LES TRANSPORTS DANS L’ÎLE-A-MORPHIL

LES TRANSPORTS DANS L’ÎLE-A-MORPHIL

 L’INSUFFISANCE DES EQUIPEMENTS

Les insuffisances des équipements constituent elles aussi l’un des problèmes que rencontrent les populations de l’Île-à-morphil. Et toutes les activités de la vie courante qu’exercent les populations de cette localité, nécessitent des déplacements plus ou moins longs et coûteux à l’intérieur mais le plus souvent à l’extérieur de celle-ci. Beaucoup de villages ne disposent pas de centres de santé, ni d’établissements scolaires (moyens et secondaires) encore moins des services administratifs.

Les structures administratives

Les villages de l’île dépendent de leurs chefs-lieux situés à la proximité de la Route Nationale 2. En effet, sur les quatre arrondissements que compte le département de Podor, seulement deux sont logés dans l’Île-à-morphil ; Cas-cas et Saldé. De surcroît, ces deux arrondissements ne sont pas dotés de certaines prérogatives. Les populations sont obligées de se déplacer pour se procurer des papiers administratifs et mettent du temps et dépensent beaucoup d’argent pour arriver aux centres administratifs notamment à Médina Ndiathbé, Dodel, Pété, Ndioum, Gamadji Saré, Podor etc. Cependant que « la liaison vers les centres administratifs aux villages qu’ils polarisent n’est faite que par deux bretelles d’accès, notamment l’axe Cas-casMadina Ndiathbé sur une longueur de 18 km et l’axe Saldé – Pété sur une distance de 9 km » 22 . Les populations ont des difficultés à trouver des moyens de transport pendant les autres jours de la semaine, c’est-à-dire des jours autres que les jours de la tenue des « loumos ». « En considération de ces difficultés, les insulaires attendent le samedi et le dimanche qui sont des jours de loumo respectivement à Madina Ndiathbé et à Dodel, qui sont par ailleurs chefslieux de communauté rurale pour chercher des documents administratifs. Les administrations locales travaillent ces deux jours de repos car les moyens de transport sont accessibles (véhicules motorisés et charrettes) et les coûts des trajets à la portée des populations rurales en majorité pauvres »  . En outre, à l’exception de Podor qui dispose d’un poste de police et d’une brigade de gendarmerie, il n’existe pas de poste de police ou de brigade de gendarmerie dans l’île. Par ailleurs, Podor est difficilement accessible par les autres villages à cause de l’insuffisance des moyens de transport et des voies de communication adéquates mais surtout par sa position excentrée par rapport au reste de l’île. Sa liaison à partir de la Route Nationale 2 est beaucoup plus facile. Les populations qui se trouvent dans la partie centrale et orientale de l’île se rendent alors respectivement dans la commune de Ndioum, de Pété où les services administratifs sont plus présents. L’accès des populations aux services administratifs n’est pas du tout une affaire aisée car « l’éloignement de ces services administratifs pose problème dans un contexte de décentralisation qui vise à rapprocher les populations des services déconcentrés de l’Etat » . Le transport et la vie des échanges dans l’Île-à-morphil (département de Podor)  Ainsi, la disponibilité des services administratifs dans l’île pourrait dans une certaine mesure réduire considérablement les distances à parcourir. Et ceci pourrait faire l’objet d’éléments de correction des dysfonctionnements des transports dans l’île mais aussi et surtout d’atténuation des difficultés de déplacement à RN 2 et vers les établissements scolaires. 

Les infrastructures scolaires

Il n’existe pas suffisamment d’établissements d’enseignement élémentaire, moyen et secondaire dans l’Île-à-morphil. Les populations n’ont pas atteint l’objectif de l’éducation pour tous. En effet, sur la base des normes du Ministère de l’Education qui déterminent le taux d’enfants en âge d’aller à l’école comme étant égal à 19 % de la population totale, on peut considérer que l’objectif d’éducation pour tous, est loin d’être atteint dans cette zone. Il s’y ajoute qu’il existe un manque notoire d’écoles dans beaucoup de villages et une insuffisance des salles de classes. En effet, « parmi les 33 écoles élémentaires que compte la Communauté Rurale de Dodel, seules celles de Dodel, de Dara et de Sinthiou comptent un nombre complet de classes pour le cycle primaire ; ce qui ne va pas dans le sens de l’accroissement du taux de scolarisation » 25. C’est pourquoi beaucoup d’établissement utilisent des abris provisoires avec tous les risques liés aux intempéries de la zone qui sont encore imminents. Par ailleurs, les élèves admis en entrée en sixième se déplacent massivement pour poursuivre leurs études dans les cycles moyens et secondaires dans les villages environnants. Ils parcourent ainsi plusieurs kilomètres. Pour ceux n’arrivent pas à trouver des tuteurs pour les héberger, marchent ou se déplacent avec des charrettes. Le manque et l’éloignement des établissements scolaires posent des problèmes d’éducation pour les populations de l’île. 

Les collèges et les lycées de proximité

Depuis quelques années, nous assistons à de nombreuses créations d’établissement scolaire : CEM de Boki, CEM puis lycée de Démeth, , CEM puis lycée de Dara (2010) CEM puis lycée de Sinthiou (2010) qui polarisent plusieurs villages notamment Pouri, Béli Thioy, Thiénel, Sassel, Ndormboss, Yennaaki… dans la zone centrale, tandis que dans la zone orientale, le lycée de Cas-cas accueille les élèves des villages de Dounguel, Siouré, Thila, Thioubalel,  Souraye, Abdallah,Wallah…et le lycée de Podor accueille les élèves des villages environnants de la zone occidentale tels que Ouro Mahdyou, Doué, Donaye, Diambo, Fodé As, Diatar etc. Tout de même, cela ne suffit pas pour rendre la carte scolaire de l’Île-à-morphil satisfaisante. La fréquentation scolaire est confrontée aux problèmes dus aux déplacements pendulaires des élèves entre leurs villages et leurs établissements, empruntant des charrettes sur des pistes sinueuses sous le chaud soleil et pendant plusieurs heures. Cette situation est parfois à l’origine de nombreux délaissements et déperditions scolaires dans cette zone. Ainsi, réhabiliter les classes en mauvais état, augmenter des écoles et des établissements moyens et secondaires de proximité qui sont insuffisants deviennent des priorités pour améliorer les conditions d’accès aux services scolaires dans cette localité. Tout cela doit être soutenu par la disponibilité des moyens de transport et la réalisation des pistes et des routes praticables qui permettent par ailleurs aux élèves d’éviter des déperditions scolaires et d’être en bonne santé dans cette zone où l’accès aux infrastructures sanitaires se fait avec beaucoup de difficultés.

Les infrastructures sanitaires

La quasi-totalité de la population de l’île dépend de la commune de Ndioum qui dispose d’un hôpital et dont la position extrême impose des déplacements encore beaucoup plus longs et coûteux. Dans tout le département de Podor, c’est seulement à Ndioum qu’on trouve un hôpital de renommée qui accueille beaucoup de malades venus même de la région de Matam. Selon l’un des habitants de la zone, cet hôpital a été érigé à Ndioum au détriment de Podor, chef-lieu du département parce que l’on considérait que Podor est dans une position très enclavée car étant située dans l’Île-à-morphil, très éloignée pour les populations du Jeeri. Mais aujourd’hui, le constat est que cet hôpital n’arrange pas les habitants de l’île ; sa position excentrée pose des problèmes de déplacement pour des besoins de soins. Beaucoup de villages de l’intérieur de l’île ne disposent pas de centres de santé encore moins de cases de santé. Les habitants sont alors obligés de parcourir plusieurs kilomètres pour se soigner, bravant les risques des crues des fleuves et des rivières surtout pendant la période des hautes eaux où on note une recrudescence des maladies endémiques comme le paludisme ou la bilharziose urinaire. « Ces zones bilharziennes se trouvent en général loin des grandes villes, c’est-à-dire des lieux où les malades atteints par cette affection peuvent être traités. Le déplacement pour se soigner est donc nécessaire pour le malade qui veut guérir en refusant de se remettre à la fatalité ou en confiant son traitement à des guérisseurs, féticheurs, charlatans ou marabouts » 26 L’enclavement rend les évacuations vers l’hôpital de Ndioum aléatoires et périlleuses à cause du manque de moyens de transport et de son éloignement. Les populations dépensent beaucoup de temps et d’énergie pour atteindre les structures sanitaires plus particulièrement pendant l’hivernage. Les effets combinés de l’enclavement et de l’absence des structures de santé, font que les habitants de l’Île-à-morphil font partie des populations les moins bien prises en charge sur le plan sanitaire. En effet, les structures sanitaires sont insuffisantes et il n’y a pas assez de médecins dans la zone pour prendre en charge les urgences graves. 

LA SUBDIVISION ADMINISTRATIVE ET TERRITORIALE DU DEPARTEMENT DE PODOR 

La subdivision administrative et territoriale du département de Podor par le décret du 10 septembre 2008 dénote un isolement administratif et politique de l’Île-à-morphil dans sa majorité. Le département de Podor compte à partir de cette date, quatre arrondissements que sont : Cas-cas, Saldé, Gamadji Saré et Thillé Boubacar. Sur ces quatre arrondissements, seulement deux chefs-lieux d’arrondissement, celui de Cas-cas et Saldé, sont logés dans l’île. L’arrondissement de Cas-cas ne compte aucune communauté rurale située dans l’Île-à-morphil. Par ailleurs, toutes les communes et les chefs-lieux de communautés rurales, en l’occurrence, la commune d’Aéré Lao, la communauté rurale de Médina Ndiathbé et celles de Dodel et de Mboumba sont toutes situées en dehors de l’île. Par conséquent, les populations insulaires sont dans l’obligation de se déplacer jusqu’aux centres urbains et bourgs situés généralement à la RN2 pour des services administratifs. Aussi, pour un tout minimum de service, notamment l’extrait de naissance, le déplacement est-il nécessaire et obligatoire ; en conséquence l’accessibilité n’est plus une simple affaire de routes ou de moyens de transport. La disponibilité des équipements, des infrastructures et des services de base en place serait un manque à gagner et réduirait considérablement les distances à parcourir. C’est ce qui explique que la notion de désenclavement englobe ici toute la question de l’existence des services économiques, politiques et sociaux de base et démontre à la fois les difficultés et le temps que consacrent les populations dans leur déplacement.

 LES INFRASTRUCTURES DE L’ÎLE-A-MORPHIL 

L’Île-à-morphil est l’une des zones les plus enclavées du pays. Elle est traversée par une multitude de cours d’eau et se distingue par un manque notoire de moyens de transport et d’infrastructures routières qui entrave son accessibilité à ses différents points. 

 La longueur et l’impraticabilité des pistes et des routes 

Dans cette partie du Sénégal, les routes sont très insuffisantes et impraticables dans toutes leurs longueurs. Dans la partie extrême Est, la route Saldé-Ngouye sur une distance de 4 km, qui continue au-delà du fleuve Doué et relie la Route Nationale 2 sur une distance de 8 km, est plus ou moins en bon état et praticable dans certains endroits. Mais la piste Cas-casMedina Ndiathbé sur une distance d’environ 18 km est impraticable et traverse des champs de Waalo dans les cuvettes de décantation qui augmentent les difficultés de passage sur cette piste. Cette piste aboutit sur un pont construit sur le Doué au niveau de Médina Ndiathbé qui se prolonge à partir de ce village jusqu’à la Route Nationale 2 sur une distance de 4 km d’environ. Dans la moitié de la partie Ouest de l’île, la piste de Diama Alwaly-Korkadié est impraticable sur une distance de 3 km. Dans la partie extrême Ouest de l’île, la route reliant Podor et le village de Doué est très dégradée et impraticable sur une longueur de 9 km car elle traverse sur toute sa longueur des champs de Waalo. Tandis que la route goudronnée qui relie Tarédji, à la Route Nationale 2 à Podor et qui enjambe le Doué au village de Guia sur le pont El hadji Seydou Nourou Tall construit en 1975, sur une distance de 25 km environ, est plus ou moins praticable par endroit. Les transports dans l’Île-à-morphil Mémoire Master II UCAD-2013 58 Au niveau Central de l’île où la largeur et la densité du réseau hydrographique sont plus importantes, la route Dodel-Sintiou-Démeth est complètement inutilisable. Cette route mesure environ 20 km et se prolonge au-delà du fleuve Doué, du Guélonga et plusieurs autres rivières. Mais l’implantation de deux bacs : l’un sur le Doué au niveau de toufndé de Dodel (2008) et l’autre qui fait la navette sur la rivière Abou Hamdou (Guélonga, 2008), à 5 km de ce dernier atténue, dans une certaine mesure les difficultés de déplacement sur cette route.

Les discontinuités des pistes et des routes 

La plupart des routes est entrecoupée par des fleuves et des rivières. En période de pluie, toutes les routes deviennent sinueuses et ouvertes aux trous et aux rigoles. Ceci est aussi aggravé par la pédologie du milieu et par les conditions climatiques qui ne sont pas favorables à la résistance et à la consistance des routes. Les transporteurs effectuent alors beaucoup de détours rallongeant ainsi la longueur de leurs trajets. Même en période sèche, des nids-de-poule et des flaques d’eau sont toujours présents pendant plusieurs semaines dans certaines parties de l’île.

LES MOYENS DU TRANSPORT TERRESTRE 

Les moyens de transport terrestre jouent un rôle très important dans l’Île-à-morphil. Ils permettent le déplacement des personnes et des biens d’une part à l’intérieur de l’île, d’autre part vers la Route Nationale 2. Cependant, les moyens de transport terrestre se caractérisent par une carence, un manque de compétitivité, une faible diversification et des dysfonctionnements dans l’organisation des transporteurs. 

 Les véhicules à moteur 

Les véhicules à moteur ne sont pas nombreux dans l’île et sont très inégalement répartis dans l’espace. La commune de Podor, située à l’extrémité Ouest, renferme les 1/3 des moyens de transport de l’Île-à-morphil. C’est dans cette commune seulement qu’on trouve des services de transport efficaces. On distingue ainsi dans l’île deux types de véhicules à moteur : les voitures principalement en commun de voyageurs et les véhicules individuels.

 Les véhicules en commun 

Les véhicules de transport en commun sont plus nombreux dans la commune de Podor car étant plus ou moins accessible que le reste de l’île à partir de la RN 2. On trouve surtout dans la ville de Podor des véhicules « 7 places » et des Mercédès mais dans un état de vétusté très avancé. Cependant les voitures en commun de transport, notamment les L 200, les TOYATA, les MITSUBISHI et les 404 MBAR sont un peu partout dans l’île. Ces véhicules constituent des moyens de transport routier qui sont souvent utilisés pour R R F le transport des personnes et des biens dans l’île et vers les centres urbains. Mais les 404 MBAR sont les moyens les plus utilisés pour le transport en commun dans cette zone. Surmontés de hangars en fer enfilés de cordes qui servent de porte-bagages, ces types de véhicules effectuent plusieurs rotations, le jour du loumo. Les propriétaires de ces véhicules habitent majoritairement dans les villages de l’île. Ils les mettent d’habitude à la disposition des chauffeurs professionnels qui font la « course » entre les villages où ils trouvent des « voyageurs occasionnels » et aussi des « usagers permanents » qui sont généralement des « clients fidèles ». Ces derniers sont en général des commerçants qui font régulièrement des ventes et des achats le plus souvent dans les marchés hebdomadaires dans les bourgs et les centres urbains. 

Table des matières

ACRONYMES
AVANT- PROPOS
INTRODUCTION GENERALE
PROBLEMATIQUE
METHODOLOGIE
PREMIERE PARTIE
PRESENTATION GENERALE DE L’ÎLE-A-MORPHIL
CHAPITRE I : LOCALISATION ET CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DE L’ÎLE-A-MORPHIL
I. SITE ET SITUATION DE L’ÎLE-A-MORPHIL
II. LES CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DUMILIEU
CHAPITRE II : CADRE DEMOGRAPHIQUE DE L’ÎLE-A-MORPHIL
I. LA POPULATION DE L’ÎLE-A-MORPHIL
CHAPITRE III : CADRE ECONOMIQUE DE L’ÎLE-A-MORPHIL
I. L’AGRICULTURE
II. L’ELEVAG
III. LA PECHE
IV. LE TOURISME
V. L’ARTISANAT
VI. LE COMMERCE
DEUXIEME PARTIE : LA SITUATION DES TRANSPORTS
DANS L’ÎLE-A-MORPHIL
CHAPITRE I : LES MOTIFS DES DEPLACEMENTS
I. L’INSUFFISANCE DES SERVICES
II. L’INSUFFISANCE DES EQUIPEMENTS
III. LA SUBDIVISION ADMINISTRATIVE ET TERRITORIALE DU DEPARTEMENT DE PODOR
CHAPITRE II : LES CONDITIONS DE DEPLACEMENT
DANS L’ÎLE-A-MORPHIL
I. LES INFRASTRUCTURES DANS L’ÎLE-A-MORPHIL
II. LES MOYENS DU TRANSPORT TERRESTRE59
III. LES MOYENS DU TRANSPORT FLUVIAL65
IV. LES MOYENS ET LES INSTRUMENTS DE FRANCHISSEMENT
CHAPITRE III : LES DIFFICULTES DE DEPLACEMMENT ET LES PRIX DES TRANSPORTS
I. LES DIFFICULTES DE DEPLACEMENT
II. LES PRIX DES TRANSPORTS
III. LES MODALITES DE LA TRAVERSEE A BORD DES BACS
TROISIEME PARTIE : L’ENCLAVEMENT, FACTEUR LIMITANT LE DEVELOPPEMENT DE TRANSPORT ET LES CONDITIONS DE VIE DES POPULATIONS
CHAPITRE I : LES CONTRAINTES DU TRANSPORT
I. LES CONTRAINTES DU MILIEU PHYSIQUE SUR LE TRANSPOR
II. LES MANIFESTATIONS DE L’ENCLAVEMENT SUR LA VIE DES POPULATIONS.
III. LES MANIFESTATIONS DE L’ENCLAVEMENT SUR L’ECONOMIE
CHAPITRE II : L’INTERVENTION DES POPULATIONS POUR ATTENUER LES PROBLEMES DE DEPLACEMENT
I. LES MOYENS EMPLOYES PAR LES POPULATIONS POUR SORTITR DE L’ENCLAVEMNT
CHAPITRE III : LES FACTEURS DE DESENCLAVEMENT DE L’IAM
I. L’IMPORTANCE DE LA BONNE GESTION DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT
II. LES OPPORTUNITES DES MARCHES HEBDOMADAIRES
CONCLUSION GENERALE
GLOSSAIRE
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES CARTES ET LISTE DES PHOTOS116
LISTE DES TABLEAUX, DES GRAPHIQUES ET DES SCHEMAS

projet fin d'etudeTélécharger le document complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *