Les éléments caractéristiques des attitudes

NOTION D’ATTITUDE ET DE COMPORTEMENT

L’attitude peut être considérée comme la manière particulière qu’une personne d’agir, de penser et de sentir. Elle détermine et oriente le comportement de l’individu ou des groupes d’individus. L’attitude dépend de plusieurs facteurs, mais des conditions socio-économiques en dernière instance. Les attitudes constituent un objet d’étude centrale en psychologie sociale. Tantôt, ce concept est utilisé pour exprimer la singularité d’une réaction (attitude d’un individu au cours de la discussion) tantôt il exprime la réaction d’une collectivité. En fait il n’y a pas d’unanimité autour de la définition de la notion d’attitude. Ainsi BERTHE. M, [10] dans sa définition réduit l’attitude uniquement à une relation entre une personne et des objets ou des valeurs morales, quand à SACKO.D, [4] elle insiste sur l’aspect affectif de l’attitude et sa tendance à l’action. L’attitude apparaît comme une prédisposition à agir plutôt que des actions comme telles. Elle oriente le comportement d’un individu dans une direction : par exemple, être pour la PF justifie le fait d’adopter les méthodes.

LES ELEMENTS CARACTERISTIQUES DES ATTITUDES

On distingue un certain nombre d’éléments caractérisant les attitudes. Ainsi, l’attitude se caractérise par son aspect cognitif c’est-à-dire l’attitude vis-à-vis de quelque chose ou d’un phénomène. Elle est fonction des connaissances et de l’information qu’on a sur l’objet en question. C’est pourquoi, elle exprime en général des opinions individuelles ou collectives, comme par exemple une fille peut refuser la planification familiale parce qu’une autre a une idée négative à son regard. L’attitude se distingue aussi par son aspect affectif ou émotionnel qui explique la direction de l’attitude : pour ou contre. Ainsi nous pouvons affirmer que l’attitude est aussi fonction des sentiments qu’un sujet manifeste face à une situation ou à une personne. Ainsi un sujet qui affirme avoir une haine contre quelque chose, il ne serait pas étonnant de voir ses proches contre cette chose. Il va s’en dire que l’attitude étant une prédisposition, à agir, elle se caractérise par une tendance à l’action, donc joue sur la conduite, le comportement en général. Ces aspects différents de l’attitude : cognitif, affectif et tendance à l’action sont intimement liés et sont en interaction l’un et l’autre. Ainsi celui qui a beaucoup d’informations sur quelque chose doit avoir une attitude positive face à cette chose. Force est de constater à partir de ces différents exemples que l’attitude est fonction des besoins et des situations. L’attitude est donc un produit de la socialisation. Elle est apprise, acquise. Cette acquisition se fait sous diverses formes.

On a ainsi l’intériorisation des attitudes issues du groupe d’appartenance : communauté, clan, famille. La constitution des attitudes se fait aussi par l’expérience propre du sujet. Cette expérience lui permet de tirer des leçons de l’épreuve vécue par lui-même et se fait une attitude vis-à-vis d’elle. Etant acquise, l’attitude est susceptible au changement et ce changement constitue un moyen approprié pour changer le comportement, car l’attitude détermine le comportement dans une large mesure. Il apparaît à la lumière des caractéristiques des attitudes que le changement d’attitude est une entreprise difficile. Changer des attitudes n’est pas un résultat qui s’obtient du jour au lendemain ou même en quelques années. Parmi les conditions préalables au changement d’attitude nous avons la connaissance du public. Donc il faut analyser et comprendre les besoins, les contraintes, la croyance ou représentation mentale des gens dont nous espérons changer l’attitude. En résumé, nous pouvons affirmer à la lumière des caractéristiques de la notion d’attitude qu’elle est donc la manière particulière qu’aune personne ou un groupe de personne d’agir, de penser, de sentir. Certes, il est vrai qu’il n’y a pas toujours une relation déterminante entre attitude et comportement. C’est pourquoi on ne tarde guère d’affirmer que la connaissance d’attitude permet une prévision de type de conduite, de comportement d’une personne ou d’un groupe de personnes donné. Le changement d’attitude et de comportement sont étroitement liés parce qu’une nouvelle attitude implique un certain changement de comportement. Ainsi il apparaît à travers cette notion d’attitude une valeur explicative et prédictive du comportement, cet intérêt sur les attitudes.

RELATIONS ENTRE SIDA ET IST

Les IST -SIDA sont toutes causées par le même comportement sexuel à risque : multi partenariat sexuel ; rapports sexuels non protégés. Depuis l’avènement du SIDA il est unanimement admis que la lutte contre cette peste de temps modernes, passe par la lutte contre les IST du fait de l’interaction existante entre IST/ SIDA. Le chancre mou, l’infection à chlamydia, la gonorrhée, la syphilis et la trichomonas peuvent augmenter de deux à neuf fois le risque de transmission du VIH. Le lien entre l’infection par VIH et les autres IST permet d’expliquer en partie le fait que le VIH soit propagé rapidement en Afrique par comparaison avec l’Europe et les USA ou les IST sont plus souvent traitées et guéries.

En fait dans les pays en voie de développement où le VIH se répand par voie sexuelle, la grande majorité des infections aux premiers stades de l’épidémie pourrait bien être due à la présence des IST susceptibles d’accroître le risque de contamination. Ces IST peuvent accroître la transmission du VIH pour deux raisons majeures. Les IST ulcératives ouvrent une porte directe au VIH dans le système sanguin de la personne infectée. Dans tous les cas, elle augmente le nombre de globules blancs, lesquels constituent à la fois une cible et une source du VIH ; l’inflammation génitale peut causer des microtraumatismes pouvant permettre au VIH de pénétrer dans le corps. Les maladies qui provoquent une inflammation du vagin et de l’urètre son beaucoup plus répandue que les maladies causant des ulcérations génitales et il se peut, par conséquent qu’elles contribuent dans une plus grande mesure à la transmission du VIH. Alors que l’infection au VIH ne peut être guérie, il est possible de traiter de façon adéquate les IST, rapidement à bon prix. Compte tenu des liens entre ces infections, il devient important alors d’intervenir sur les IST. Cette lutte passe inévitablement par un changement de comportement vis-à-vis de certains facteurs de risque, lequel changement nécessite une certaine connaissance sur les IST- SIDA.

Table des matières

I- INTRODUCTION
II- OBJECTIFS
III- GENERALITES
IV- METHODOLOGIE
V- RESULTATS
VI- COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
VII- CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
VIII- BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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