Rapport sur les forêts tropicales

Généralités 

Les Forêts tropicales font partie des écosystèmes les plus riches de la planète (Leigh et al.,2004 cité par Boyemba, 2011). Elles couvrent globalement 1,9 milliards d’hectares, soit environ 48% de la superficie totale des terres boisées (FAO, 2006a cité par Lituka, 2012).Elles sont les plus souvent sollicitées pour les divers produits vitaux qu’elles renferment :aliments, médicaments, bois etc. Outre ces produits, les forêts tropicales remplissent desfonctions fondamentales, notamment la régulation des principaux facteurs climatiques tels que la pluviométrie, l’humidité atmosphérique (Léonard & Oswald, 1996 cité par Boyemba,2011).
Les forêts sont également influentes sur le climat en régulant la chute des pluies et en stockan de grandes quantités de carbone, ce qui diminue les risques de réchauffement de planète (Wilson, 1988). Cette couverture forestière tropicale est très inégalement répartie entre les continents (46% en Amérique, 29% en Asie et 26% en Afrique) et aussi à l’intérieur des continents (FAO, 2009). Les forêts du bassin du Congo constituent, après l’Amazonie, le deuxième plus grand massif forestier du monde ; ces forêts tropicales humides de plaine sont les mieux connues en Afrique du fait de leur exclusion et de leur richesse en espèces commerciales (ATIBT, 2001 cité par Lituka, 2012).
Elles couvrent environs 236 millions d’hectares dont la majeure partie est située en Afrique Centrale (203 millions d’hectares) (Douce & Kouadio, 2007 ; Boyemba, 2011). Depuis plusieurs dizaines d’années, ces forêts sont soumises à une déforestation intense due en grande partie à la pression des populations et à l’extension des terres agricoles. Le taux moyen annuel de déforestation a atteint 0,5% durant la période 2000 – 2005 pour l’Afrique Centrale en général et 0,2% en RDC en particulier (FAO, 2009). Le récent changement de mentalité croissant de la population à la nécessité de préserver l’environnement en fait l’un de plus grands centres d’intérêts.

 Problématique

Les forêts constituent les principaux réservoirs mondiaux avec des diversités génétiques diverses leur destruction serait une perte pour la flore et faune de la planète (Wilson 1988). Elles sont également influentes sur le climat en régulant la chute de pluie et en stockant de grandes quantités de carbone, ce qui diminue les risques de réchauffement de la planète (Shaumba, 2009). Elles remplissent de nombreuses fonctions vitales de l’homme avec leurs multiples espèces végétales et animales qui constituent l’un de grands trésors biologiques du monde et représentent l’un de biens les plus précieux de nombreux pays d’Afrique équatoriales, en fournissant à l’homme : la nourriture, les produits médicaux et les matériaux de construction (Makungu, 2011).
Les peuplements d’une région peuvent être envisagés sous l’angle de ses groupements floristiques et celui de leurs structures physionomiques et de leurs dynamiques (Nshimba, 2008). La réserve Forestière de Yoko étant une entité biologique à préserver, la connaissance de sa diversité biologique est plus que nécessaire pour sa gestion durable. Du fait que, la grande partie de cette réserve est couverte par la forêt mixte, nous avons estimé qu’une étude à la contribution l’étude floristique des peuplements de certaines espèces connues soit faite pour une large connaissance de la phytodiversité de la réserve de Yoko. Ce qui permet de comprendre les problèmes de la coexistence des espèces, de la distribution des abondances- dominances posés en écologie de communautés (Senterre, 2001 cité par Tokombe, 2011). D’où la pertinence de cette étude sur la contribution floristique de deux peuplements à Prioria balsamifera dans le dispositif permanent de Yoko. Certaines questions de recherche ont été posées pour cette fin, notamment :
o Est-ce que les structures diamétriques des individus de différents espèces inventoriées
sont-elles équilibrées et les mêmes au sein de deux peuplements ?
o Est-ce que la diversité spécifique serait la même au sein de deux peuplements étant
donnée que ces derniers sont installés dans une forêt semi-caducifoliée ?
o Les surfaces terrières occupées par les individus de Prioria balsamifera sont-elles les
mêmes au sein de deux peuplements ?
o Comment les individus de Priora balsamifera sont-ils distribués au sein de deux
peuplements ?

Aperçu sur l’espèce étudiée

L’espèce Prioria balsamifera appartient à la sous famille des Caesalpinioideae, à la famille des Fabaceae et à l’ordre des Fabales. Description botanique de l’espèce (Tailfer, 1989), Port : arbre à feuilles caduques atteignant 50 m de haut et 200 m de diamètre, cime hémisphérique large, ouverte à branches dressées et tortueuses ; Fût : droit, cylindrique dans la base à faible défilement long de 20 à 25m, Ecorce : grise, lisse, fissurée superficiellement à lenticelles étirées horizontalement, à bourrelets horizontaux ; Feuille : imparipennée (parfois paripennée), alterne ; pétiole et rachis long canalicule, de 5-18 cm ; Fruit : gousse samaroïde, 9-17 cm de long et de 3-5 cm de large, jaune-brun, à ailes membraneuses et une graine siruée au sommet ; Bois : aubier assez épais de 8 à 10 cm d’épaisseur, soit 1/3 à ¼ du diamètre. Fruit : gousse samaroÏde, 9-17cm/ 3-5cm, jaune-brun, à ailes nombreuses droites et une graine située au sommet Bois : aubier assez épais de 8 à 10cm d’épaisseur, soit 1/3 a ¼ du diamètre.

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