Le syndrome d’immunodeficience acquise ou SIDA
Agent responsable : Le VIH-I et le VIH-II appartiennent à la famille des rétrovirus. Ce sont des virus à ARN, caractérisés par la présence d’une enzyme, la transcriptase reverse ou inverse, permettant de synthétiser un acide désoxyribonucléique (ADN), double brin, à partir de l’ARN viral, dans la cellule infectée .
Cet ADN néoformé s’intègre dans l’ADN chromosomique de la cellule, devenant alors un provirus. Ce provirus se comporte comme un gène de la cellule infectée et soit reste silencieux en se contentant d’être transmis aux cellules filles à chaque mitose, soit s’exprime et est transcrit en ARN messager, traduit ensuite en protéines virales, pour donner naissance à des particules virales identiques au virus infectieux de départ.
Mode de transmission : Le VIH est présent dans les sécrétions génitales ce qui explique sa transmission sexuelle, quel que soit le sujet infecté au sein du couple et que ce dernier soit hétéro ou homosexuel.
Le virus est également présent dans le sang et peut donc être transmis par transfusion et par échange de seringue chez les toxicomanes.
Une mère infectée peut transmettre le VIH à son enfant, soit pendant la grossesse, soit beaucoup plus rarement par l’allaitement, le virus pouvant passer dans le lait maternel.
Signes neurologiques
Déficit localisé et/ou crise convulsive localisée ou généralisée: La survenue en climat fébrile d’un déficit localisé et/ou d’une crise convulsive localisée ou généralisée évoque une toxoplasmose cérébrale.
La cryptococcose neuro-méningée : La cryptococcose neuro-méningée se traduit habituellement de façon plus subaiguë, par des céphalées tenaces et une fièvre.
Un tableau de myélite : Un tableau de myélite peut être dû au VIH lui-même (myélite vacuolaire, avec typiquement un syndrome de sclérose combinée de la moelle) ou au cytomégalovirus. Les atteintes périphériques : Les atteintes périphériques dues au VIH sont de type multinévrite ou polyradiculonévrite. Tableau neurologique central atypique Tout tableau neurologique central atypique doit faire évoquer la possibilité d’une syphilis secondaire ou tertiaire, plus fréquente chez les sujets séropositifs.
Les infections sexuellement transmissibles ou IST
Les infections sexuellement transmissibles ou IST peuvent être d’origine bactérienne, virale ou parasitaire.
Les IST d’origine bactérienne : La syphilis vénérienne Due à Treponema pallidum, la syphilis vénérienne se manifeste généralement par un chancre génital ou anal apparaissant environ 3 semaines après le contage. C’est classiquement une exulcération superficielle, unique, indolore, propre, à bords nets reposant sur une base indurée, accompagnée d’adénopathies inguinales fermes indolores.
La phase secondaire est caractérisée par des lésions cutanéo-muqueuses : roséole, syphilides papuleuses, plaques muqueuses.
La phase tertiaire présente souvent des : gommes cutanées ou osseuses, accidents cardio-vasculaires (aortite, anévrysme de la crosse), accidents neurologiques : paralysie générale. La gonococcie:
Chez l’homme L’urétrite aiguë ou blennorragie est la manifestation la plus courante. Elle se traduit par des brûlures mictionnelles, l’émission d’urines troubles et la présence d’une goutte de pus au méat.
Chez la femme Chez la femme, la gonococcie est souvent latente. Il faut la rechercher de parti pris chez la partenaire d’un sujet atteint d’urétrite. Elle est souvent plurifocale : urétroskénite (avec dysurie, pollakiurie), bartholinite (douleurs labiales unilatérales), cervicite (leucorrhées purulentes), annexite, rectite ou amygdalite.
Les IST d’origine virale
L’herpès génital : Il est dû à herpès simplex virus type II. La primo-infection réalise habituellement une vulvo-vaginite, une balanite et/ou une urétrite.
Les lésions vésiculeuses sont multiples et se transforment en vastes ulcérations qui se recouvrent d’une croûte avant de cicatriser en 15 à 20 jours. Les adénopathies et la fièvre sont fréquentes. L’infection à cytomégalovirus : L’importance de la transmission par voie sexuelle reste à préciser. Les hépatites virales : L’hépatites B et probablement l’hépatite C peuvent se transmettre par voie sexuelle.
L’infection à Human Papilloma Virus (HPV) : Les HPV induisent des végétations vénériennes comme par exemple les crêtes de coq, les condylomes et les verrues génitales.
L’infection à VIH : La transmission sexuelle joue un rôle fondamental dans la diffusion de cette maladie notamment en zone tropicale.
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LE SIDA ET LES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES OU IST
1. LE SYNDROME D’IMMUNODEFICIENCE ACQUISE OU SIDA
1.1. Historique
1.2. Epidémiologie
1.2.1. Agent responsable
1.2.2. Mode de transmission
1.3. Manifestations cliniques
1.3.1. Signes généraux
1.3.1.1. La diarrhée
1.3.1.2. La fièvre
1.3.1.3. L’amaigrissement
1.3.2. Signes respiratoires
1.3.2.1. La toux
1.3.2.2. Signes radiologiques évocateurs
1.3.3. Signes cutanéo-muqueux
1.3.3.1. Le prurigo
1.3.3.2. Modification des cheveux
1.3.3.3. Mycoses cutanéo-muqueuses
1.3.3.4. Viroses cutanéo-muqueuses
1.3.3.5. Sarcome de Kaposi
1.3.4. Signes digestifs
1.3.5. Signes neurologiques
1.3.5.1. Déficit localisé et/ou crise convulsive localisée ou généralisée
1.3.5.2. La cryptococcose neuro-méningée
1.3.5.3. Un tableau de myélite
1.3.5.4. Les atteintes périphériques
1.3.5.5. Tableau neurologique central atypique
1.3.6. Signes oculaires
1.3.7. Adénopathies
1.3.8. Atteintes systémiques
2. LES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES OU IST
2.1. Les IST d’origine bactérienne
2.1.1. La syphilis vénérienne
2.1.2. La gonococcie
2.1.2.1. Chez l’homme
2.1.2.2. Chez la femme
2.1.3. Les chlamydioses
2.1.3.1. Chlamydioses urogénitales et néonatales
2.1.3.2. Lymphogranulome vénérien ou maladie de Nicolas Favre
2.1.4. Le chancre mou ou chancrelle
2.1.5. Le granulome inguinale ou donovanose
2.2. Les IST d’origine virale
2.2.1. L’herpès génital
2.2.2. L’infection à cytomégalovirus
2.2.3. Les hépatites virales
2.2.4. L’infection à Human Papilloma Virus (HPV)
2.2.5. L’infection à VIH
2.3. Les IST d’origine parasitaire et mycosique
2.3.1. Trichomonase
2.3.2. Les éctoparasites
3. RISQUE DE TRANSMISSION DU SIDA PAR LES IST
3.1. Dans les pays développés
3.2. Le Maghreb
3.3. Le Sud-Est asiatique
3.4. L’Amérique du Sud
3.5. La sous-région des Caraïbes
3.6. Afrique subsaharienne
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DE LA PREVALENCE DES IST ET DU RISQUE DE CONTAMINATION PAR LE VIH SIDA
1. METHODOLOGIE
1.1. Cadre de l’étude
1.2. Méthode d’étude
1.2.1. Type d’étude
1.2.2. Période d’étude
1.2.3. Echantillonnage
1.2.3.1. Critères d’inclusion
1.2.3.2. Critères d’exclusion
1.2.4. Recueil des données : saisie et traitement
1.2.5. Limite de l’étude
1.2.6. Les variables de l’étude
2. RESULTATS
2.1. Morbidités enregistrées
2.2. Etude épidémiologique
2.2.1. Les tranches d’âge
2.2.2. Le sexe
2.2.3. La profession
2.2.4. Le domicile
2.2.5. Le type d’IST
2.3. Prévalence
2.3.1. Les fokontany utilisateurs du CSB2
2.3.2. Prévalence de l’Ecoulement Génital (PEG)
2.3.3. Prévalence de l’Ulcération Génitale (PUG)
2.4. Conformité de la prévalence observée à la prévalence nationale
2.4.1. Pour l’écoulement génital
2.4.2. Pour l’ulcération génitale
2.5. Risque de contamination
2.5.1. Situation
2.5.2. Evaluation du risque de contamination
TROISIEME PARTIE : COMMENTAIRES, DISCUSSIONS ET SUGGESTIONS
1. COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
1.1. Nombre de cas d’IST
1.2. Etude épidémiologique des IST
1.2.1. Tranches d’âge et sexe
1.2.2. Profession et domicile
1.2.3. Type d’IST et prévalence
2. SUGGESTIONS
2.1. Développement d’un programme d’information et d’éducation
2.1.1. Objectif
2.1.2. Stratégie
2.1.3. Activités
2.2. Dépistage et traitement des cas d’IST
2.2.1. Le dépistage des cas
2.2.2. Le traitement des cas
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE