L’ÉTUDE DE LA VULNÉRABILITÉ ET LES IMPACTS SOCIO-ÉCONOMIQUES

L’ÉTUDE DE LA VULNÉRABILITÉ ET LES IMPACTS SOCIO-ÉCONOMIQUES

« Selon les prévisions, l’élévation du niveau de la mer devrait intensifier les inondations, les ondes de tempêtes, l’érosion et d’autres phénomènes côtières dangereux, menaçant l’infrastructure, les établissements humains et les installations vitales pour les populations insulaires. La détérioration de l’état des zones côtières, par exemple l’érosion des places et blanchissement des coraux, devrait porter atteinte aux ressources locales. D’ici le milieu du siècle, les changements climatiques devraient réduire les ressources en eau dans de nombreuses îles, par exemple dans les Caraïbes el le Pacifique, à tel point que la demande ne pourra plus être satisfaite pendant les périodes de faible pluviosité »1. Les Comores présentent presque les mêmes symptômes de vulnérabilité, raison pour laquelle l’étude suivante soit.

La vulnérabilité et les impacts relatifs au secteur agricole.

L’agriculture est la principale activité économique aux Comores. Cependant, elle reste fortement tributaire des aléas du climat, étant donné que, non seulement les changements anticipés au niveau de la température, des précipitations et du niveau de la mer pourraient avoir des répercussions considérables sur la production agricole mais aussi sa structure est mal conçue. Ainsi, elle est vulnérable et susceptible d’impacts. Sur la base des projections climatiques du GIEC, l’analyse des modèles suggère que la fréquence des températures extrêmes et des précipitations durant l’été devrait s’accentuer dans la région de l’Océan Indien, augmentant en premier la probabilité d’occurrence des cyclones. En second lieu, les exploitations agricoles

Par ailleurs, aux Comores, les postes météorologiques nationaux ont enregistré durant la première décennie de ce siècle des mouvements de vents violents de genre cycloniques. Ils peuvent perdurer dans l’avenir. « Plus récemment, le cyclone Gafilo a traversé Madagascar en 2004, passant à 50 km au sud-est des Comores. Les dégâts furent essentiellement agricoles à Mayotte alors qu’à Anjouan, on a dénombré une victime et la destruction d’une bonne partie périodes de cyclone surtout, les petites plaines côtières des îles Comores seraient menacées par l’intrusion de l’eau de mer en profondeur et en surface. Or, les cultures de rente sont pratiquées sur ces plaines côtières (cocotier et ylang-ylang) et en zone de basse altitude (giroflier et vanillier). Outre les autres perturbations climatiques, la montée des eaux marines, avec possibilité d’intrusion de l’eau salée, pourrait affecter grandement sur la production de ces cultures de rente. Etant donné leur importance économique, tout impact occasionnant une perte de revenu, aurait un effet considérable.

La vulnérabilité des structures d’exploitation.

L’agriculture comorienne est strictement pluviale. Elle est essentiellement de subsistance. Elle utilise peu ou pas d’engrais et est très peu mécanisée. Elle bénéficie de faibles investissements et possède des capacités techniques limitées. La taille des exploitations est réduite. Elle est sous équipée. L’essentiel de la production est assurée par des petites exploitations familiales disposant des surfaces très limitées. Le niveau technique des agriculteurs est également trop faible pour que des innovations technologiques puissent rapidement être implantées, afin de répondre aux nouvelles données du climat. Un régime foncier compliqué (terres squattérisées, métayage sur entente verbale, etc.…) rend par ailleurs difficiles les aménagements nécessaires à une adaptation de l’agriculture aux modifications du climat. En plus d’agir comme frein à l’adaptation du secteur, le problème foncier accentue la pression sur les forêts. Par conséquent, la destruction du massif forestier et la perturbation du cycle de l’eau semble importante.

L’influence du changement climatique et de la variabilité du climat sur le secteur agricole est susceptible d’impacts. Les impacts correspondent à une diminution de la production et une perte de revenu. Dans ce sens, le cycle de reproduction des ennemies des cultures coïncide avec la période des récoltes. Cette incidence entraîne la destruction des récoltes. Ces derniers temps les cultures vivrières évoluent en baisse. On assiste à une perte de la production. Les spécialistes expliquent cette perte pour le cas par exemple de la banane par le développement d’une maladie appelée la cercosporiose. De côté, il y a aussi l’apparition des nouvelles maladies menaçantes. C’est le cas de l’aleurode du cocotier. Un cocotier attaqué par cette maladie ne donne pas de noix. Ce qui fait que, ces deux maladies en particulier ont énormément influencé négativement sur la production des dits produits ci-haut.

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