Projet d’implantation de nouveaux outils diagnostiques

Projet d’implantation de nouveaux outils diagnostiques

Modalités de prise en charge des patients évacués 

Pour chaque patient évacué, il a également été notifié la façon avec laquelle le médecin avait pris connaissance du cas en question. On note à ce sujet que les consultations spontanées restent majoritaires, suivies des appels téléphoniques directs de patients. Enfin, les appels des pompiers ou du SAMU arrivent à égalité et représentent chacun 13 % des cas (Graphique 10 ; Annexe 7). 37 Graphique 10 Modalités du premier contact patient évacué / médecin Appel du SAMU 13 % Appel des pompiers 13 % Appel du patient 21 % Consultation spontanée 54 % Le lieu de l’examen médical des patients évacués était également consigné dans le questionnaire. Sans surprise, les patients ayant pris contact par téléphone avec le médecin étaient majoritairement examinés à leur domicile, et ceux adressés par le SAMU ou les pompiers de Porquerolles étaient la plupart du temps examinés directement dans le camion de VSAV (Graphique 11 ; Annexe 8). Aucun patient n’a été examiné sur un navire en mer ou sur la voie publique au cours de l’étude. 38 Graphique 11 Lieu de l’examen du patient évacué Navire à quai 4 % Camion de VSAV 13 % Domicile du patient 17 % Cabinet médical 67 % .

Modalités d’évacuation des patients (rappel de résultats de l’étude connexe 1) 

L’analyse des modalités d’évacuation des patients de Porquerolles vers le continent était l’un des objectifs principaux d’une étude précédemment menée par mes soins. Les résultats de ce précédent travail ont été retranscrits dans cette seconde étude car ils constituaient une base fondamentale de cette dernière. Les résultats ont révélé que seuls 8 % IC 95 % [0 ; 18,85] des patients évacués ont nécessité des mesures de déchocage avec présence médicale continue. Ces patients étaient véhiculés par un VSAV médicalisé sur Porquerolles, puis pris en charge par une équipe du SAMU 83 héliportée. A noter qu’un seul patient a été évacué par la vedette SNSM de Hyères, médicalisée pour l’occasion. Le relevé des heures a permis de constater que 12,5 % IC 95 % [0 ; 25,73] des évacuations seulement ont eu lieu la nuit. Autre chiffre important, plus de la moitié des patients (63 à 67 %) n’ont pas eu recours à une assistance pour se rendre sur le continent. L’ensemble des modalités d’évacuation ainsi que leurs proportions respectives sont récapitulées dans le graphique 12 (Annexes 9 à 11) . La destination des patients évacués était ensuite étudiée. Un peu plus de la moitié des patients (54 % IC 95 % [34,06 ; 73,94]) ont été évacués vers l’un des trois Hôpitaux publics de l’aire toulonnaise, avec une nette préférence pour le CH Hyères, centre hospitalier le plus proche de Porquerolles (Graphique 13 ; Graphique 14 ; Annexes 12 et 13). Le CH Toulon Sainte Musse et l’HIA Toulon Sainte Anne lui étaient parfois préférés en raison d’un plateau technique plus conséquent. Seuls 2 patients ont été admis directement en unité de réanimation ou en unité neurovasculaire sans passer par les urgences. Les cabinets libéraux de ville ont été choisis dans 29 % des cas comme destination, dans la mesure où l’état clinique des patients le permettait (Graphique 13 ; Graphique 14 ; Annexes 12 et 13). Ceux-ci correspondaient à des cabinets de radiologie, de biologie ou de médecins spécialistes situés sur la ville de Hyères. Enfin, les cliniques privées Sainte Marguerite (Hyères) et Saint Jean du Var (Toulon) ont représenté 17 % des destinations en raison de leur plateau technique spécialisé, respectivement en urologie et en prise en charge des plaies de la main. .Possibilités théoriques d’éviter certaines évacuations L’un des objectifs principaux de cette étude était de savoir si les évacuations en question auraient pu, en théorie, être évitées par la présence sur l’île de l’un ou de l’adjonction des outils suivants : – appareil de radiographie – appareil d’échographie – appareil de biologie délocalisée – plateforme de télé-expertise avec un médecin spécialiste. Le Tableau 6 récapitule pour chaque patient évacué au cours de l’étude les outils qui auraient pu permettre d’éviter son évacuation. L’impact théorique de la présence de ces outils sur la fréquence des évacuations médicales a ensuite été analysé pour chacun des ces outils de façon isolée, puis pour chaque combinaison possible de ces quatre outils

Table des matières

I – Introduction
II – Méthode
A – Population d’étude et son recrutement
B – Période d’inclusion
C – Critères d’inclusion et d’exclusion
D – Type d’étude
E – Critères de jugement
F – Recueil des données
G – Aspect légal et éthique
III – Résultats
A – Période d’étude et nombre de sujets inclus
B – Proportion de sujets évacués
C – Causes médicales des évacuations
D – Modalités de prise en charge des patients évacués
E – Modalités d’évacuation des patients (rappel de l’étude connexe 1)
F – Possibilités théoriques d’éviter certaines évacuations
G – Conséquences pour les patients
IV – Discussion
A – Principaux résultats
B – Caractéristiques de l’étude et biais potentiels
C – Indication médicale des examens complémentaires
D – Coût des évacuations (rappel de l’étude connexe 1)
E – Coût estimé de la mise en place des nouveaux outils
F – Faisabilité pratique de la mise en place des nouveaux outils
G – Rappel concernant l’ECG et la réalisation de bilans sanguins
H – Cas similaires à Porquerolles en France
I – Prise en charge et évacuation des patients (rappel de l’étude connexe 1)
V – Conclusion
Références bibliographiques
Glossaire
Annexes

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