurs du chou
3.1.2. Effet des traitements sur les auxiliaires
3.1.3. Effet des traitements sur le rendement du chou
3.2. Discussion
Conclusion et perspectives
Références bibliographiques
Annexes

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