Relevé de décisions du conseil d’UFR du 22 septembre 2009

Relevé de décisions du conseil d’UFR du 22 septembre 2009

Les retours pour l’UFR sont plutôt bons sauf 4 notes C. Le problème principal est l’attaque frontale du master AES, l’université a décidé de soutenir ces formations car elles représentent un possibilité de poursuite d’études pour des étudiants a priori défavorisés. Le master AES est l’expression d’un service public universel et de qualité, nous y sommes attachés, nous le soutenons. Louis Lévy-Garboua rappelle que l’AERES nous invite à faire des choix. Le directeur explique que le soutien aux formations n’est pas indifférencié : nous allons abandonner la bilicence économie-sociologie mal évaluée, et proposer un substitut plutôt meilleur sous la forme d’une double licence avec l’UFR 11. Nous devons prévoir de communiquer à nos étudiants les résultats des évaluations et les réponses de l’université, en particulier pour les formations qui auront été mal notées. bilan de la campagne d’admission via APB : PCP présente les opportunités et les difficultés liées à la mise en place du nouveau système : la visibilité nationale apporte des milliers de candidatures supplémentaires, ce qui est à la fois une chance et une difficulté. Proposition PCP : poursuivre le développement des formations disciplinaires pour attirer plus d’étudiants en L1 ; obtenir du rectorat un groupage des candidatures dans un dossier unique (ou à défaut, croiser les fichiers de candidatures) ; proposer aux étudiants une réorientation en fin de S1 en fonction de leur potentiel, y compris vers les formations plus exigeantes, afin d’éviter le départ des étudiants en fin de L1 vers Dauphine.

Toutefois notre offre est insuffisante pour les étudiants qui cherchent un renforcement en maths. Pierre-Charles Pradier ayant été élu Vice-Président du CEVU, il informe le conseil de sa volonté de mettre fin à son mandat dès qu’une équipe sera prête à le remplacer, ou au plus tard quand le quadriennal sera installé. Pierre Kopp rappelle la difficulté à recruter des professeurs : paradoxalement, elle est plus grande que pour les MC. Louis Lévy-Garboua interprète cette difficulté comme le signe d’une insuffisance des incitations. PCP indique d’une part que la carte de visite Paris 1 est un actif dont la valeur n’est pas négligeable, et d’autre part  que les incitations ne sont pas si faibles puisqu’on a pu se donner la peine de décourage des candidatures. Jean-Claude Berthélemy rappelle que les conflits internes sont aussi de nature à décourager les candidats. Katheline Schubert pense qu’une bonne façon d’éviter ces difficultés consiste à ne faut pas flécher les postes pour ne pas fermer les recrutements. Pierre Kopp explique que le fléchage trahit le manque de confiance. PCP propose un fléchage sur inomics (avec par ex. deux spécialités désignées et deux postes généralistes) pour assurer la visibilité internationale, et non sur le site du ministère.

Emeric Lendjel, Isabelle Hirtzlin et Jean-Claude Berthelemy expriment leur inquiétude de ne voir aucun poste ouvert aux MC. PCP remarque que les deux transformations demandées ne seront pas nécessairement acceptées, et propose de dissocier deux votes pour permettre au conseil d’exprimer son sentiment. A l’occasion du débat, Pierre Kopp a rappelé la nécessité d’introduire de la transparence dans la détermination des services, par exemple en publiant les fiches de service. Le directeur rappelle l’engagement de publier le barème des primes, et s’engage à prendre l’avis de la présidence sur la publication en ligne des fiches de service. Sarah Zerbib déplore la polarisation du débat sur l’attractivité à l’égard des bons étudiants, et le désintérêt manifeste du conseil pour le sort de tous ceux qui sont en situation d’échec parce que nous ne leur donnons pas les moyens de réussir leurs études. PCP s’efforce de corriger ce qu’il considère comme un effet d’optique : le débat porte sur les bons étudiants, mais les moyens sont pour ceux qui ont des difficultés, comme le prouve le point suivant à l’ordre du jour (plan licence). Les débats récurrents au conseil montrent que nous n’avons pas les moyens de nous occuper de nos étudiants de licence, et en particulier de L1, comme nous le souhaiterions : attirer des jeunes gens performants et autonome permet de réserver nos moyens pour ceux qui sont plus en difficulté. Bref, si nous cherchons à ramener en L1 les étudiants qui n’y viennent plus, ce n’est pas pour échapper à notre mission de service public, mais pour l’accomplir.

 

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