L’AMENAGEMENT DE L’ESPACE ET LE DEVELOPPEMENT LOCAL

LES CONCEPTS DE L’AMENAGEMENT ET DU DEVELOPPEMENT

 Au moment d’entamer une recherche sur l’aménagement de l’espace et le développement, il est indispensable de s’interroger sur la signification et les fondements de ces concepts. Ces termes appartiennent au langage courant que tous peuvent comprendre.

 Qu’est-ce que l’aménagement ? 

Selon le dictionnaire Larousse, l’aménagement est à la fois l’action d’aménager un lieu et son résultat. L’action d’aménager quelque chose étant un arrangement, une disposition particulière visant à une meilleure adéquation de quelque chose à sa destination. Cette définition illumine sur le fait qu’à sa base, il y a une opération à mettre en œuvre pour aboutir à un fait escompter au départ. Toujours cette définition indique trois éléments importants dans un aménagement dont : l’action elle-même, les acteurs et le lieu où la localisation spatial de l’œuvre est menée. En l’occurrence, l’action à mener est très variée ; par conséquent, l’aménagement est à la fois synonyme d’agencement, d’amélioration, d’arrangement, d’installation ou encore d’organisation. A cause de son envergure contextuelle, variant depuis le volet sociale en entamant celui de l’économie, ainsi que de la politique, il est un sujet de multiples disciplines scientifiques. Avec la géographie, ils ont le même objet d’étude qui est l’espace, et donc ils ont quelques parcours à suivre ensemble. Mais dans le dictionnaire géographique5 , l’aménagement s’accompagne souvent d’un adjectif pour définir sa portée. C’est pourquoi il y a tant d’expressions tel que l’aménagement agricole, l’aménagement urbaine, l’aménagement de l’espace, l’aménagement du territoire, et ainsi de suite. Pour l’heure ce qui nous importe ce sont l’aménagement de l’espace et du territoire. L’aménagement de l’espace : Définie comme l’organisation du milieu ou arrangement de l’espace. Elle se porte sur la notion de l’espace et place l’aménagement dans une dimension volontariste où l’échelle varie selon le choix. Son objectif est de générer des effets positifs à la population concernée. 5 George (P) : Dictionnaire de la géographie. Dans cette optique, nous devrions se focaliser sur les besoins des mondes ruraux, notamment sur les sociétés et ses activités, tout en se rendant compte de ce qu’ils ont et n’ont pas sur leur espace. Il en résulte alors deux sortes de besoins : – un besoin en fonction de milieu naturel, qui détermine les ressources de vie, mettant les ruraux en relation avec le son espace – un besoin en fonction de la société en place, c’est-à-dire des besoins qui mettent en valeur l’homme en améliorant ses conditions de vie. L’aménagement du territoire : Cette expression dépend de l’adjectif « territoire » qui se réfère à une espace où certains collectivités ont vécu, ont empreigné leur cultures et sur lequel ils exercent un sentiment d’appartenance. En même temps, il indique aussi la présence d’une limite administrative et d’une autorité qui assure le bon fonctionnement de l’ensemble de l’espace : il est représenté au mieux par le pays. De plus, il soulève aussi la présence d’un acteur principale qui est l‘Etat. ce dernier exerce le rôle à travers son politique. Son action consiste à réfléchir et choisir les aménagements à mener pour accompagner la population dans leur quête de bien-être. Enfin, pour appliquer l’aménagement du territoire dans le pays, l’Etat utilise des moyens adéquats comme des textes ou lois décrétés et des agents ou postes ministérielles. En France par exemple ils sont nombreux à savoir : le SRADT, la Décentralisation, le SDAGE… Cette notion importe dans notre recherche car notre zone d’étude est une portion de l’espace d’un pays, administrée par un Etat qui influe en grande partie les décisions locales.

 Qu’est-ce que le développement ?

 Dans notre recherche il importe de préciser le concept pour mener à bout une réponse à notre problématique. Au sens littérale du terme, le mot développement dérive du verbe développer qui signifie dans sa forme active « faire rouler, faire avancer » et dans sa forme passive « tourner ». Le développement, substantif du développer, désigne le bourgeon ou la fleur qui s’ouvre ; l’animal qui nait et grandit6 . Le terme est donc reproduit depuis le langage biologique, pour exprimer par analogie l’évolution des sociétés. D’après Pascal Drian 7 , il décrit des sociétés de structure simples qui passent à des sociétés de structures complexes. A l’issue de cette idée, le développement est associé à la notion de progrès qui est le terme de consensus, connu de tous L’expression s’est lancée à partir des discours présidentiels, particulièrement celui du président américain Trumann8 ; suivit des textes internationaux et la mise en place des institutions internationales telles que le PNUD ou le Programme des Nations Unis pour le développement, entreprennent des activités poussant à un développement. Il est évoqué quand il est question de la croissance économique et la recherche d’un niveau de vie plus amélioré ; des situations détériorées par les guerres et la prolifération par les progrès industriels et techniques modernes. Mais plus de 20 ans maintenant, le mot prend plus d’actions en charge à part l’enrichissement de l’économie. Il devrait accompagner d’une transformation des niveaux de vie sociale selon les Nation Unis en incluant l’indice de développement humain comme critère de développement à savoir : l’espérance de vie, le revenu par habitant, le niveau de l’éducation et la liberté humaine. Par conséquent, le terme fait l’objet de diverses lectures et est sujet d’une variété de définition, selon les auteurs. Bref le terme développement est abordé sur les plans économique, sociale et politique dont le but est la recherche d’une condition de vie meilleure que le précédent. Le développement durable Non seulement le terme développer s’élargie au domaine sociale vers les années 1990 mais l’expression « développement durable » est aussi née durant la même époque. En effet la protection de l’environnement est une notion qui commence à se renforcer en raison de la pression que l’homme lui impose.