MICROFINANCE ET GRENIER COMMUN VILLAGEOIS

MICROFINANCE ET GRENIER COMMUN VILLAGEOIS

 Historique de la micro finance dans le monde et en Afrique

 La genèse des institution de micro finance remonte à la création des caisses populaire de devis au canada, a l’initiatives de monsieur Adolphe Desjardins en 1900. Leurs membres était au départ des fidèles des paroisses catholiques romaines. Secrétaire parlementaire, Desjardins se base sur la question de l’usine évoquée par un député pour initier le projet des caisses populaire. Son objectif était de développer chez les gens à faible revenus la pratique de l’épargne et de la prévoyance les économies recueillies sont investies et le déposant peut disposer de son argent à tout moment. Ces caisses populaires s’étendront très vite au reste Canada et du monde5 . Certains réseaux de microfinance sont nés de difficultés ou de la faillite des banques de développement agricole au Sénégal, au Congo et au Bénin. Ils sont le produit de modèles et d’approches variées : système mutualistes d’épargne crédit, expérience de la Grameen Bank, les caisses villageoises qui se fondent dans la structure villageois. A partir de 1993-1994, l’accent est mis de manière volontaire sur la recherche de rentabilité afin d’aboutir à des institutions financières pérennes. Des systèmes financiers décentralisés (SFD) ont été le produit d’un partenariat entre l’état, les opérateurs, certaines banques nationales de développement et les bailleurs de fonds. Les opérateurs moicrofinances française reparties entre 45 SFD ainsi que des financements de projets d’appui au secteur dans son ensemble .Les institutions de microfinances se sont fortement développées en Afrique de l’Ouest depuis 4 Béguy ramadji Angèle sur le revue « Tchad et culture » n° 232 Décembre 2004 sur genèse de la microfinance 5 Même note que 4 5 1987 sous différentes formes institutionnelles. Elles se sont développées en milieu urbain mais aussi en milieu rural. Puisque c’est déjà répandu en Afrique, prenons le cas particulier de Madagascar. Et ceci nous permet d’entamer l’historique de la microfinance à Madagascar. 1.2. Historique de la microfinance à Madagascar.5 Pour Madagascar l’historique de la microfinance peut être divisé en trois (03) parties, avant 1990, de 1990 à 1995 et 1996 à nos jours. 1.2.1. Avant 1990 A cette époque, il n’y a pas encore eu des institutions de microfinance mais seulement la B.T.M nommée BOA après 1999 suite à sa privatisation intervenait dans sa secteur micro finance. Ses activités dans ce domaine étaient limitées à l’octroi de crédit aux paysans et n’atteignaient qu’une frange limitée de la population rurale. 

De 1990 à 1995 

C’était à cette phase qu’il y avait l’émergence des institution microfinance. Trois (03) entités faisaient une intervention : les bailleurs de fonds, le gouvernement et les agences d’implantation et de développement (A I D) ou opérateur s techniques spécialisés. Au cours de cette période, de nombreuses IMFs, mulualistes ou non multualistes se sont créés à Madagascar. 1.2.3. De 1996 à nos jours. Cette phase est appelée : « phase de développement et de croissance des IMFs. » Elle a été marquée par : – L’extension géographique et la consolidation des réseaux préexistants : O T I V (Ombana Tahiry Ifamonlena amin’ny Vola), C E C A M (Caisse d’Epargne et de Crédit Agricole Mutuel), T I A V O (Tahiry Ifamonjena Amin’ny Vola), A E C A (Association d’Epargne et de Crédit Autogéré), E A M (Entreprendre à Madagascar).  

– la création de nouvelles structures de la microfinance. – La mise en place de la cellule de coordination nationale de microfinance (CNMF) et l’élaboration du document de Stratégie Nationale de Microfinance (DSNMF). – la nouvelle loi relative à l’activité et au entités et des institutions de micro finance loi N° 2005-016 du 29 Septembre 2005. Dans l’histoire des IMFS, des entités et des opérateurs techniques font une détail sur les acteurs de la micro finance. 

Les acteurs de la micro finance

 La micro finance collabore avec des organismes de financement internationaux et nationaux. 2-1 Les bailleurs de fonds Ils tiennent une place très importante pour le développement des IMFS s à Madagascar. Plusieurs réseaux bénéficient de leurs appuis et aideront à créer d’autres réseaux dans des zones non encore couvertes. Des projets ou programmes visant à la promotion d’institutions financières viables ont été élaborés et améliorés en vue d’assurer des services de proximité, et en toute conformité avec la politique de développement de la micro finance du gouvernement. Les principaux bailleurs de fonds de la micro finance sont : la banque mondiale, le programme des nations Unies (FENU), l’union européenne, l’agence Française de développment (AFD) et l’United Strates Agency for International Développement (USAID). Les bailleurs de fonds soutiennent les activités de la micro finance en apportant des différents services comme la subvention pour le renforcement des capacités intellectuelles, subvention en fonds de crédits, garanties pour emprunt bancaire et assistance technique. Ils représentent la première source de financement des activités de micro finance dans la mesure où, la plupart des institutions ne collectent pas l’épargne et ne sont pas suffisamment viable sur le plan financier pour avoir accès aux ressources commerciale.  Les bailleurs de fonds font une intervention sur les institutions de micro finance puisque ces dernières ont pour principal de réduire la pauvreté en favorisant le développement de la micro entreprise. « Il est utile qu’opérateurs et bailleurs se tiennent au courant des activités menées par d’autres bailleurs de fonds. Connaître les bailleurs qui soutiennent une approche de la micro finance compatible avec la leur permet aux opérateurs de financer leurs activités ou de neutraliser mutuellement leurs efforts. Ceux-ci devraient être coordonnés dans le cadre d’une stratégie de micro finance cohérente qui se fonde sur la segmentation du marché et les avantages comparatifs de chacun ». Les bailleurs de fonds permettent aussi aux opérateurs de micro finance de faire des échanges expérimentales entre eux. En effet, un grand nombre d’entre eux ont travaillé avec des institutions spécifiques, dans des régions déterminées et avec des approches particulières. Dans de nombreux pays, les uns et les autres s’échangent leurs expériences à travers les réseaux informels, qui servent également à la définition politiques et des normes professionnels.

Table des matières

REMMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION
Partiel : GENERALITE SUR LE MICROFINANCE
Chapitre I : PRESENTATION DE LA MICROFINANCE
Section 1° : Historique
Section 2° : Les acteur de la micro finance
Section 3° : Le système de micro finance
Section 4° : CECAM : une réponse aux besoin des agriculteurs
Chapitre II : Le grenier commun villageois
Section 1 : Le riz
Section 2 : Définition du terme crédit GCV
Section 3 : Les caractéristiques du GCV
Section 4 : Les conditions relatives à la GCV
Partie II : ETUDE DE CAS
Chapitre 1 : LE GCV DE LA CECAM
Section 1 : Méthodologie d’enquête
Section 2 : Les résultats
Section 3° : Le GCV : Un produit phare du réseau CE CAM
Chapitre II : ANALYSE
Section 1 : Les avantages
Section 2° : Les inconvénients
Section 3° : Les limites et les risques
Section 4° : Les solutions
CONCLUSION
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE

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