Les relations monétaires internationales

Les relations monétaires internationales

 Interdiction pour un Etat d’adapter un « double cours » pour sa monnaie. Le double cours correspond à un taux de change pour le commerce et un taux de change pour les transferts de capitaux. Les cours observés sur le marché des changes ne doivent pas s’écarter de plus de 1% de la parité officielle. Dans la pratique, les Banques Centrales (BC) vont veiller tout simplement à ce que la parité de leurs monnaies par rapport au dollar US soit respectée sur le marché des changes. Les BC vont se contenter d’acheter et de vendre leurs monnaies contre des dollars US. On dit que le dollar US est la monnaie d’intervention.  Deuxième ensemble de règles d’évaluation et réévaluation de la monnaie : chaque pays a la possibilité de modifier sa parité officielle pour « corriger un déséquilibre fondamental ». Pour un changement de parité de moins de 10%, la seule obligation est d’informer le FMI. Si la dévaluation ou réévaluation est plus de 10%, il faut une autorisation préalable du FMI. Cette règle n’a jamais été respectée.Les USA n’interviennent pas durant la période de Bretton Woods sur le marché des changes pour réguler le cours de leur monnaie. Les BC des autres pays du FMI maintiennent le cours de leurs monnaies nationales par rapport au dollar en achetant ou en vendant des dollars contre leurs propres monnaies.

Les USA, par conséquent, ne sont pas amenés à intervenir sur le marché des changes car les autres Etats le font à leur place.Dans cette hypothèse, les USA sont menacés de perdre tout leur or. De ce fait, la BC américaine peut vendre de l’or pour empêcher que le cours d’or n’augmente trop. Il apparaît un partage de responsabilité entre les USA et le Reste Du Monde (RDM) : les USA défendent la parité du dollar par rapport à l’or et les autres Etats défendent la parité de leurs monnaies par rapport au $. Les USA n’ont donc pas de problème d’équilibre extérieur et n’ont pas de problèmes de déficit de valeurs de paiements. Les USA ont la possibilité d’avoir un gros déficit commercial externe et pourra transférer massivement leurs capitaux dans les autres pays du monde.Elles sont constituées par le versement des quottes parts par les Etats membres. C’est un versement initial en faveur du FMI effectué par chaque Etat pour 25% en or et 75% en monnaie nationale. Ces quottes parts sont inégales d’un pays à l’autre, elles dépendent du poids économiques de l’Etat. Ces quottes parts ont été régulièrement augmentées et les Etats ont été amenés à faire des versements complémentaires. Depuis la démonétisation de l’or, les versements se font intégralement en monnaie nationale. Pour compléter ce premier ensemble de ressources, le FMI emprunte auprès de certains Etats membres. Par exemple, après le choc pétrolier, le FMI a emprunté aux pays pétroliers.

Plus le commerce international (CI) se développe, plus les agents économiques ont besoin de dollars pour constituer leurs réserves monétaires et effectuer leurs transactions. Il faut donc un déficit constant, sinon croissant, de la balance commerciale des capitaux pour les USA. Il faut donc que les USA importent plus qu’ils n’exportent et/ou qu’ils transfèrent massivement des capitaux étrangers. Cela permettra d’alimenter le monde en dollars. Les agents économiques risquent de perdre confiance dans la convertibilité en or du dollar. Le montant des dollars détenus par les noms résidants américains va devenir supérieur au stock d’or des USA. S’il y a des demandes de conversion massive, les USA ne pourront toutes les assumer. C’est à partir de 1964 que le montant des dollars détenu par les BC étrangères est devenu supérieur au stock d’or des USA. Après 1964, la trésorerie américaine n’aurait pas pu faire face à la convertibilité des dollars en or.Plus le commerce international (CI) se développe, plus les agents économiques ont besoin de dollars pour constituer leurs réserves monétaires et effectuer leurs transactions. Il faut donc un déficit constant, sinon croissant, de la balance commerciale des capitaux pour les USA.

Il faut donc que les USA importent plus qu’ils n’exportent et/ou qu’ils transfèrent massivement des capitaux étrangers. Cela permettra d’alimenter le monde en dollars. Les agents économiques risquent de perdre confiance dans la convertibilité en or du dollar. Le montant des dollars détenus par les noms résidants américains va devenir supérieur au stock d’or des USA. S’il y a des demandes de conversion massive, les USA ne pourront toutes les assumer. C’est à partir de 1964 que le montant des dollars détenu par les BC étrangères est devenu supérieur au stock d’or des USA. Après 1964, la trésorerie américaine n’aurait pas pu faire face à la convertibilité des dollars en or.A partir de 1960, il y a eu des spéculations sur le marché de l’or basé à Londres. Les opérateurs ne croient plus en la stabilité du prix de l’or (35$ = 1once d’or). Tous les prix ont augmenté depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale sauf celui de l’or. Il y a donc achat massif d’or sur le marché libre de l’or et, pour empêcher que le cours de l’or ne s’envole, les USA vendent massivement de l’or sur le marché de l’or. Donc leur réserve d’or baisse alors que celui des étrangers ne fait qu’augmenter. Les USA se font aider par leurs alliés pour es aider à soutenir le cours de l’or. En 1971, le Président Nixon décide de suspendre la convertibilité de l’or en dollar car la réserve d’or américaine s’effondrait. C’est le système de Bretton Woods qui s’effondre, le cours de l’or s’envole sur le marché libre de l’or et il y a eu des crises monétaires jusqu’en 1976.

 

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