Mémoire Online: Étude sérologique et place parmi les rickettsioses éruptives

Sommaire: Étude sérologique et place parmi les rickettsioses éruptives

Introduction
II. Objectifs de l’étude
III. Connaissances actuelles
A. Le typhus exanthématique
1. Historique
1.1. L’histoire du typhus ou le typhus et l’histoire
1.2. Le typhus exanthématique et ses chercheurs
1.3. Le typhus exanthématique au cours du XXe siècle
1.4. Le typhus exanthématique en Algérie
2. Aspects épidémiologiques
2.1. La bactérie
2.2. Réservoir
2.2.1. L’homme
2.2.2. Le réservoir sylvatique
2.3. Le vecteur : Le pou de corps
2.3.1 Classification
2.3.2. Physiologie du pou de corps
2.3.3. L’infection du pou humain par Rickettsia. Prowazekii
2.3.4. Conséquences du parasitisme par les poux
2.4. Modes de transmission
3. Physiopathologie
4. Manifestations cliniques
4.1. Le typhus exanthématique dans sa forme éruptive
4.2. Formes cliniques
4.2.1. Formes bénignes : Le typhus levissimus de Hildegrand
4.2.2. Formes compliquées
4.2.3. La maladie de Brill-Zinsser
4.2.4. Le typhus autochtone des Etats-Unis
5. Diagnostic
5.1. Les éléments aspécifiques
5.2. La sérologie
5.2.1. La réaction de Weil-Félix
5.2.2. La réaction de fixation du complément
5.2.3. Le test d’hémagglutination
5.2.4. Le test d’agglutination au latex
5.2.5. Le test de microagglutination
5.2.6. Le test ELISA
5.2.7. La méthode par immunoperoxydase
5.2.8. Le test d’immunofluorescence indirecte
5.2.9. Le Western blot
5.3. Isolement de Rickettsia prowazekii
5.4. Détection immunologique
5.5. Diagnostic moléculaire
5.6. L’immunohistochimie
6. Traitement
7. Prophylaxie
B. Les autres rickettsioses éruptives
1. Rappels
1.1. Classification
1.2. Caractères bactériologiques des rickettsies
1.3. Relation arthropodes-rickettsies
1.4. Pathogénie et physiopathologie
1.5. Réponse immunologique
2. Rickettsioses transmises par les puces
2.1. Le typhus murin
2.2. Pseudo typhus de Californie ou fièvre boutonneuse à puces
3. Rickettsioses transmises par les acariens
3.1. Typhus des broussailles ou « scrub typhus »
3.2. Fièvre vésiculeuse: rickettsiose varicelliforme ou « rickettsialpox »
4. Rickettsioses transmises par les tiques
4.1. Rappels
4.2. Aspects épidémio-cliniques des rickettsioses éruptives transmises par les tiques
4.2.1. La fièvre boutonneuse méditerranéenne
4.2.2. La fièvre pourprée des montagnes Rocheuses
4.2.3. Typhus sibérien à tique ou « Siberian tick typhus »
4.2.4. Fièvre boutonneuse d’Israël ou « Israeli spotted fever »
4.2.5. Fièvre à tique du Queensland
4.2.6. Fièvre à tique africaine
4.2.7. Fièvre boutonneuse japonaise ou fièvre boutonneuse orientale
4.2.8. Fièvre boutonneuse d’Astrakhan « Astrakhan spotted fever »
4.2.9. La fièvre boutonneuse des îles Flinders
4.2.10. L’infection à Rickettsia mongolotimonae ou mongolitimonae
4.2.11. L’infection à Rickettsia slovaca ou escarre des forêts
4.2.12. L’infection à Rickettsia aeschlimannii
4.2.13. L’infection à Rickettsia parkerii
4.2.14. L’infection à Rickettsia massiliae
4.2.15. L’infection à Rickettsia. heilongjiangensis
4.2.16. Typhus à tiques indien
4.3. Protection contre les morsures de tiques
4.4. Comment dégager une tique fixée sur un homme
5. Traitement
C- Les autres pathogènes transmis par le pou de corps
1. La fièvre récurrente à poux
2. L’infection à Bartonella quintana
IV. Matériels et méthodes
1.Cadre de l’étude
2. Type d’enquête
3. Populations étudiées
3.1. Les adultes hospitalisés pour exanthème fébrile d’étiologie indéterminée
3.2. Les nomades
3.3. Les malades hospitalisés en psychiatrie
3.4. Les sujets d’âge égal ou supérieur à 60 ans
3.5. Les enfants hospitalisés en pédiatrie
4. Méthodes d’étude
4.1. Recueil des données
4.2. Les prélèvements de sérum
4.3. Techniques sérologiques utilisées
4.3.1. L’immunofluorescence indirecte (IFI)
4.3.2. L’adsorption croisée
3. Le Western blot
4.4. Les biopsies cutanées
4.5. L’analyse des poux
4.6. Techniques statistiques employées
V. Résultats
1. Étude descriptive
1.1. Répartition des populations
1.2. Le sexe
1.2.1. Les adultes hospitalisés pour exanthème fébrile d’étiologie indéterminée
1.2.2. Les nomades
1.2.3. Les malades hospitalisés en psychiatrie
1.2.4. Les sujets d’âge égal ou supérieur à 60 ans
1.2.5. Les enfants hospitalisés en pédiatrie
1.3. L’âge
1.3.1. Les adultes hospitalisés pour exanthème fébrile d’étiologie indéterminée
1.3.2. Les nomades
1.3.3. Les malades hospitalisés en psychiatrie
1.4. Répartition mensuelle
2. Résultats sérologiques
2.1. Rickettsia prowazekii
2.1.1. Les adultes hospitalisés pour exanthème fébrile d’étiologie indéterminée
2.1.2. Les autres populations
2.1.2.1. Les nomades
2.1.2.2. Les malades hospitalisés en psychiatrie
2.1.2.3. Les sujets d’âge égal ou supérieur à 60 ans
2.1.2.4. Les enfants hospitalisés en pédiatrie
2.1.2.5. Analyse statistique des résultats positifs en fonction de l’âge
2.2. Les autres rickettsioses éruptives
2.3. Les autres pathogènes transmis par le pou de corps
2.3.1. Bartonella quintana
2.3.1.1. Les nomades
2.3.1.2. Les malades hospitalisés en psychiatrie
2.3.1.3. Les sujets d’âge égal ou supérieur à 60 ans
2.3.1.4. Les enfants hospitalisés en pédiatrie
2.3.2. Borrelia recurrentis
2.3.2.1. Les nomades
2.3.2.2. Les malades hospitalisés en psychiatrie
2.3.2.3. Les sujets d’âge égal ou supérieur à 60 ans
2.3.2.4. les enfants hospitalisés en pédiatrie
3. L’analyse des biopsies cutanées
4. L’analyse des poux
VI. Discussion
1. Les limites de l’étude
2. Les résultats
2.1. Rickettsia prowazekii
2.1.1. Les adultes hospitalisés pour exanthème fébrile d’étiologie indéterminée
2.1.2. Les autres populations
2.2. Les autres rickettsioses éruptives
2.3. Les autres pathogènes transmis par le pou de corps
2.3.1. Bartonella quintana
2.3.2. Borrelia recurrentis
2.4. Résumé des résultats
VII. Conclusion
VIII. Bibliographie
IX. Annexes
X. Glossaire
XI. Abréviations

Extrait du mémoire

I. Introduction :
A l’aube du XXI siècle le combat livré par l’homme contre les microorganismes se poursuit toujours.
La fin du XX siècle a été marquée par l’augmentation du nombre de cas identifiés de diphtérie, de tuberculose, de choléra, de peste et de typhus. Les désordres sociopolitiques et économiques vécus par de nombreux pays au cours de cette période ont créé les conditions favorables à la réémergence de ces maladies.
Le typhus exanthématique encore dénommé typhus épidémique, typhus historique, maladie du pou rouge, ou “ louse-borne typhus ” et “ jail fever ” chez les anglo-saxons ; est l’une des maladies qui a particulièrement marqué la fin du siècle dernier par sa réémergence dans certaines régions du monde. L’épidémie de typhus exanthématique survenue au Burundi dans les suites de la guerre civile qui a frappé ce pays en 1993, reste la plus importante décrite depuis la deuxième guerre mondiale [8,9,10,11,12,13]. Plus de 100 000 personnes ont été touchées.
Le typhus exanthématique dont le nom dérive d’un mot grec ancien ty Øos qui veut dire fièvre avec stupeur, est du à Rickettsia prowazekii (R. prowazekii), une bactérie appartenant à la famille des Rickettsiaceae. Cette bactérie détermine des lésions de vascularite caractéristiques du « nodule de typhus » ou « nodule de Fraenkel », réaction inflammatoire intense avec polynucléaires, macrophages et cellules lymphoïdes.
Le vecteur de la maladie est le pou de corps : Pediculus humanus corporis. Le typhus exanthématique est ainsi favorisé par les conditions épidémiologiques facilitant la pullulation des poux de corps: absence d’hygiène surtout vestimentaire, grande concentration de population (camps de concentration, camps de réfugiés, prisons), froid, promiscuité, dénutrition, pauvreté, famine. La conjonction de ces facteurs explique les flambées épidémiques contemporaines des guerres, des cataclysmes, des migrations humaines et des conflits sociopolitiques. Mathis a écrit « Le pou est toujours là comme voulant témoigner de sa fidélité et de son amour des hommes. Dans la misère, les meilleurs amis nous quittent, le pou jamais ».
……………

Cours pdf

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *