Résultats de la métallogénie des gisements de tourmalines des sites étudiés

Résultats de la métallogénie des gisements de tourmalines des sites étudiés

Après les travaux de prospection et de prélèvement d’échantillons effectués sur les zones étudiées, les travaux d’analyse ont abouti aux résultats suivants ; deux gîtes ont été rencontrés sur les sites étudiés. 1) Gîtes magmatiques : parmis les échantillons collectées et analysés, 10 sur 12 sont issus du magmatisme ; dans ce cas d’étude, il y a une variété de tourmalines du point de vue formes, couleurs, tailles et structures. Les pegmatites appelées aussi roches encaissantes de tourmalines se présentent sous formes de veines de remplissages recoupant les séries de SQC et le groupe de graphite. Les pegmatites ont un diamètre décimétrique jusqu’à une dizaine de mètre et leurs longueurs varient de quelques mètres jusqu’à une dizaine d’hectomètre. Du point de vue minéralogique, ce type de gisement offre une potentialité en tourmalines tant que pour la qualité que pour la quantité. Comme le cas d’Ambatonapetraka, la mine de tourmaline est très productive. Spatialement, les pegmatites à tourmalines sont moins affectées aux déformations tectoniques. Ainsi la mise en phase des tourmalines correspond à la circulation de fluide hydrothermal durant la phase de magmatisme tardif. 2) Gîtes éluvionnaires : Il s’agit du gisement secondaire provenant de l’intervention du phénomène d’altération sur les gîtes magmatiques et métamorphiques. Par l’intervention des agents de transport comme l’eau, les débris des roches ont l’occasion de se déposer dans les endroits de basse altitude. Dans notre cas, les tourmalines sont associées avec les roches d’altérations (latérite) ; sur les 12 échantillons prélevés et analysés 2 sont issus de gîtes d’éluvion.

Résultats des lames minces des roches prélevées sur les sites étudiés

Selon les analyses des lames minces des 12 échantillons des 12 sites étudiés, les résultats ont aboutis aux interprétations suivantes : 1) Manjaka – SS1 : observation d’une plage de la lame 13 en LN montrant une zone miarolitique dans un ensemble quartzo-fedspathique A, observation de la même lame en LP au sein de la zone miarolitique, à sa bordure se développent des cristaux d’albite bordée par des cristaux automorphe de quartz ; l’ensemble est formé par de cristaux d’albite B ; une autre plage montre quelques cristaux de tourmaline verte dans un assemblage quartzofeldspathique dont les feldspaths sont parfois perthitiques en plaques ou en gouttes en LN et LP, C -D 108 A B C D 2) Manjaka – SS2 : une plage de la lame 15 observée en LN, montrant l’intercroissance de la tourmaline avec du quartz et du feldspath, les cristaux clairs de faible relief sont du quartz et du feldspath tandis que les cristaux à relief très fort sont de la tourmaline E ; observation de la même lame sous LP- Rt : rutile, Q : Quartz, T : tourmaline, FK : feldspath potassique qui est l’orthose ici F E F 3) Antsofimbato – SS3 : microphotographies observées en LN et LP, la roche montre deux directions de l’alignement des perthites, les perthites sont vermiculées réticulées de microcline, bien visibles en LP G –H ; Microphotographies en LN et en LP d’une autre plage de l’échantillon avec du microcline en perthite vermiculées et réticulées (interpénétration des cristaux) ; sur le bas de la plage montre un cristal possible de béryl. D’abondantes fractures perpendiculaires à l’allongement des perthites sont bien visibles sur les lames ; elles sont occupées par des opaques I – J 109 G H I J 4) Tsarafara – SS4 : la roche observée est constituée surtout par du quartz et de la tourmaline, observée en LN et LP- K – L ; sur une observation d’une autre plage de la lame 10 en LN, les cristaux de tourmaline sont craquelés perpendiculairement à l’allongement des cristaux – M; sur la plage claire, elle est formée par du Fedspath et de Quartz ; sous LP, la tête d’un cristal de tourmaline montre une zone réactionnelle entre le cristal et le feldspath qui l’entoure – N ; K L 110 M N 5) Antanetilapa – SS5 : Observation d’une tourmaline verte en LN ; le cristal montre une zonation de croissance, au centre, le cristal est vert sombre il est délimité par un ensemble de cristaux de quartz qui se sont cristallisés suivant la ligne de croissance de la tourmaline qui délimite une zone noire limitée par les tirets plus épais et qui passe en une zone plus verte sombre et la partie externe est transparente – O.

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