Mémoire Online: Effet de l’addition des probiotiques dans les régimes alimentaires sur les performances zootechniques du poulet de chair

Sommaire: Effet de l’addition des probiotiques

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE I: Rappel sur la microflore digestive des volailles
A. Répartition de la flore intestinale du poulet
B. Rôle de la flore digestive
I. Aspect nutritionnel
1. Digestion des glucides
2. Digestion des protéines
3.Digestion des lipides
4. Minéraux et vitamines
II. Impact sur la physiologie digestive
1. Les effets de la microflore sur l’anatomie et la physiologie du tractus digestif
2. Production et hydrolyse du mucus
III. Rôle sur la santé de l’animal
1. Stimulation du système immunitaire
2. Protection contre les microorganismes néfastes
3 Production des substances et métabolites
CHAPITRE II: Les additifs alimentaires
A. Définition
B. Classification
I. Les antibiotiques
II. Autres substances
III. Alternatives aux antibiotiques
1. Les acides organiques.
2. Prébiotiques.
2.1. Les hexoses.
2.2. Les disaccharides naturels
3.3. Les oligosaccharides
3. Les épices et les extraits des plantes
4. Enzymes
4.1. Phytases
4.2. ß glucanases, xylanases, cellulases
5. Les symbiotiques
6. Les Probiotiques
CHAPITRE III: Les probiotiques
A. Définition
B. Les microorganismes utilisés comme probiotiques
I. Les bactéries lactiques et leur action probiotique.
II. Les bifidobactéries et leur action probiotique
III. Les levures et leur utilisation comme probiotiques
C. Mécanisme d’action des probiotiques
1. Inhibition des bactéries indésirables
2. Neutralisation des produits toxiques
3. Amélioration de la digestibilité de la ration alimentaire
4. Effet sur la muqueuse intestinale
5. Influence sur la réponse immunitaire
5.1. Effets sur les cellules immunitaires impliquées dans les mécanismes de défense non spécifique
5.2. Effets sur les cellules impliqués dans les mécanismes de réponses immunitaires spécifiques
5.3. Effets sur le système immunitaire sécrétoire
6. Critères de sélection des souches probiotiques
6.1. Choix de microorganismes
6.2. Résistance aux conditions rencontrées au cours du transit digestif
6.3. Colonisation du tractus digestif et adhésion aux cellules intestinales
6.4. Activités antimicrobiennes
6.5. Viabilité et stabilité des microorganismes
D. Les probiotiques en aviculture
1. Efficacité sanitaire des probiotiques
2. Efficacité zootechnique
3. Les souches probiotiques du point de vue des performances zootechniques
DEUXIEME PARTIE : ETUDE EXPERIMENTALE
I. OBJECTIF SCIENTIFIQUE
II. MATERIEL ET METHODES .
1. Lieu de l’étude .
2. Durée de l’étude
3. Animaux
4. Traitements expérimentaux
4.1. Bâtiments .
4.2.Equipements
4.3. Les aliments
4.4. Plan de prophylaxie
5. Paramètres étudiés
5.1. Paramètres zootechniques
5.1.1. Performances zootechniques.
5.1.1.1. Le poids vif .
5.1.1.2 La consommation alimentaire .
5.1.1.3. Détermination de l’indice de consommation (IC)
5.1.1.4. Le gain moyen quotidien
5.1.1.5. Le taux de mortalité
5.1.2. Modification morphologique et rendement des carcasses
5.2. Paramètres biochimiques du sang
5.2.1. Les prélèvements sanguins
5.2.2. Les constantes biologiques
5.2.2.1. Le Glucose .
5.2.2.2. Le cholestérol
5.2.2.3. Les triglycérides
5.2.2.4. Les protéines totales.
5.2.2.5. L’albumine
6. Analyses statistiques
III. RESULTATS ET DISCUSSION
A. Etudes des performances zootechniques
1. le poids moyen et le gain de poids
2.Consommation d’aliment et indice de consommation
3. Taux de mortalité
4. Modification morphologique
B. Etudes des paramètres plasmatiques
1. Le glucose
2. le cholestérol
3. les triglycérides plasmatiques
4. Les protéines totales plasmatiques
5 . La sérum albumine
CONCLUSION GENERALE

♣ Extrait du mémoire

CHAPITRE I: RAPPEL SUR LA MICROFLORE DIGESTIVE DES VOLAILLES
Au préalable, il nous semble important et utile de faire un rappel sur la microflore digestive des volailles et ses effets sur la physiologie digestive, son influence sur la valeur nutritionnelle de l’aliment et son rôle sur la santé de l’animal.
Chez les oiseaux, la flore intestinale du jabot à l’intestin est composée principalement de lactobacilllus, alors que les caeca hébergent surtout des anaérobies strictes(Schrezenmeir et De Vrese, 2001; Lan et al, 2002).
Elle varie en fonction de l’âge, de l’animal, de son environnement, du stress et de l’alimentation.
Elle entraîne des changements de la structure et du fonctionnement du tube digestif. Elle entraîne des modifications de la digestion des aliments, ainsi qu’une augmentation des besoins énergétiques. La flore indigène a des conséquences sur la santé de l’animal du fait de la production de différents métabolites (Fuller, 1989; Apajalahti et Bedford, 2000 ; Kung, 2001;  Gong, 2003).
La flore digestive peut se trouver dans la lumière intestinale ou adhérer à la muqueuse  digestive. La flore luminale dépend des nutriments disponibles, de la vitesse de transit et de la présence ou non de substances antimicrobiennes (Schrezenmeir et De Vrese 2001). La flore des muqueuses dépend de l’expression par l’hôte de sites d’adhésion spécifiques sur les membranes des entérocytes, de la vitesse de production de mucus, de la production d’anticorps sécrétoires, et de l’extrusion de matériel cellulaire de la membrane (Freter, 2004; Sun, 2004 ; Gabriel et al, 2005).

Effet de l’addition des probiotiques
A. REPARTITION DE LA FLORE INTESTINALE DU POULET :
Le tube digestif des oiseaux, comme celui des mammifères renferme une population microbienne extrêmement riche et diversifiée, composée de nombreux microorganismes différents (Andrieu, 1995 ; Paco et al, 2003).
Ce microbiote, terme qui remplace dorénavant microflore, comprend des bactéries et des champignons. Chez le poulet, 29 genres bactériens ont été identifiés, chaque genre serait  représenté par 3 à 4 espèces, et chaque espèce par 3 à 4 types métaboliques différents, ce qui ferait plus de 200 types différents (Gabriel et al, 2003).
La microflore bactérienne digestive peut être divisée en trois groupes distincts (Larbier et Leclercq, 1994; Villate, 2001; Lu et al, 2003 ; Gabriel et al 2005)  une flore dominante (plus de 10 7 germes/g) composée d’espèces anaérobies strictes et spécifique de l’espèce aviaire : lactobacilles, entérobactéries.

Effet de l’addition des probiotiques
1- une flore sous dominante (10 5  à 10 7 germes/g) composée de streptocoques et d’entérobactéries moins spécifique de l’espèce.
2- une flore transitoire (moins de 10 5 germes/g) sont aussi souvent anaérobies strictes.
A la naissance le tube digestif des animaux est totalement stérile (Rollan, 1997; Jean-Blain, 2002) mais en 6 à 12 heures, quelques bactéries s’implantent à son niveau à partir de l’environnement. Chez les volailles l’inoculation naturelle se fait à partir de la flore des adultes  ou de celle des aliments.
B. ROLE DE LA FLORE DIGESTIVE :
La flore digestive semble avoir des fonctions nutritionnelles, métaboliques, immunologiques et protectrices (Lee, 2002; Herich et Levkut, 2002; Lam et al, 2005).

Effet de l’addition des probiotiques
I. ASPECT NUTRITIONNEL :
1. Digestion des glucides :
Parmi les glucides on distingue deux types : ceux que l’oiseau peut digérer (amidon, dextrine, oligosaccharides et monosaccharides) et ceux qui ne peuvent être utilisé que par la microflore, les polysaccharides non amylacés (cellulose, hémicellulose, substances pectiques) (Gabriel et al, 2003).
Dans le cas des glucides utilisables par l’hôte, la microflore ne semble pas intervenir. En effet elle ne peut pas modifier l’activité des enzymes impliquées dans leur digestion, telle que l’amylase pancréatique ou les disaccharidases intestinales, ni l’absorption du glucose. Bien qu’au niveau du jabot, certaines souches de lactobacilllus auraient une activité amylolytique secondant l’action des amylases endogènes.
En ce qui concerne les glucides que l’oiseau ne peut utiliser, ils sont fermentés par la microflore, dans le jabot et principalement au niveau des caeca sans avoir un rôle significatif.

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