Lexique des principaux termes économiques

LEXIQUE économiques

Courbe

Le plus simple des types de graphiques, le graphique en courbe, relie sur plusieurs jours les relevés de cours réalisés à un même moment de la journée. En général, on représente les cours de clôture.

Courbe des taux

La courbe des taux permet de visualiser la relation existante entre les valeurs des taux d’intérêt et leurs termes. D’une manière générale, cette courbe est croissante du fait de l’existence d’une prime de risque (taux longs supérieurs aux taux courts). Cependant, cette courbe peut s’inverser notamment quand les opérateurs anticipent une baisse de l’inflation.
Coût d’agence – théorie de l’agence. La divergence d’intérêt entre les différents acteurs de la vie de l’entreprise fait naître un certain nombre de coûts appelés coûts d’agence. Ces derniers recouvrent notamment les coûts de surveillance consentis par le mandant pour vérifier l’adéquation entre la gestion du mandataire et ses propres objectifs (mise en place de procédures de contrôle, de systèmes d’audit, rémunération du mandataire…) et les coûts de dédouanement engagés par le mandataire dans le but de rassurer le mandant sur la qualité de sa gestion (édition de rapports annuels’).

Coût de la dette

Comptablement, le coût de la dette correspond aux charges financières nettes des produits rapportées au niveau d’endettement net. Financièrement, le coût de la dette représente le taux de rentabilité exigé par les créanciers d’une entreprise. entreprise pour re-financer son passif.

Coût de l’autofinancement

Le coût apparent de l’autofinancement est nul puisqu’il ne se traduit pas par des flux financiers. Mais ceci n’est qu’une apparence .Il a, en effet, un coût bien réel qui correspond à la rentabilité exigée par les actionnaires.

Coût des capitaux propres

Le coût des capitaux propres correspond à la rentabilité exigée actuellement par les actionnaires, telle que mesurée par le MEDAF.

Coût du capital

Voir coût moyen pondéré du capital

Coût moyen pondéré

La méthode de comptabilisation des stocks au coût moyen pondéré consiste à valoriser les sorties du stock en utilisant le rapport du total des coûts d’acquisition sur les quantités acquises.

Coût moyen pondéré du capital

Le coût moyen pondéré du capital est le taux de rentabilité minimal exigé par les pourvoyeurs de fonds de l’entreprise (actionnaires et créanciers) pour financer les projets d’une entreprise ses projets d’investissement. Il représente en fait le coût de financement global de l’entreprise. Selon la théorie des marchés en équilibre, et en l’absence de toute distorsion fiscale, ce coût est indépendant de la structure financière de l’entreprise ; il n’existe donc pas de structure financière optimale.

Couverture

La couverture est une pratique qui consiste à se protéger contre un risque non désiré. C’est un comportement général employé aussi bien par les industriels, qui cherchent à se prémunir contre les fluctuations des marchés de capitaux, que par les investisseurs sur les marchés financiers.

Covenants

Voir clauses de sauvegarde

Covered warrants

Les covered warrants, ou warrants couverts, sont des bons d’acquisition sur titres financiers existants émis par des établissements financiers sur des titres financiers existants ou un panier de titres existants. Destinés aux investisseurs, ils ne permettent donc pas le financement de l’entreprise. Les warrants sont couverts car dès l’émission l’établissement achète les titres correspondants sur le marché.

Créances d’exploitation

Les créances d’exploitation apparaissent du fait d’un décalage temporel entre la constatation comptable du chiffre d’affaires et le mouvement de trésorerie correspondant. La créance est généralement enregistrée à la date de facturation ou de livraison.

Créances subordonnées Voir dettes subordonnées

Créanciers / actionnaires Voir asymétrie

CRC Voir comité de la réglementation comptable

Creative accounting Le creative accounting correspond à la latitude comptable laissée aux entreprises pour dégager un résultat plus flatteur.

Crédit acheteur Le crédit acheteur ou crédit export est destiné à financer un contrat d’exportation de biens d’équipement et/ou services signé entre un exportateur et un acheteur, lui-même importateur de biens et/ou services. En pratique, les banques s’engagent à mettre à la disposition de l’emprunteur les fonds nécessaires pour régler le fournisseur dans les termes du contrat commercial.

Crédit bail Le crédit-bail est un contrat de location d’une durée déterminée, passé entre une entreprise (industrielle ou commerciale) et une banque ou un établissement spécialisé, et assorti d’une promesse de vente à l’échéance du contrat. L’utilisateur n’est donc pas juridiquement propriétaire du bien mis à sa disposition pendant la durée du contrat. Dans une vision économique de l’entreprise (qui est celle des comptes consolidés), les biens loués en crédit-bail sont assimilés à des immobilisations.

Crédit clients

Le crédit clients est l’une des deux composantes du crédit inter- entreprises. Il correspond au délai de paiement accordé par l’entreprise à ses clients. Selon la Banque de France, le crédit clients est en moyenne d’environ 60 jours.

Crédit de campagne

Le crédit de campagne sert à financer les stocks nés du caractère saisonnier de l’activité de certaines entreprises. Ainsi, les producteurs de sucre de peuvent déposer une partie de leur production dans des entrepôts agréés par l’État, les magasins généraux. En contrepartie, ils reçoivent un récépissé- warrant qui confère à son titulaire la propriété de la marchandise. L’industriel peut alors le céder, ce qui lui permet d’améliorer sa trésorerie. À l’échéance, le warrant est soit remboursé (l’industriel retrouvant alors la libre disposition de son stock de sucre), soit non remboursé et le porteur du warrant peut alors faire procéder à la vente des stocks de sucre.

Crédit d’exploitation

Ces crédits d’exploitation sont des crédits à court terme qui permettent d’anticiper une recette à laquelle ils sont adossés. Ils sont la contrepartie du crédit inter- entreprises très utilisé en France. Les grandes techniques principales formes du crédit d’exploitation sont l’escompte et l’affacturage.

Crédit documentaire

Le crédit documentaire permet d’assurer la bonne fin et le règlement d’un contrat commercial entre un exportateur et un importateur de nationalités différentes. Les banques des deux partenaires commerciaux cautionnent leur client respectif, ce qui limite le risque de livraison non payée, ou de marchandise payée mais non livrée. Après la signature du contrat commercial entre un acheteur importateur et un vendeur exportateur, c’est à l’acheteur qu’il revient d’initier la signature du crédit documentaire en prenant contact avec sa banque qui répercute à une banque correspondante l’ouverture d’un crédit documentaire payable sur ses caisses. Le vendeur pourra retirer les fonds lorsque la banque aura réceptionné et reconnu en ordre les documents exigés.

Crédit fournisseur

Avec le crédit client, le crédit fournisseurs constitue le crédit inter- entreprises. Il correspond au délai de paiement accordé à l’entreprise par ses fournisseurs. En France, il s’élève en moyenne à environ 67 jours.

Crédit objectif

Le crédit objectif est un crédit lié adossé à une opération précise souvent de nature commerciale. Il s’inscrit parfaitement dans une logique de budget de trésorerie ou de plan d’investissement. Il peut avoir pour but soit d’accélérer une recette (crédit d’exploitation), soit de financer ou de différer une dépense (crédit- relais, crédit acheteur…).

Le crédit- relais

Est un crédit mis en place dans l’attente d’une recette future qui assurera son remboursement : augmentation de capital, emprunt obligataire, cession d’une filiale’ Nécessairement à court terme, onéreux, souvent utilisé pour des montants importants, il connaît un développement parallèle à celui des opérations financières et notamment les opérations de fusion- acquisitions. Il peut prendre la forme d’un découvert ou d’un crédit spot dont le remboursement sera assuré par la cession d’un actif ou l’émission de titres financiers.

Crédit revolving

Les crédits revolving sont des lignes de crédit à court terme renouvelées en permanence. Ils sont utilisés dans le financement du besoin en fonds de roulement.

Crédit spot

Le crédit spot est un crédit à court terme très courant dont la mise en place est facilement utilisable par tirages successifs. L’entreprise émet un billet financier ou procède à un tirage auprès de sa banque qui lui avance les fonds correspondants sur la durée prévue entre les 2 parties. Le taux du crédit est égal au taux de refinancement de la banque auquel s’ajoute une marge négociée au coup par coup, généralement comprise, en fonction de la qualité de la signature de l’emprunteur, entre 0,10 et 1,50 l’an.

Crédit traditionnel

Voir crédit objectif

Croissance externe

Elle correspond pour un groupe à l’acquisition de sociétés concurrentes ou complémentaires qui augmentent ainsi son volume d’activité.

Croissance interne

A structure financière et rentabilité économique constante, le taux de croissance interne de l’entreprise correspond au taux de croissance des capitaux propres.
CVG Voir certificat de valeur garantie

Cycle des ressources financières

Le cycle des ressources financières est le négatif au sens photographique des cycles d’investissement et d’exploitation. Son objectif est de combler les décalages de trésorerie induits par les dépenses d’exploitation et d’investissement. Les deux grands types de ressources financières sont les capitaux propres et les capitaux d’emprunt.

Cycle d’exploitation

Le cycle d’exploitation correspond à l’activité de l’entreprise : consommation, transformation, vente. Ce cycle se traduit, d’une part, en termes de création de richesse (excédent brut d’exploitation) et d’autre part en terme de trésorerie (excèdent de trésorerie d’exploitation).

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