Mise en place d’un système de contrôle de gestion

Définition du contrôle de gestion

Donner une définition stricte et appropriée au contrôle de gestion s’avérerait délicate voire embarrassante du faite que chaque auteur a sa propre expression face à la réalité qu’il a vécu. Cependant on peut soutenir les idées selon lesquelles, le contrôle de gestion n’est autre que :-un processus par lequel se fait l’assurance de la convergence sacro-sainte des buts décentralisés tout en la conjuguant avec la cohérence des actions élaborées et à réaliser. Ceci étant afin d’atteindre les objectifs escomptés par l’unité de production dans le cadre du respect d’une éthique préalablement acceptée .un ensemble des techniques quantitatives aptes à être utilisées afin de faciliter, améliorer la prise de décision. En d’autres termes, l’ensemble des techniques permettant de s’assurer de l’utilisation optimale des outils de gestion et ainsi de l’obtention des réalisations conformes aux prévisions.-un appareil administratif soutenu par une moralité apte à fournir à la direction et aux divers responsables qui s’attèlent dans leurs services des informations internes impératives pour une gestion prévisionnelle et une gestion budgétaire fiable.

Principe du contrôle de gestion

Le principe du contrôle de gestion se repose sur deux termes : Confiance et contrôle qui ne s’excluent pas, mais qu’ils se complètent.
Faire confiance c’est bien contrôler c’est mieux. Cette phrase illustre bien une méthode de direction des hommes basés d’abord sur la confiance, mais incluant le contrôle comme directement lié à celle-ci. L’entreprise doit être organisée en centres de profit et pratique une grande délégation de responsabilité et donc une forte responsabilisation de ses managers.
En outre, il faut mettre en place un contrôle de gestion fort et respecté et démontrer ainsi que, contrairement à ce que l’on peut généralement penser ces termes s’excluent.
Par ailleurs, au sein de l’entreprise comme la vie la confiance est, en effet, indispensable dans les rapports entre les hommes. Elle existe, en générale, jusqu’à preuve du contraire ; on peut même ajouter que c’est presque une donnée de base dans les relations.
Le contrôle est tout aussi indispensable voire impératif car, non seulement il rassure chacun mais aussi, et surtout, il permet une évaluation des performances sans avoir à se poser de nombreuses questions d’interprétation. Chacun a donc intérêt à l’existence d’une cohabitation de la confiance et du contrôle.

Objectifs et rôle du C.D.G

Moyennant ces multiples définitions sus – décrites, le contrôle de gestion a pour noble objectif de s’assurer l’optimisation de l’utilisation rationnelle de l’ensemble des moyens matériels, financiers, humains ainsi que le temps indispensable pour bien effectuer les différentes activités de l’unité de production. En plus, il est souvent perçu comme des outils «policiers» du fait qu’ils utilisent des enquêtes (ouvertes, fermées et / ou enquêtes dans les cafeteria) pour obtenir des informations convaincantes et préconisent des mesures à prendre afin de redresser la situation en cas d’éventuelles anomalies ou des défaillances. Ainsi, le contrôleur de gestion a donc un rôle fondamental à jouer dans la gestion de l’entreprise. Il a pour mission principale d’aider les responsables à maîtriser la gestion pour valoriser les objectifs, contrôler et établir les plans d’action, suivre leur exécution, analyser les résultats obtenus afin de proposer des actions correctrices , d’où son rôle d’assistance à la prise de décision .
Pour faire réussir les objectifs du contrôle de gestion, des conditions doivent être conçues en vue d’améliorer la performance d’une organisation nette. Cependant, ils resteraient en vains mots si la répartition des rôles du personnel de l’entreprise n’est pas claire. Cette répartition doit être lucide au niveau de ses modalités de mise en place. A cela s’ajoute la conception réelle d’un système de communication performant pour rassurer les utilisateurs dans leur prise de décision.

Rôle de la communication

Le rôle de la communication dépend des paramètres suivants : La confection du système d’information et le choix des hommes. Dans une entreprise le système d’information est formé de : L’ensemble des informations circulant dans cette unité ; L’ensemble des moyens et les procédures suivies, de saisie, de mémorisation et de traitement de ces informations. Quant au choix des hommes, tout se fait par les tempéraments et la formation du personnel d’une manière permanente.
La structure et la conduite de l’entreprise : D’une part, en ce qui concerne la structure, il faut la bien mettre en place car il existe des structures entravant la bonne circulation de la communication à cause de la lourdeur des procédures suivies. D’autre part, si l’on se réfère au pilotage d’une unité de production, en effet, on est convaincu qu’un pilotage fiable s’avère délicat sauf si les comparaisons périodiques sont effectuées normalement, et entraîne une corrective des déviations.
De ce fait, le contrôle de pilotage est à la fois incontournable et impérative contre des éventuels dysfonctionnements.

Différentes formes de contrôles

A titre introductif, a l’échelle gestionnaire, le contrôle doit être intégré dans un système organisationnel et décisionnel de diffèrent manager
D’après Samuel Eilars dans son ouvrage qui s’intitule « Management control » cet auteur à affirmé que « il ne peut pas exister de management ……vue le processus de contrôle ».
Cette conception à donné naissance à plusieurs forme qu’on peut appeler système de contrôle voire du contrôle interne et externe dans le cadre de contrôle de gestion moyennant la mise en place de l’audit (interne et externe), et de contrôle organisationnel.
Contrôle interne : Selon l’ordre des experts comptables et comptables agrées ou OECCA, le contrôle interne peut être défini par un ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise.
D’une part, ce contrôle a pour objectif majeur l’assurance de la protection, la sauvegarde du patrimoine ainsi que l’acquisition de qualité de l’information.
D’autre part, ce contrôle a comme but l’application des instructions de la direction afin de favoriser, d’améliorer des performances atteintes.
A plus forte raison, ce type de contrôle se montre par l’organisation des méthodes usitées et par les procédures suivies de chacune des activités entrepris par l’entreprise pour sa pérennisation.
Contrôle organisationnel. : Par son essence, le contrôle organisationnel a comme devise la recherche de l’amélioration progressive des règles ainsi que les procédures structuralisants les décisions. Cette structuralisation est conçue à convaincre les décideurs dans le cadre de la détermination référentielle du comportement à s’incarner. En effet, ce domaine est à la fois vaste et perplexe car il englobe les systèmes décisionnels et informationnels. A priori, il ne se limite pas en aucun cas au seul contrôle technique.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION GENERALE
Chapitre I : Identification de l’entreprise et ses activités
Section 1: Historique
Section 2: localisations
Section 3 : objectifs et activités de l’A.E.S
3-1 Mission
3-2 Structure organisationnelle de l’A.E.S
3-2-1 Le conseil d’administration
3.2.2- la direction générale
CHAPITRE II : Identification du produit de l’A.E.S et de la clientèle (Population à desservir)
Section 1 : Identification du produit
Section 2 : Typologie de la clientèle (population à desservir)
CHAPITRE III : théorie générale sur l’outil du « Contrôle de Gestion»
Section 1 : Notion du Contrôle de Gestion
1-1: Définition du contrôle de gestion
1-2- Principe du contrôle de gestion
1-3- Objectifs et rôle du C.D.G
1-3-1La répartition des rôles
1-3-2 – Le mode de mise en place
1-3-3 – Rôle de la communication
1-4- Différentes formes de contrôles
1-4-1- Contrôle interne
1-4-2- Contrôle organisationnel
1-4-3 Audit interne et externe
1-5- Aspects stratégiques du C.D.G
1-6 Outil du C.D.G
1-6-1 Comptabilité générale
Section 2 : Missions, attributions et place du Contrôle de Gestion dans l’entreprise
2-1- Conception du système d’information
2-2-Contribution à la conception de la structure
2-3-faire fonctionner le système d’information
2-4-Place du Contrôle de Gestion
DEUXIEME PARTIE : PROBLEMATIQUE ET ANALYSE
CHAPITRE I : Problèmes rencontrés au cours de l’analyse de l’environnement général
Section 1: Environnement social et économique peu rentable
1.1- Inflation
1-2.La dépréciation monétaire
1-2-1 Insuffisance de subvention
1-2-2 Non rentabilité de l’activité
SECTION 2: Vétusté de l’environnement technologique
2-1 Ancienneté des matériels utilisés
2-1-1 Camions citernes
2-1-2 Pipe-line
2-1-3 Augmentation du coût de revient
2-2 Ancienneté des techniques usitées (modèle de système d’approvisionnement)
2-2-1 Générateurs
2-2-2 : Groupes électrogènes
2-2-3 : Faiblesse de la productivité
3-1 prévalence de la satisfaction de l’intérêt général
3-1-1 la perte de vitesse face au régime fiscal actuel
3-1-2 le retard au niveau des activités
3-2 dépendances à l’Etat
3-2-1 : La recherche de subvention Etatique
3-2-2 : Le manque d’autonomie financière
3-2-3 L’existence d’une structure administrative peu cohérente
3-3 Non applications de vérité des prix
SECTION 4 : Alourdissement des facteurs commerciaux
4-1 Limitation des marchés
4-2 Affaiblissement du pouvoir d’achat des habitants
4-3 Mauvaises gestion des stocks
4-3-1 : Mode d’approvisionnement en eau non fiable
4-3-2 : Non tenue du fiche de stock
4-3-3 : Méthode de valorisation des stocks inadéquates proprement dite
4-3-4 : Ruptures d’approvisionnement en eau
4-4 : Existences des spéculateurs sur le marché
CHAPITRE II : Problèmes rencontrés à l’intérieur de l’entreprise
Section 1: Organisation interne mal structurée
1-1Inexistence du système d’information
1-1-1Insuffisance des moyens de communication
1-1-2 Non satisfaisante au niveau des supports d’information
1-2 Non flexibilité de l’organisation interne de l’entreprise
1-3 Insuffisance de formation du personnel
1-3-1-L’insuffisance du budget prévue pour la ligne de formation du personnel
1-3-2-Le manque d’organisation entre les directions pour la prise de décision finale
1-3-3-L’insuffisance de formation des formateurs
Section 2 : Mauvaise état de l’analyse financière
2-1 : Mauvaise structure financière
2-1- 1 : Analyse du FRNG
2-1-3 : Comparaison du FRNG et BFR
2-1-4 : Analyse de la trésorerie
2-2-Non satisfaisante au niveau de la performance financière
2-2-1 : Inexistence de rentabilité financière
2-2-2 Non prévision de certaines charges
2-2-3 : Augmentation de la dépense financière
2-3 Existence d’écart entre la réalisation et la prévision
2-4 Inexistence d’une système de C.D.G (contrôle de gestion)
TROISIEME PARTIE : PROPOSITIONS DES SOLUTIONS ET SOLUTIONS RETENUES
CHAPITRE I : Solutions concernant la collecte des informations externes à l’entreprise
Section 1 : Solutions adaptées à l’environnement économique et social
1-1: Demande de subvention complémentaire
1-2: Augmentation des quantités vendues
Section 2 : Solutions correspondant à l’environnement technologique
2-1 : Renouvellement systémique et systématique des matériels
2-1-1- Renouvellement systémique des matériels
2-1-2 : Renouvellement systématique des matériels
2-2 : Remise à jour du système d’approvisionnement
Section 3 : Solutions adaptées aux facteurs réglementaires
3-1 : Application des sous-traitances
3-2-Elargissement progressif de l’activité
3-3 Indépendance progressif à l’Etat
Section 4 : Solutions relatives aux facteurs commerciaux
4-1 Saisir l’opportunité sur le marché
4-2 Prix de vente relative au pouvoir d’achat des habitants
4-3 Mise en place d’une bonne gestion de stocks
4-3-1 Rendre fiable le mode de système de vente d’eau
4-3-2-Mise en place d’un bon suivi de stock
4-4-Eviter les ruptures de vente d’eau
CHAPITRE II : Solutions concernant l’amélioration de l’activité de l’entreprise
Section 1 : Au niveau de l’organisation interne de l’entreprise
1-1 Amélioration du système de circulation d’information
1-2 Modification progressive de l’organisation de l’entreprise
1-3 Renforcement de la formation annuelle du personnel
Section 2 : Solutions concernant l’amélioration de l’analyse financière
2-1 Apport d’un système de remise à jour à la structure financière
2-2 Amélioration de la performance financière
2-3 Réduction de l’écart entre la réalisation et la prévision
2-4 Mise en place d’un système de contrôle de gestion
CHAPITRE III : solutions retenues et résultats attendus
Section 1 : solutions retenues
1-1 Elaboration d’un système de contrôle de gestion
1-1-1 Etablissement des budgets
1-1-2 Elaboration d’un tableau de bord
1-1-3 Processus de contrôle
1-2-Mise en place d’un système d’information
Section 2 : Résultats attendus et Recommandations générales
2-1 : Résultats attendus
2-1-1Résultats économiques
2-1-2-Résultats sociaux
2-1-3 Résultats financiers
2-2 Recommandations générales
2-2-1 Les qualités du contrôleur de gestion
2-2-2-Rôle du contrôleur de gestion
2-2-3-Améliorations de l’attitude du contrôleur
CONCLUSION GENERALE
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE