Les origines du féminisme et le développement de l’approche radicale

Culture générale

Réfugié

Un « réfugié » est, selon le HCR, une personne « qui a quitté son pays et qui craint avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de ses opinions politiques ou de son appartenance à un certain groupe social » (HCR, 1967).

Réfugié palestinien

La définition d’un « réfugié palestinien » est, quant à elle, définie par l’OSTNU (2005d) : « Palestinian refugees are persons whose normal place of résidence was Palestine between June 1946 and May 1948, who lost both their homes and means of livelihood as a resuit of the 1948 Arab-Israeli conflict. UNRWA’s définition of a refugee also covers the descendants of persons who became refugees in 1948. »

Camp de réfugiés palestiniens

Un « camp de réfugiés palestiniens » « est un territoire propriété de l’État hôte ou sous sa tutelle, mis à la disposition de l’OSTNU afin d’y loger les réfugiés et d’y installer les infrastructures nécessaires à leur existence » (Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme, 2005).

Stratégies de survie

Le choix de parler de « survie », et non de « vie », pour évoquer le vécu des réfugiées palestiniennes au Liban prend racine dans les données exposées par la recension des écrits. En effet, celle-ci a dévoilé que nombre de réfugiées palestiniennes au Liban avaient vécu l’adversité de la guerre, et cela, que ce soit le déracinement de 1948 ou de 1967, de la guerre civile libanaise ou encore le conflit armé de l’été 2006 entre le Hezbollah et Israël. Par surcroît, cette même recension a mis en lumière les conditions de vie précaire prévalent dans les camps de réfugiés palestiniens du Liban de même la quasi inexistence de droits sociaux et civils pour la population palestinienne. Ainsi, devant ce portrait, le présent mémoire s’est inspiré des travaux de Jérôme Karimumuryango (2000) qui s’est aussi intéressé à la survie de réfugiés mais cette fois de rwandais au Congo. Ce dernier a utilisé le concept de « stratégies de survie » et l’a défini comme étant :L’ensemble de moyens matériels et immatériels et d’actions, combinés continuellement en fonction du milieu et de ses contraintes, dans le but de rester vivant physiquement, moralement, économiquement et socialement, au sein de sa famille et de son groupe. Le réfugié et son groupe sont intimement liés et vivent en symbiose; tout en améliorant les conditions de vie de sa famille, il participe, directement ou indirectement, par ses initiatives, à l’existence de sa communauté, Il doit être noté que les différentes dimensions soulignées ici dans la définition de l’auteur serviront de guide lors du dévoilement des stratégies de survie des participantes lors de la présentation des résultats.

Les origines du féminisme et le développement de l’approche radicale

Il faut remonter jusqu’aux XVe et au XVIe siècles pour trouver les racines du féminisme où dès lors, les femmes revendiquent pour la reconnaissance de leurs droits (Mitchcll, 1974). Il faudra toutefois attendre le début du XXe siècle pour observer un essor réel du mouvement. A cette époque, le mouvement féministe milite avant tout pour des droits sur le plan du mariage, de l’éducation et du marché du travail. Ce n’est que tranquillement qu’il fait place à un projet davantage intellectuel et politique. L’objectif premier était alors de changer la situation des femmes, et cela, à travers une redéfinition majeure des fondements politiques, économiques et culturels des sociétés (Saulnier, 1996). C’est dans les années 60, dans une atmosphère de révolution et à travers les revendications des différents mouvements antiguerre, que naît le mouvement féministe radical. Les féministes radicales ont joué un rôle déterminant dans l’évolution du mouvement en donnant une voix aux femmes en les invitant à sortir de leur isolement pour dénoncer les abus à caractère sexuel dont elles étaient victimes. Le féminisme radical est avant tout une réaction contre les théories existantes mais aussi contre les structures et les modèles de la « nouvelle gauche » masculine (Donavan, 1985). Selon Donavan, la suprématie masculine sur la femme est la base des modèles d’oppression dans la société et c’est avec le féminisme que de réels changements sont possibles. Pour en arriver à ces transformations, le féminisme radical s’est doté de six principes : 1 – Le personnel est politique; 2 – Les femmes font partie d’une classe d’opprimés et le patriarcat est la racine de cette oppression; 3 – Le patriarcat est basé sur des facteurs psychologiques et biologiques et est renforcé à travers la violence contre les femmes; 4 – Les femmes et les hommes sont fondamentalement différents; 5 – La société doit complètement être transformée pour éliminer la suprématie masculine; 6 – Les hiérarchies doivent complètement être abolies (Saulnier, 1996).

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