Les six livres de la RÈpublique

Les six livres de la République

LIVRE SECOND

Chapitre I.

De toutes [les] sortes de Républiques en général†: [Ce qu’est] l’état dune République. La qualité ne change point la nature des choses. Opinion des anciens. Il faut établir lois contraires aux Républiques contraires. L’état de Lacédémone. L’état de Rome. L’état de Venise. L’état de France. Forme que les Cours de Parlement tiennent, écrivant au Roi. République de Platon. Il est impossible de composer une République mÍlée des trois. Les grands et menus états du peuple

[p. 601] Chapitre II.

De la Monarchie seigneuriale†: Duarchie, Triarchie, et autres espèces d’Oligarchies. Différence de l’état et du Gouvernement

Chapitre III.

De la Monarchie Royale†: Les vraies marques d’un grand Roi. Marques royales

Chapitre IV.

De la monarchie Tyrannique†: Différence du roi au tyran. Boucherie des tyrans. La rigueur et sévérité d’un Prince est plus utile que la trop grande bonté

Chapitre V

S’il est licite d’attenter à la personne du tyran et, après sa mort, [d’] annuler et [de] casser ses ordonnances†: Cas licites pour tuer le tyran. S’il est licite de prévenir la voie de justice pour tuer un tyran. Distinctions pour accorder deux lois contraires

Chapitre VI.

De l’…tat Aristocratique†: Différence de l’Aristocratie à la Monarchie. Opinion d’Aristote touchant l’Aristocratie

Chapitre VII.

De l’état populaire†: La différence qu’il y a de  donner les voix par tÍtes, ou par lignées. Opinion d’Aristote touchant l’état populaire

LIVRE TROISI»ME

Chapitre I.

Du Sénat et de sa puissance†: S’il est moins dangereux d’avoir un bon Prince assisté d’un mauvais conseil, qu’un mauvais Prince conduit par bon conseil. Les affaires qu’on doit proposer au Sénat. La déesse qu’on disait Fortune, chassée du conseil des autres Dieux. Le Sénat [est] établi seulement pour donner avis. La raison pourquoi le Sénat ne doit pas avoir puissance de commander

Chapitre II.

Des Officiers et Commissaires†: Différence des officiers et commissaires. [De] toutes sortes de commissions

[p. 602] Chapitre III.

Des Magistrats†: Les premiers peuples [étaient] gouvernés sans lois. La clause Tant qu’il nous plaira est à présent inutile

 

Chapitre IV.

De l’obéissance que doit le Magistrat aux lois et au Prince souverain†: Différence entre le Prince, le Magistrat et le particulier. Magistratus virum. Clause pernicieuse†: De motu proprio. Exemple mémorable de la prudence du Magistrat et constance d’un peuple

Chapitre V.

De la puissance des Magistrats sur les particuliers†: La force de commandement gÓt en la contrainte. La plus haute marque de la Majesté

Chapitre VI.

De la puissance que les Magistrats ont les uns sur les autres†: Il est dangereux de faire un Magistrat qui ait commandement sur tous les autres. En présence du souverain, toute la puissance des Magistrats est tenu en souffrance La prérogative d’honneur n’a rien de commun avec la puissance

Chapitre VII.

Des Corps et Collèges, …tats et Communautés†: Différence [entre] famille, Collège et République. Origine des Collèges. La puissance des Collèges. Forme de punir les corps et communautés. S’il est bon d’Ùter ou endurcir les corps et collèges

LIVRE QUATRI»ME

 

Chapitre I.

De la naissance, accroissement, état florissant, décadence et ruine des Républiques†: Naissance des Républiques. Division des changements. Six changements de République. Les premières monarchies ont commencé par violence. Commencement des Aristocraties. Les bons Princes ordinairement sont successeurs des tyrans. La bonté des Rois. Un nouveau Roi de bas lieu difficilement se maintient. [Les] guerres des ennemis [sont] nécessaires. En matière d’état, celui-là est maÓtre de la [p. 603] République, qui est maÓtre de la force. [Les] guerres des ennemis [sont] nécessaires pour entretenir les états populaires. Pourquoi le changement de tyrannie en état populaire est le plus fréquent. Les changements d’états populaires en seigneuries sont moins violents. De peu de chose viennent les grands changements. Il est dangereux en toute République de bannir un grand seigneur

Chapitre II.

S’il y a moyen de savoir les changements et ruines des Républiques à l’avenir†: Il n’y a rien de fortuit en ce monde. Républiques souffrent changement par nature. Erreurs insupportables des astrologues. Cas étrange et mémorable. Erreur de Copernic. Avis de Platon touchant les changements de Républiques. Nombre nuptial. La Musique a grand pouvoir à changer ou retenir l’état. Le peuple de France adouci par la Musique. Si on peut présumer les changements par [les] nombres

Chapitre III.

Que les changements des Républiques et des lois ne se doivent faire tout à coup†: Les sages ne sont point sujets aux influences célestes. Jugement de l’état des Romains. Les changements soudains [sont] périlleux. Le moyen de changer de lois. La voie de suppression tolérable. Ruse de tyrans. Il faut que le sage politique suive les œuvres de Dieu au gouvernement de ce monde

Chapitre IV.

S’il est bon que les officiers d’une République soient perpétuels†: Raisons pour montrer que les Magistrats ne doivent Ítre perpétuels. [Les] loyers de vertu [sont] communs. Il faut par tous moyens trancher la racine de sédition. Impunité des Magistrats perpétuels. Deux fautes notables que plusieurs font au gouvernement des Républiques. Ruse des tyrans

Chapitre V.

S’il est expédient que les officiers d’une République soient d’accord†: Raisons pour montrer que les Magistrats doivent Ítre d’accord. Raisons contraires pour montrer que les Magistrats doivent Ítre en discord. Résolution de la question

Chapitre VI

S’il est expédient que le Prince juge les sujets, et qu’il se communique souvent à eux†: Les Rois [sont] établis pour juger les sujets. Le bien qui revient quand les Princes font justice en personne. Il est nécessaire à un Prince d’entendre aux affaires [p. 604] d’état. Raisons pour montrer qu’il n’est pas expédient que les Princes jugent en personne. L’exemple du souverain guide tout le peuple. Pourquoi les FranÁais sont tondus. Il ne faut pas dépouiller les Magistrats de leur puissance. En l’état populaire et Aristocratique, il n’est pas expédient que le peuple, ni les Seigneurs s’empÍchent des affaires

Chapitre VII.

Si le Prince ès factions civiles se doit joindre à l’une des parties†; et si le sujet doit Ítre contraint de suivre l’une ou l’autre, avec les moyens de remédier aux séditions†: Singularité de la Monarchie. Les factions [sont] plus dangereuses ès états Aristocratiques et populaires. Il ne faut pas résister ouvertement au peuple ému. Ruse d’un Tribun fort louable. Le peuple s’apaise voyant un sage vieillard, ou vertueux personnage

LIVRE CINQUI»ME

Chapitre I.

Du règlement qu’il faut tenir pour accommoder la forme de [la] République à la diversité des hommes, et le moyen de connaÓtre le naturel des peuples. Les villes inégales en montagnes et vallées [sont] sujettes à sédition. Pour former un état, il faut accommoder au naturel des sujets. Différence notable des Athéniens, Romains et Carthaginois. Le bon architecte accommode soit b‚timent à la matière qu’il trouve sur les lieux. Division des peuples. Aristote et Hippocrate accordés. Les peuples de Septentrion. Naturel des FranÁais. Peuples du Septentrion, ennemis des femmes. Moyen de gouverner les peuples du Midi. Ruse gentille de Colombe, Genevois. La France, propre à plaider. Les trois vertus propres aux trois peuples, Septentrional, Méridional, et moyen. La proportion des planètes aux peuples. Le peuple Oriental [est] plus humain et plus ingénieux que le peuple Occidental.

Chapitre II

Les moyens de remédier aux changements des Républiques†: La principale occasion des changements qui adviennent aux Républiques. Les deux pestes de toutes Républiques. Les inconvénients des abolitions des dettes. Les maisons grandes et illustres sont bonnes pour maintenir l’Aristocratie. L’inégalité des biens provient par les filles héritières mariées aux plus riches. Louable ordonnance de Venise. Ordonnance de France

[p. 605] Chapitre III.

Si les biens des condamnés doivent Ítre appliqués au fisc, ou à l’…glise, ou bien laissés aux héritiers†: Il n’y a rien que les méchants ne fassent pour enrichir leurs enfants. Loyers nécessaires aux accusateurs. L’ordre qu’on doit tenir ès biens des condamnés. Les inconvénients d’adjuger la confiscation au public

Chapitre IV.

Du loyer et de la peine†: Les deux fondements principaux de toute République. Divers loyers. Différence [dans la faÁon] d’octroyer les loyers en l’état populaire et en la Monarchie. Le prix et honneur de la victoire des soldats est au Capitaine. Raisons pourquoi les états populaires ont plus d’hommes illustres que les Monarchies. La plus dangereuse peste des Républiques. Les inconvénients qui proviennent de l’achat des offices

Chapitre V.

S’il est bon d’armer et aguerrir les sujets, fortifier les villes, et entretenir la guerre†: Raisons de montrer qu’il ne faut [pas] fortifier les villes. La plus belle forteresse est l’amour des sujets. La guerre à l’ennemi est un moyen pour entretenir les sujets en amitié. La crainte des ennemis tient les sujets en devoir. Prévoyance du jeune Scipion. Résolution de la question. Conclusion. [Les] gens de métier [sont] inhabiles à la guerre

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