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Conceptualisation, revue de la littérature et présentation du cadre théorique
Conceptualisation
Pour faire comprendre davantage l’angle sous lequel nous avons décidé d’aborder la question des immigrés Peuls de la Guinée dans le commerce informel à Dakar, nous allons procéder à la définition des concepts clés. Et comme définir un concept c’est l’expliquer afin de le rendre opérationnel dans un contexte particulier, dans une étude précise, nous allons montrer le sens que nous avons donné à chacun des concepts suivants dans le cadre de ce mémoire :
– migration: elle se définit généralement comme étant les déplacements d’individus ou de groupes dans l’espace géographique. Ces déplacements peuvent être volontaires ou contraints. » Le Petit Robert1 » va dans le même sens en définissant la migration comme un déplacement de populations qui passent d’un pays à un autre pour s’y établir. » Le Dictionnaire de Sociologie2 » qui parle de déplacement de populations d’un pays ou d’une région à l’autre va plus loin en montrant qu’il existe plusieurs cas de figure à savoir les changements définitifs de résidence et les mouvements saisonniers ou journaliers (migration alternante entre lieu de travail et lieu de résidence).
En ce qui nous concerne, nous définissons la migration comme étant le fait que des individus de façon isolée ou des groupes quittent un pays pour un autre dans l’espoir d’y trouver du travail ou d’améliorer leurs conditions d’existence. Et ce changement de résidence peut être temporaire ou définitif. Il est temporaire quand les individus ou les groupes font la navette entre le pays d’origine et le pays d’accueil ou quand ils comptent rentrer un jour au pays. Il est définitif quand les individus ou les groupes décident de s’établir définitivement dans le pays d’accueil.
– immigration: d’après » Le Petit Robert « , l’immigration signifie l’entrée dans un pays de personnes non autochtones qui viennent s’y établir généralement pour trouver un emploi. Nous la définissons comme étant l’entrée d’individus ou de groupes dans un pays autre que le leur et sont considérés du point de vue de ce même pays qui les reçoit. Le terme s’applique seulement aux personnes qui prétendent établir leur résidence temporaire dans le pays d’accueil et participer à sa vie économique.
Aussi, nous n’utilisons pas ce terme pour désigner les mouvements migratoires à l’intérieur des mêmes frontières politiques mais plutôt pour des déplacements d’individus ou de groupes d’un Etat à un autre.
– émigration : c’est le fait de quitter son pays pour s’installer dans un autre momentanément ou définitivement. Ici, les individus ou groupes qui se sont déplacés sont considérés du point de vue du pays de départ. Aussi, nous tenons compte du fait que l’établissement dans un pays autre que le sien se fait généralement dans l’espoir d’y trouver de meilleures conditions d’existence.
– communautés : c’est un terme employé en différents sens. Selon une conception de plus en plus répandue, il désigne un groupe local de volume variable constitué d’individus qui occupent un territoire géographique déterminé et qui participent à la même civilisation.
Ce terme est employé parfois pour désigner une forme d’association tout à fait intime, un groupe hautement intégré dont les membres se trouvent liés les uns aux autres par des liens de communion sympathique. En ce sens, n’importe quel groupe peut constituer une communauté.
En ce qui nous concerne, nous la définissons comme étant un groupe d’immigrés dans leur pays d’accueil .
– commerce informel : avant de parler de commerce informel, il faudra d’abord montrer ce qu’est le secteur informel car suivant les définitions courantes le commerce informel est un élément ou sous ensemble du secteur informel.
Ainsi, selon Ralph Haussmanns «le secteur informel est une sorte de concept englobant diverses activités de production de biens et services desquels les individus tirent emplois et revenus. Ces activités sont entreprises en vue principalement de créer des emplois et des revenus pour les personnes concernées, plutôt que de maximiser le profit ou le retour sur investissement comme cela est typiquement le cas dans le secteur formel. Les conditions dans lesquelles ces activités apparaissent et les contrats sous lesquels, elles sont exercées, leur confèrent certaines caractéristiques. Elles sont informelles en ce sens que pour la plupart elles ne sont ni consignées, ni enregistrées dans les statistiques officielles et qu’elles s’opèrent sur une très petite échelle et avec un faible niveau d’organisation. La majorité d’entre elles impliquent un très faible niveau de capital, de productivité et de revenu.
Elles tendent à avoir peu ou pas d’accès aux marchés organisés, aux institutions de crédit, à la technique moderne, à l’éducation formelle et aux outils de formation et à un nombre de services et aménagements publics « .
Le secteur informel ainsi défini, nous pouvons considéré le commerce informel comme un secteur regroupant un ensemble d’activités commerciales exercées par des individus qui ne sont passés par aucune école de commerce. Ces personnes ont intégré ce secteur en vue de créer des emplois et des revenus. Car, ils se trouvent incapables de travailler dans le secteur moderne, formel. Ainsi, ils cherchent plutôt à survivre qu’à maximiser le profit.
Aussi, même si ces activités sont exercées généralement au marché, au vu et au su de tout le monde et moyennant le paiement d’une taxe journalière, il n’en demeure pas moins qu’elles restent » illégales » car elles ne sont ni enregistrées, ni consignées dans les statistiques officielles. Egalement, pour monter leur commerce, ces individus ne bénéficient généralement que d’un faible capital emprunté chez un ami ou un parent. De ce fait, ils n’ont pratiquement ancun rapport avec les grandes institutions de financement et travaillent dans l’ignorance totale de la protection sociale, de la législation du travail et des mesures de protection sur le lieu du travail.
En somme, nous parlons de commerce informel pour désigner toute activité commerciale permettant d’assurer la survie d’une personne ou d’un groupe de personnes s’opérant sur une très petite échelle et avec un faible niveau d’organisation.
Après avoir défini les mots clés, nous allons procéder à la revue de la littérature qui n’est rien d’autre que l’exposé de l’état de la question. Disons un bref aperçu sur certains travaux en rapport avec notre thème.
Revue de la littérature
Le concept immigration qui se définit comme étant l’entrée, l’établissement temporaire ou définitif dans un pays de personnes non autochtones a fait l’objet de nombreuses études relevant de différentes branches des sciences sociales. Ainsi face à la multiplicité et la diversité des travaux réalisés sur le phénomène migratoire, nous avons choisi lors de nos lectures exploratoires certaines études qui pourraient nous être très utiles dans le cadre de ce mémoire.
A cet égard, certains chercheurs ont abordé la migration en Afrique et particulièrement au Sénégal de différentes manières.
Dans » l’espace migratoire de l’Afrique de l’Ouest : Panorama statistique » 1992, Nelly Robin1 aborde la question de la migration en Afrique de l’ouest et se focalise sur les itinéraires des migrants Ouest-africains. Elle montre qu’il existe deux flux migratoires en Afrique de l’Ouest : » les migrations Sud -Nord » c’est-à-dire celles qui se font à destination des pays européens et » les migrations Sud-Sud » pour celles qui s’effectuent dans la sous région. Et le choix du pays de destination repose sur un certain nombre de critères étant donné que les migrations à destination des pays européens sont des migrations de travail alors que celles qui s’effectuent dans la sous région se font dans le but de fuir les zones de conflit.
Aussi, en dépit du fait que la migration ouest -africaine à destination de l’Europe soit une migration de travail, il n’en demeure pas moins que » l’architecture du champ migratoire ouest africain repose sur un héritage colonial, infléchi par de nouvelles contraintes politiques et législatives avec en filigrane quelques symétries linguistiques « 2 dans la mesure où les populations ouest africaines ont tendance à immigrer dans leur ancienne métropole car il y a de fortes chances qu’ils ne rencontrent pas des difficultés linguistiques.
Ainsi, ils parviennent non seulement à assurer la continuité des relations avec l’ancienne métropole, mais aussi leur intégration dans la société d’accueil se réalise sans beaucoup de difficultés.
Ainsi, pour Nelly Robin les migrations en Afrique de l’Ouest ne se font pas uniquement pour des raisons économiques mais aussi pour des raisons politiques.
Philippe Antoine3 quant à lui soutient que ce sont les difficultés économiques qui poussent les populations africaines à se déplacer. En effet dans » croissance urbaine et insertion des migrants dans les villes africaines « , 1990, il se focalise sur l’exode rural pour expliquer la nature du phénomène migratoire en Afrique.
Dans cette étude, Philippe Antoine montre que 60% de la population urbaine ont quitté le village ou une ville de l’intérieur pour échapper aux conditions économiques très difficiles de leur milieu d’origine. Le monde rural africain est confronté à de graves difficultés économiques. Les paysans africains qui tiraient leur moyens de subsistance de l’économie agricole, sont contraints vu les difficultés auxquelles l’agriculture est confrontée (rareté des pluies, vétusté du matériel agricole, appauvrissement des sols, etc…) d’émigrer vers les grandes villes pour assurer leur survie.
Ainsi d’après Philippe Antoine, les migrations sur le continent africain sont le plus souvent d’ordre économique dans la mesure où les populations africaines quittent les campagnes et les villes de l’intérieur pour les grandes villes économiquement plus développées entraînant par la même la désintégration de la famille traditionnelle africaine.
Thérése Locoh1, quant à elle considère la migration non pas comme un facteur de désintégration des liens familiaux mais plutôt comme facteur de densification des réseaux sociaux. Lors des troisièmes journées démographiques de l’ORSTOM2, portant sur le thème » Migrations, changements sociaux et développement « , elle se base sur l’organisation familiale en Afrique et sur la prédominance du collectif sur l’individuel pour montrer que la migration d’une personne relève plus d’une décision familiale que d’un choix individuel.
C’est ainsi qu’elle reprend la thèse de Grégory (1986) suivant laquelle : » les migrations sont l’expression de stratégies familiales beaucoup plus que de choix individuels et ne peuvent se comprendre que dans un ensemble de décisions sociales, culturelles et économiques d’une famille au sens large du terme « , pour montrer que le poids des relations familiales joue un rôle très important sur les migrations. Car la personne qui émigre le fait non pour ses propres intérêts mais plutôt pour ceux de la famille. Le migrant rejoint généralement une tête de pont qui s’est déjà installée et qui va s’occuper de l’intégration des autres membres de la famille.
Dans » société Toucouleur et migration « , 1965, Abdoulaye Bara Diop montre que si les Toucouleurs quittent la vallée pour se rendre à Dakar c’est essentiellement pour des raisons économiques. Certes au début la migration Toucouleur qui remonte de longtemps était faite soit pour échapper aux invasions ou plus fréquemment pour répandre l’Islam.
Mais avec la dégradation des conditions climatiques due à l’apparition des cycles de sécheresse, les Toucouleurs dont l’activité principale reposait sur l’agriculture ont opté pour l’exode rural afin d’assurer leur survie. Les jeunes célibataires en âge de travailler, sont les premiers à être touchés par le phénomène car sans attaches, ni charges particulières, ils sont les mieux placés pour se rendre à Dakar.
Les mariés n’ont pas tardé eux aussi à se rendre à Dakar, car étant donné la dégradation progressive des conditions climatiques, le problème de survie devient de plus en plus crucial dans la vallée.
Une fois arrivée à Dakar, ces immigrés qui ne sont pas allés à l’école et n’ont suivi aucune formation professionnelle, se reconvertissent en boys, garçons de café, gardiens, manœuvres cireurs, vendeurs de journaux, etc…
Néanmoins avec leurs faibles revenus, ces immigrés arrivent à envoyer de l’argent à leur famille restée au village.
Aussi, Abdoulaye Bara Diop montre que cette migration qui touche principalement la population masculine et particulièrement ceux en âge de travailler est composée de 3 (trois) types de migrants. En effet, il y a les migrants saisonniers qui émigrent au rythme des saisons. Ils peuvent passer de 6 (six) à 9 (neuf) mois à Dakar. Après viennent les migrants temporaires dont le déplacement n’est lié ni à aucune durée de séjour précise ni à aucun rythme des saisons. Cette migration se caractérise par une durée de séjour minimum d’un an. C’est la forme de migration la plus courante chez les Toucouleurs. Enfin, il y a les sédentarisés c’est à dire les migrants qui se sont fixés définitivement sur le lieu de l’immigration. Ces derniers sont généralement des migrants qui ont trouvé un emploi stable et ont fait venir leur famille.
Et ce sont ces sédentarisés qui sont les plus touchés par le phénomène de l’acculturation qui apparaît dans le choix de l’épouse et la façon de célébrer le mariage.
En somme Abdoulaye Bara Diop montre que face à l’insuffisance des terres et à la rareté des pluies, la population masculine de la vallée et surtout celle de Matam et Podor a émigré massivement à Dakar dans l’espoir d’y trouver un emploi rémunéré et par conséquent d’assurer leur survie.
Dans un exemple d’émigration international : » La communauté Cap Verdienne de Dakar Sénégal » Structures spatiales et pratiques sociales, 1988, Eric Ducoudray montre que l’immigration cap -verdienne à Dakar est plus une migration de travail qu’une migration de population. La présence cap verdienne à Dakar est très ancienne, elle remonte à la période coloniale. Durant cette période, les migrants étaient surtout marins, peintres, menuisiers, charpentiers pour les hommes et employées de maison, couturières, secrétaires en ce qui concerne les femmes. Ils venaient tous chercher du travail à Dakar, capitale de l’ex A.O.F. De ce fait, les premiers migrants s’étaient installés au Plateau, à Médina, quartiers proches du centre ville donc de leur lieu de travail. Et progressivement grâce à quelques économies réalisées, ces migrants s’installent définitivement avec leur famille dans des quartiers tels la Sicap, Baobab, Liberté…
Toutefois, avec la vague de chômage qui s’est abattue sur le Sénégal au lendemain des indépendances le nombre d’immigrés cap verdiens à Dakar a considérablement baissé. Aussi durant cette période beaucoup de jeunes cap verdiens commencent à quitter Dakar pour l’Europe. Malgré leur ancienneté dans la capitale sénégalaise, les cap verdiens ne sont pas toujours intégrés dans la société dakaroise. La population locale leur reproche d’être trop renfermés sur eux-mêmes et de ne pas pratiquer assez la vie communautaire car toutes leurs activités s’effectuent au sein des associations de cap verdien.
Zéphirine Aniambossou Lawani aborde dans son mémoire intitulé » Les immigrés du Golfe du Bénin et le commerce informel à dakar « , 1992, la question de l’immigration des populations du Golfe du Benin dans la capitale sénégalaise. Elle montre que ce groupe, composé essentiellement de femmes, a migré à l’image des immigrés cap verdiens pour des raisons économiques. Car ces ressortissants du Golfe du Bénin (Bénin, Nigéria, Togo)et en l’occurrence les femmes occupent une place importante dans le secteur informel. Ces femmes qui suivant les coutumes en vigueur dans leur pays d’origine sont généralement chefs de ménage parce que ayant en charge la presque totalité des dépenses du foyer se retrouvent à tous les niveaux du secteur commercial à Dakar. Elles ont commencé généralement par le commerce de beignets devant leur maison et s’investissent une fois l’argent accumulé dans la vente d’autres produits tels que les produits de beauté, les bijoux, les tissus pour ne citer que ceux-là. Elles se trouvent » une cantine » au marché dans laquelle, elles vendent des galettes, des biscuits à l’entrée et des produits de beauté à l’intérieur. Et à cet étape suit la 3 e (troisième) étape qui peut ne pas être qualifiée d’informelle puisque ces femmes importent des produits d’autres horizons entretenant de ce fait des contacts étroits avec la Douane. Dans la 4e (quatrième) et dernière étape, ces femmes sont pour l’essentiel des grossistes car de retour de leur voyage elles fournissent à leurs compatriotes détaillants et aux commerçants sénégalais en marchandises.
En somme, le processus d’intégration de ces femmes dans le secteur commercial à Dakar se fait suivant 4 (quatre) étapes. A chaque étape, elles se spécialisent dans la vente de produits bien définis. Pour la 1iere (première) étape ce sont les produits alimentaires (beignets de niébé, de blé, pâte à base de manioc) qui sont commercialisés, pour la 2e (deuxième) étape, aux produits alimentaires sont associés des produits de beauté. La troisième étape concerne quant à elle le commerce des bijoux, des pagnes auxquels sont associés les produits cosmétiques. La quatrième et dernière étape concerne les bijoux, les habits pour enfants, les jouets..
Table des matières
Introduction
Première partie : Cadre général et méthodologique de la recherche
Chapitre I : Cadre général de la recherche
Section I : Problématique, objectifs et hypothèses de l’étude
I.1/ Problématique
I.2/ Objectifs
Les objectifs généraux
Les objectifs spécifiques
I.3/ Hypothèses
Section II : Conceptualisation, revue de la littérature et présentation du cadre théorique
II.1/ Conceptualisation
II.2/ Revue de la littérature
II.3/ Présentation du cadre théorique
Chapitre II : Présentation des cadres d’étude
Section I : Les principales zones d’enquête
I.1/ Les parcelles assainies
I.2/ Le marché Castor
I.3/ La rue Sandiniéry
I.4/ Le marché Kermel
I.5/ Le marché Tiléne
Section II : La population cible
Chapitre III : Méthodologie de la recherche
Section I : La stratégie de la recherche
I.1/ La consultation de personnes ressources
I.2/ La recherche documentaire
I.2/ La procédure d’échantillonnage
Section II : Les outils de la recherche
II.1/ Le questionnaire
II.2/ Les techniques qualitatives
L’entretien semi-directif
Le récit de vie
Section III : Les obstacles rencontrés
Deuxième partie : Présentation des résultats et analyse des données de l’enquête
Chapitre I : Présentation de la Guinée, des Peuls et bref aperçu historique sur l’immigration des Peuls de la Guinée à Dakar
Section I : Présentation de la Guinée et des Peuls
I.1/ La Guinée
I.2/ Les Peuls
Section II : Aperçu historique de l’immigration guinéenne à Dakar
II.1/ Les mouvements de populations entre le Sénégal et la Guinée à l’époque des Grands Empires
II.2/ L’immigration des Peuls de la Guinée à Dakar durant la période Coloniale
II.3/ L’immigration des Peuls de la Guinée à Dakar sous le règne de Sékou Touré
Chapitre II : Les causes de l’immigration peule à Dakar ces deux dernières décennies et les raisons de leur ruée vers le commerce informel
Section I : Les motifs de l’affluence massive et continue des Peuls ces deux dernières décennies à Dakar
I.1/ Les facteurs économiques
I.2/ Les facteurs géographiques combinés aux facteurs socioculturels
I.3/ Les raisons du choix de Dakar
Section II : La présence peule dans le commerce informel : les activités exercées
II.1/ Les vendeurs de fruits
II.2/ Les vendeurs de légumes
II.3/ Les vendeurs de charbon
II.4/ Les boutiquiers
II.5/ Les autres activités des Peuls dans le commerce informel
Les vendeurs de Sandwich
La vente de cola associée à celle de bonbons
Les vendeurs de café
Section III : Les raisons du choix des Peuls pour le commerce informel
III.1/ Le faible niveau d’instruction des immigrés
III.2/ La solidarité des Peuls de la Guinée à Dakar : un facteur déterminant sur leur présence massive dans le commerce informel
Chapitre III : La situation économique des immigrés, son impact sur leurs conditions d’existence et leurs conditions de travail
Section I : La situation économique des immigrés et son impact sur leurs conditions d’existence
I.1/ La situation économique de ces immigrés
I.2/ Les conditions d’existence de ces immigrés
La situation matrimoniale
Les quartiers ou zones d’habitation
Section II : Les conditions de travail des immigrés
Chapitres IV : Relations avec le milieu d’origine et rapports avec la population locale
Section I : Relations avec le milieu d’origine
I.1/ Les différentes formes de migration
A) La migration temporaire
B) La sédentarisation
I.2/ Les rapports avec l’ambassade
I.3/ Les rapports avec la population non migrante
I.4/ Les associations d’immigrés
Section II : Rapports avec la population locale
Conclusion
