MONTANT DES INVESTISSEMENTS ET LES COMPTES DE GESTION

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THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATIONS

Ce chapitre se divise en deux groupes à savoir d’un côté les outils et d’autre côté les critères d’évaluation. L’évaluation d’un projet consiste à rassembler toutes les données techniques et commerciales qui le caractérisent (capital investi, la durée de vie, les recettes nettes attendues) puis à mettre en œuvre les critères de sélection.
Dans ce chapitre on étudiera les divers critères qui donnent l’indication de refus ou d’acceptation d’un investissement. Ils sont au nombre de quatre :
– la Valeur Actuelle Nette (VAN) ;
– le Taux de Rentabilité Interne (TRI) ;
– le Délai de Récupération de Capital Investi (DRCI) ;
– l’Indice de Profitabilité (IP).

LES OUTILS D’ÉVALUATIONS

Nous étudions maintenant les outils d’évaluation à savoir la Valeur Actuelle Nette, le Taux de Rentabilité Interne, l’Indice de Profitabilité et la Durée de Récupération des Capitaux Investis.

La Valeur Actuelle Nette (VAN)

Définition

La VAN est le critère économique de base en matière d’évaluation de l’investissement. Des autres expressions sont également employées comme le flux net de trésorerie (cash-flow net actualisé). Ce type d’outil d’évaluation permet de comparer les économies nettes augmentées des amortissements pendant la durée de vie de l’investissement ou pendant une période donnée au montant de l’investissement initial ou bien de l’investissement consommé pendant la période donnée.

Formule

Notons :
– Le cash-flow net ou bien marge brute d’autofinancement (MBA)
– i : Le Taux d’actualisation
– Io : Dépense ou investissement initiale
– n : Durée de vie de l’investissement

Interprétation

Une VAN positive signifie que les recettes nettes capitalisées à un taux (i) sont supérieures aux dépenses également capitalisées à ce taux durant la même période. Ainsi, un projet est rentable si la VAN >0.
On peut juger que, l’investissement détermine une rentabilité plus significative à partir d’une date de différence.

Le Taux de rentabilité interne (TRI)

Définition

Le TRI est également indiqué par les expressions suivantes « Taux moyen de rentabilité » et « Taux de rendement du point mort ».
Ce taux consiste à rechercher pour quel taux d’actualisation obtient-on l’égalité entre l’investissement initial (Io) et la valeur actuelle des recettes attendues, et à ce taux la VAN du projet étant nulle.

Interprétation

Le TRI a une signification économique très concrète car il indique le taux d’intérêt maximum que l’entreprise pourrait supporter dans le cas où la totalité de la capitale serait empruntée. Alors pour qu’un projet soit rentable, il faut que le TRI soit supérieur aux taux d’emprunt

Durée de remboursement des capitaux investis (DRCI)

Définition

Le DRCI est le temps nécessaire au recouvrement du coût initial, autrement dit c’est le critère de liquidité.
Le critère de décision qui correspond à cet objectif est celui de la période de remboursement. Elle repose sur le calcul de la période nécessaire pour récupérer la dépense initiale, soit en réalisant une économie, soit en dégageant un bénéfice.

Interprétation

Plus la durée est courte, plus le projet sera rentable et viable. Normalement, la DRCI soit strictement inférieure à 5 ans.

Définition

L’indice de Profitabilité est un autre indicateur pour juger le pouvoir financier de l’investissement effectué.
VAN = Valeur Actuelle Nette
IP = Indice de profitabilité
I = Investissement

Interprétation

Un projet est rentable si son IP est >1 et en plus, le projet d’investissement est d’autant plus intéressant que son IP est plus grand.

SELON LES CRITÈRES D’ÉVALUATION

On analysera les critères d’évaluation au moyen de la pertinence, l’efficacité, l’efficience, la durée de vie du projet et enfin les impacts du présent projet. Ainsi, le succès d’un projet peut être apprécié en combinant ces divers critères d’évaluation.

La pertinence

Elle mesure la corrélation entre les objectifs du programme ou projet qui sont les objectifs priorités de développement sur le plan global et sectoriel ou le bien fondé de concept du programme par rapport aux besoins réels du groupe cible : c’est une liaison efficace entre les besoins de la clientèle et les matériels mis en œuvre au niveau du centre.

L’efficacité

Elle est acceptée par la comparaison des objectifs et des résultats : c’est la valeur des moyens mises en œuvre et les résultats dégagés tant que ces résultats sont énormes, plus le projet est efficace.

L’efficience

Elle se réfère aux coûts et rythme auxquels les interventions conduisent aux résultats. Elle expliquera les coûts et les temps occupés pour dégager des résultats optimaux : c’est l’économie dans la poursuite des objectifs.

La viabilité

Elle est aussi importante car, il s’agira de la viabilité, organisationnelle, technique, économique et financière du projet. Plus le projet est durable, plus il est avantageux.
Pour évaluer la rentabilité d’un projet et pour mesurer la rentabilité économique d’un investissement ; il existe quatre outils d’évaluation à utiliser, à savoir :
– la valeur Actuelle nette ;
– le taux de Rentabilité Interne ;
– l’Indice de Profitabilité ;-
-Le délai de Récupération des Capitaux Investis.

CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE

L’étude au cours de la première partie montre que la construction est nécessaire du point de vue sociale et économique. Pourtant le Marché à Madagascar est lion d’être saturé. La politique de développement du secteur privé prononcé par le gouvernement, favorise l’exploitation de l’unité. Cela nous permet déjà de dire, en partie que ce projet est faisable. Cependant, la réussite du projet dépend de la bonne maîtrise des techniques de production. La conduite technique du projet est l’objet de la deuxième partie que nous allons aborder. Il nous faudra maintenant dans cette deuxième partie lui attribuer toutes les ressources nécessaires à son fonctionnement et voir comment on va louer ces ressources en tenant compte évidemment de leur capacité pour prévoir déjà le niveau de production envisagée, destiné à satisfaire la demande prescrite par la prévision de vente.
Il y a pour cela une ampleur manifestation d’organisation des responsabilités et des tâches. L’étape suivante consiste alors à formaliser l’idée de projet identifiée auparavant et opérationnaliser ses objectifs.

ETUDES TECHNIQUES DU PROJET

En matière de construction, les études techniques sont très importantes non seulement au niveau des différents matériaux mais aussi face aux différentes règles et procédures à respecter. C’est la raison d’être de ce chapitre.

PHASE D’AVANT CONSTRUCTION

La construction ne peut pas être entreprise qu’après le respect des différentes procédures. Il faut donc développer les parties « règles et réglementaires » et le « contrat de construction ».

Règles et réglementation de la construction

La connaissance des réglementations régissant la construction est la première étape avant d’entamer la construction proprement dite. Tous ceux qui peuvent investir dans ce domaine doivent suivre quelques mesures. Quant à la construction, des dispositions s’imposent aux particuliers comme aux personnes morales. Dans le cas de la ville de Région de DIANA, ces dispositions s’appliquent beaucoup au terrain de construction de ce projet.
Avant de construire, l’obtention de « permis de construire » délivré par la commune urbaine concernée est obligatoire.

Permis de construire

Le permis de construire est l’autorisation administratif préalable nécessaire à quiconque désirant entreprendre une construction ; et délivrée après la vérification de la conformité du projet aux règles d’utilisation du sol applicables sur le terrain considérée.
La construction, sa pratique en question le processus est assez généralement long. Avant de demander le permis de construire, il faut tout d’abord passer à la demande l’alignement.

Demande d’alignement

La demande d’alignement est une demande consistant à faire connaître la situation exacte du terrain considérée face à la commune concernée ; c’est-à-dire le résultat de cette demande permet à l’intéressé de savoir si le terrain en question est constructible ou non.
Ci après les dossiers nécessaires au moment de dépôt de cette demande :
– une imprimée de « demande d’alignement » à retirer au « guichet unique » de la commune urbaine de Région de DIANA et à remplir correctement et sans rature par le demandeur ;
– deux plans officiels avec coordonnées à retirer au service topographique ;
– deux certificats juridiques moins de trois mois à retirer au service de domaine ;
– une photocopie certifiée de la CIN du demandeur ;
– lorsque ces dossiers sont complets, les étapes suivantes doivent être suivies ;
– déposer ces dossiers au guichet unique de la commune contre un récépissé ;
– le responsable du guichet unique envoie ces dossiers au directeur technique pour lecture ;
– ensuite le traitement de ces dossiers aura effectuée par le responsable du service topographique de la commune et suivi d’un constant sur terrain ;
– ce responsable donne un « avis de paiement » au demandeur en vue de payer les droits au trésor municipal ou chambre de commerce ;
– le demandeur remet le « reçu de versement » au service topographique ;
– en contre parti de ce reçu, le responsable de ce service élabore le « PV d’alignement ou l’autorisation d’alignement et le remet au demandeur.
Lorsque le demandeur obtient un PV d’alignement ou une autorisation d’alignement cela ne veut pas dire qu’il peut construire tout de suite, mais il faut aussi qu’il demande le « permis de construire ».
Demande de permis de construire
Ci-dessous, les pièces nécessaires et obligatoires :
– alignement prescrit ;
– demande réglementaire dénommée « questionnaire » à retirer au guichet unique de la commune urbaine de chaque district dans la région de DIANA et à compléter correctement et sans rature par les exemplaires ;
– plan de projet (construction) établi en trois exemplaires ;
– une enveloppe timbrée avec adresse exacte du demandeur ;
– une photocopie certifiée de la CIN à la réception du permis de construire.
Le demandeur envoie le « PV d’alignement » ou l’autorisation responsable au service de travaux pour être prescrit et le responsable l’accorde par l’élaboration de la prescription d’urbanisme.
– ensuite, ces pièces doivent être déposées au guichet unique à Région de DIANA et envoyées au « directeur technique » pour lecture ;
– puis elles passeront au service de permis de construire pour traitement
– le responsable délivrera le permis de construire proprement dit au demandeur après toutes vérifications et en cas de conformité.

Quelques contraintes liées au permis de construire

Le permis de construire est une vérification du respect des règles d’urbanisme c’est-à-dire des règles édictées dans les documents locaux d’urbanisme et concernant l’implantation de construction, leur destination, leur nature architecturale, leur dimension, ….etc.
Les règles soulignement toujours que la construction avant l’obtention du permis de construire sont considérées comme de construction illicite. Donc, elle constitue une infraction pénale qui expose l’auteur à payer une amende ou une autre peine.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE 1: PRESENTATION GENERALE DU PROJET
Chapitre I : IDENTIFICATION DE PROJET
Section 1 : Historique de projet
1.1. Origine de projet
* Idée de promoteur
1.2. Secteur habitat
Section 2 : Caractéristique du projet
2.1. Justification du projet
2.2 Objectifs globaux
Section 3 : Renseignement sur le projet
3.1. Forme juridique
Chapitre II : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : analyse de l’offre
1.1-Aspects qualitatifs et quantitatifs
Aspects qualitatifs : validation de la programmation fonctionnelle. Ainsi, il convient de définir pour chacun des produits une politique commerciale adoptée aux clients cibles, certaines actions devront absolument être engagées avant l’ouverture de l’établissement
Aspects quantitatifs : données techniques
-Climatisation
-Clientèle individuelle et en groupe
-Electricité
-Consommation
Section 2 : Analyse de la demande
2.1 Etude de la clientèle
2.1.1. La clientèle cible
2.2. Facteurs de demandes
Section 3 : Etude de la concurrence
3.1. Concurrent éventuel
3.1.1. Concurrents directs
3.1.2. Concurrents indirects
Dans le tableau ci-dessus, nous évoquerons ces concurrents nationaux et aussi leur positionnement
Voila ainsi les différentes entreprises qui opèrent d’une manière courante à Madagascar. Même si elles se centrent dans la capitale, rien ne les empêche de placer des annexes dans les autres provinces. Toute fois, pour celles qui opèrent à Antsiranana, il ne nous a pas été possible de trouver la production qu’elles ont mise sur le marché, au cours d’une année
3.2. Analyse de la concurrence
Nous allons étudier successivement l’analyse de ce projet, forces et faiblesse des concurrents dans la région d’exploitation du projet Tout d’abord, commençons par l’analyse de ce projet
3.2.1 Analyse de ce projet
3.2.2. Forces et faiblesses des concurrents
Section 4 : Politiques et Stratégies Marketing à Adopter
4.1. Les choix de stratégie
4.2. Le marketing-mix
4.2.1. Politique de produit
4.2.2. Politique des prix
4.2.3. Politique de distribution
4.2.4. Politique de communication
chapitre III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATIONS
Section 1 : Les outils d’évaluations
1.1. La Valeur Actuelle Nette (VAN)
1.1.1- Définition
1.1.3- Interprétation
1.2 Le Taux de rentabilité interne (TRI)
1.2.1- Définition
1.2.2- Formule
1.2.3. Interprétation
1.3. Durée de remboursement des capitaux investis (DRCI)
1.3.1- Définition
1.3.2- Formule
1.3.3- Interprétation
1.4 Indice de profitabilité (IP)
1.4.1- Définition
1.4.2- Formule
1.4.3- Interprétation
Section 2 : Selon les critères d’évaluation
2.1 La pertinence
2.2 L’efficacité
2.3 L’efficience
2.4 La viabilité
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
PARTIE2 : CONDUITE DU PROJET
Chapitre 1 : ETUDES TECHNIQUES DU PROJET
Section 1 : Phase d’avant construction
1.1. Règles et réglementation de la construction
1.1.1 Permis de construire
1.1.2 Plan d’occupation des sols
1.2. Contrat de construction
1.2.1. Contrat avec une entreprise
1.2.2. Contrat avec un particulier
1.2.3. Type de plans
Section 2 : Phase de construction
2. 1. Identification des terrains
2.1.1 Achat de terrain
2.1.2. Négociation avec la commune
2.1.3. Négociation avec possesseur
2.2. Identification des matériaux
Chapitre II : CAPACITE D’ACCUEIL
Section 1 : Nombre de logement A CONSTRUIRE
1.1. Répartition des de logement
Section 2 : Chiffres d’affaires prévisionnels
2.1 Chiffre d’affaires prévisionnelles de la première année
La production envisagée sera axée sur la vente de prestation de service sur l’offre, elle sera aussi centrée sur la localisation des logements
2.2. Chiffre d’Affaires prévisionnel de la quatre dernière année
Chapitre III : ETUDES ORGANISATIONNELLES
Section 1 : Structure d’organisation à adopter
1.1. Choix juridique de ce projet
1.1.1 Avantages et inconvénients
1.2. Organigramme envisagé
1.2.1 Gérant
1.2.2. Responsable Administratif et Financier
1.2.3. Responsable exploitation
Section 2 : Organisation des ressources humaines
2.1. Attribution des personnels
2.2. Charge du personnel
2.2.1. Besoins et répartitions du personnel
2.2.2. Programme de réalisation sociale
Section 3 : Gestion du personnel
3.1. Politique salariale
3.2-Politique de formation du personnel
3.3. Politique de motivation
3.4. Charges annuelles du personnel
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
partie3 : ETUDEs FINANCIEREs DU PROJET SELON LE P.C.G. 2005
Chapitre I : MONTANT DES INVESTISSEMENTS ET LES COMPTES DE GESTION
Section 1 : Les investissements nécessaires
1.1. Les immobilisations incorporelles
1.2. Les immobilisations corporelles
1.2.1. Le terrain
1.2.2. Les constructions
1.2.3. Le matériel et outillage (équipement d’exploitation)
1.2.4. Les matériels de transport
1.2.5. Les agencements, aménagements et installations
1.2.6. Les matériels et mobiliers de bureau
1.2.7. Le matériel informatique
Section 2 : Les amortissements des immobilisations
2.1. Amortissement d’immobilisation incorporelle
2.1.1. Amortissement de frais de développement immobilisables
2.2. Amortissement d’immobilisation corporelle
2.2.1. Amortissement de construction (logement)
2.2.2. Amortissement de matériel et outillage
2.2.3. Amortissement de matériel de transport
2.2.4. Amortissement des ménagements, agencements et Installations
2.2.5. Amortissement de matériel et mobilier de bureau
2.2.6. Amortissement de matériel informatique
Section 3 : Le plan de financement
3.1. Le fonds de roulement initial
3.2. L’imprévu
3.3. Le tableau de plan de financement
3.3.1. Le financement interne
3.3.2. Le financement par emprunts
Section 4 : Tableau de remboursement des dettes
Section 5 : les comptes de gestion
5.1. Compte de charges (charges des activités ordinaires en Ariary)
5.1.1. Les fournitures consommables
5.1.2. Les charges externes
5.1.3. Impôts et taxes
5.1.4. Charges de personnel
5.1.5. Charges financières
5.1.6. Dotations aux amortissements
5.2. Compte de produits (Produits des activités ordinaires en Ariary)
Chapitre II : ETUDE DE FAISABILITE ET ANALYSE DE RENTABILITE DU PROJET
Section 1 : Le compte de résultat prévisionnel
Section 2 : Flux de Trésorerie
Section 3 : Bilan prévisionnel
Chapitre III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
1.1. La valeur ajoutée (création de la valeur ajoutée)
1.2. Analyse des ratios
1.2.1. Ratio de facteur travail
1.2.2. Ratio de main d’oeuvre
1.2.3. Ratio financier
Section 2 : évaluation financière
2.1. Selon les outils d’évaluation
2.1.1 Calcul de V.A.N au taux de 25%
2.1.2 Calcul de I.P
2.1.3 Calcul de T.R.I
2.1.4. Calcul de D R C I
2.2. Selon les critères d’évaluation
2.2.1. L’efficience
Section 3 : Evaluations sociales
3.1. Création d’emplois
3.2. Développement de la région
3.3. Contribution au développement de l’économie nationale
3.4. Contribution à la protection de l’environnement
Résumé de la troisième partie
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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