MATERIALISATION DES BASES D’IMPLANTATION

MATERIALISATION DES BASES D’IMPLANTATION

Afin d’implanter les points de délimitation, il faut d’abord des points de bases d’impanation. Autrement dit, deux points connus en cordonnées Laborde par chaque point à implanter. Nous avons déjà les points de canevas de base pour servir à la mise en place de ces points d’implantation. Il suffit donc de faire quelques procédés et méthodes de levé topographique comme les principes de relèvement et d’intersection ainsi que de cheminement encadré entre deux points connus. 1) Travaux préparatifs a) Préparation de documents Il est nécessaire de préparer d’abord tous les documents relatifs à la mise en œuvre de l’opération de délimitation. Il s’agit de réunir et de partager comme le cas de la convocation tous les documents nécessaires concernant le travail en question que ce soit d’ordre juridique que ce soit d’ordre technique.  La convocation Avant d’effectuer les travaux topographiques sur le terrain, on contacte l’Autorités Locale (Maire, Chef Fokontany) ainsi que toutes les personnes riveraines, le propriétaire du permis d’exploitation et les propriétaires des terrains voisins. On se charge alors d’envoyer une convocation sur papier en les avisant afin qu’ils soient au courant de tous les déroulements des travaux. Cette convocation doit être envoyée 48 heures avant l’exécution selon la condition de fond de validité de travaux topographiques.  Les plans En topographie, l’appelation plan s’applique généralement au plan qui représente les éléménts planimétriques apparents, naturels ou artificiels, du terrain et porte la representation conventionnelle de l’altimétrie. Il est la preuve numérique (papier) de l’opération. Les plans sont nécessaires pour servir à la concrétisation de la mission. Ici, nous avons la carte minière du site qui contient les coordonnées dans le système de projection Laborde des points à implanter. Le plan de canevas de base et des points d’appuis précédemment matérialisés est aussi à notre disposition.

Le Procès-Verbal

Le Procès-Verbal est une pièce justificative (preuve juridique) du travail topographique qui garantit la sécurité de la mission. Il mentionne la nature du travail, le lieu de l’opération, la désignation de la partie en cause, le numéro de la convocation, l’auteur de plan et les autres pièces justificatives. Cette pièce doit être toujours avec le Brigade à chaque travail topographique et doit être remplir après l’opération. b) Choix de l’échelle à utiliser En générale, l’échelle (E) d’un plan ou d’une carte est le rapport constant entre une distance messurée sur le papier (P) et la distance homologue du terrain (T) notée 𝑃 𝑇 = 1 𝐸 . En principe, le choix de l’échelle de levé dépend de l’importance du terrain (sa superficie), sa valeur (importance) et le but de plan à établir. L’échelle est aussi toujours respecté la précision graphique de 1 10 = 0,1 mm. Ici, notre site est une zone d’exploitation minière, c’est-à-dire ayant de valeur importance. Alors selon ce cas et en considérant une matérialisation de deux cheminements encadrés de trois km de chacun, il est préférable d’utiliser une échelle de 1/10 000 dont la précision graphique est de 1m. c) Préparation matériels et personnels  Les instruments topographiques La topographie, c’est « la précision ». Donc, avant de faire quoi que ce soit, la seule chose qu’on doit tenir compte à chaque travail topographique est de savoir: « quelle est la précision à adapter avec cet instrument en utilisant cette méthode ? » En outre, le choix d’appareil dépend de l’échelle de levé. Il doit être gardé la précision graphique 0,1 mm adapté à l’échelle utilisée. Par conséquent, quand la surface est grande, il faut attention à la précision adaptée sur la mesure de distance et des angles. Il faut en effet mobiliser des matériels le plus précis. Ce qui nous amène à déconseiller l’utilisation de GPS portable dont la précision est l’ordre de quelques mètres près. Il faut plutôt utiliser une station totale avec distancemètre donnant la précision millimétrique en distance et milli gon près en angle. Il faut aussi assurer, avant la descente, que les instruments à utiliser sont en bon état. L’importance  d’effectuer le contrôle de ces instruments et à leurs réglages éventuels est très conseillée. Même s’il s’agit d’appareils confortables, précis, sûrs, ils doivent faire cependant l’objet de contrôles réguliers. La station totale (ou « mitraillette à points ») que nous avons utilisé est un instrument idéal pour le lever précis d’un grand nombre de points. Elle est équipée d’un distancemètre, permet de mesurer et d’enregistrer les distances et les angles en une seule manipulation.  Les personnels En topographie la gestion d’équipe est très importante pour bien gérer la tâche de chacun. L’ensemble de ces personnels chargé de l’opération sur terrain est appelé Brigade topographique. Ce Brigade est composé de :  Un Géomètre Expert C’est le Chef du Brigade. Il est le leadeur qui dirige l’opération sur terrain notamment la mission de reconnaissance et le levé proprement dit. Il décide la matérialisation des stations et choisit les points à lever.  Un croquiseur Pour un levé géocodification, le croquis est la pièce maitresse du levé. Il doit avoir établi avant l’opération. Ce croquis est une aide précieuse, voire indispensable, lors de l’établissement du plan définitif. Celui qui désigne le croquis s’appelle Croquiseur. Il doit suivre l’indication ordonné par le Chef du Brigade.  Un opérateur topographe L’opérateur exécute l’ordre du Chef du Brigade lors du levé. Il signale mais pas donner d’ordre. Sa tâche est de faire la mise en station, effectue ensuite le levé et dicte au sécréteur l’observation.  Teneur de carnet ou sécréteur Lorsque l’instrument topographique utilisé n’a pas d’enregistrement automatique, le sécréteur est utile. Il fait la rédaction des observations dicté par l’operateur dans le carnet de levé et effectue de vérification automatique de ces observations.  L’aide opérateur agit en tant que porte prisme sur les points à lever que le Chef de Brigade signale. Son rôle est de faire pivoter verticalement le prisme sur le point cible au moment d’observation et ainsi de suite pour chaque point nouveau à lever.

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