Mémoire Online: Rôles et connaissances du médecin généraliste dans la maltraitance des personnes âgées résidants en EHPAD

Sommaire : Rôles et connaissances du médecin généraliste dans la maltraitance des personnes âgées résidants en EHPAD

I.  Introduction
II.  Matériels et méthode
A.  Objectifs
B.  Type d’étude
C.  Critères d’inclusion
D.  Critères d’exclusion
III.  Résultats, données générales
A.  Résultats bruts liés aux caractéristiques des médecins généralistes
B.  Résultats bruts liés aux connaissances des médecins généralistes
C.  Résultats bruts liés aux rôles des médecins généralistes
D.  Analyse – Discussion
1.  Connaissances des médecins généralistes
a)  Définition de la maltraitance
b)  Facteurs de risque
2.  Rôles des médecins généralistes dans la maltraitance en EPHAD
a)  Maltraitance médicale
b)  Alerte
c)  Actions menées
d)  Obligation d’action
e)  Le certificat médical
f)  Signalement
3.  Barrières
a)  Modes de prise en charge non connus
b)  Absence de demande d’aide
c)  Peur des suites
d)  Refus de prise en charge par le patient ou sa famille
e)  Apparition progressive et insidieuse de la maltraitance
f)  Manque de temps
g)  Manque de retour des équipes soignantes
4.  Lutter contre la maltraitance, vers la bientraitance
a)  La bientraitance
b)  Améliorer la communication
c)  Proposer des formations
d)  Améliorer l’organisation des EHPAD
E.  Points forts et points faibles de l’étude
1.  Points faibles
2.  Forces de l’étude
IV.  Conclusion
V.  Bibliographie
VI.  Index des tableaux
VII. Index des figures
VIII. Annexes
A.  Questionnaire de thèse
B.  Test ODIVA-RIFVEL
C.  Grille d’autoévaluation
IX.  Résumé

Extrait du mémoire Rôles et connaissances du médecin généraliste dans la maltraitance des personnes âgées résidants en EHPAD

I. Introduction
La maltraitance est un réel problème de santé publique dont on entend malheureusement régulièrement parler dans les différents médias. Le sujet a été mis sur le devant de la scène ces trente dernières années, notamment au Conseil de l’Europe (1) de 1987, après de longues décennies et bien plus encore, de silence.
Plusieurs définitions ont été proposées pour définir le cadre de la maltraitance. La définition du gouvernement français de la maltraitance s’appuie sur celle du Conseil de l’Europe de 1987, éditée lors d’un colloque sur « La violence au sein de la famille », présidé par le Professeur Hugonot (2,3). Elle « se caractérise par tout acte ou omission commis par une personne, s’il porte atteinte à la vie, à l’intégrité corporelle ou psychique ou à la liberté d’une autre personne ou compromet gravement le développement de sa personnalité et/ou nuit à sa sécurité financière. »
Le Conseil de l’Europe a par la suite complété cette définition en 1992 en explicitant les différents types de maltraitance.
– Violences physiques : coups, brûlures, ligotage, soins brusques sans information ou préparation, non satisfaction des demandes pour des besoins physiologiques, violences sexuelles, meurtres (dont euthanasie)…
– Violences psychiques ou morales : langage irrespectueux ou dévalorisant, absence de considération, chantage, abus d’autorité, comportements d’infantilisation, non respect de l’intimité, injonctions paradoxales…
– Violences matérielles et financières : vols, exigence de pourboires, escroqueries diverses, locaux inadaptés…
– Violences médicales ou médicamenteuses : manque de soins de base, non-information sur les traitements ou les soins, abus de traitements sédatifs ou neuroleptiques, défaut de soins de rééducation, non prise en compte de la douleur…
– Privation ou violation des droits : limitation de la liberté de la personne, privation de l’exercice des droits civiques, d’une pratique religieuse…
– Négligences actives : toutes formes de sévices, abus, abandons, manquements pratiqués avec la conscience de nuire.
– Négligences passives : négligences relevant de l’ignorance, de l’inattention de l’entourage, de la tentation de se substituer à la personne dans la prise de décisions ou l’accomplissements de tâches au lieu de l’aider à les prendre ou les accomplir par elle-même.
Pour l’OMS, la maltraitance des personnes âgées est « un acte unique ou répété, où en l’absence d’intervention appropriée, dans le cadre d’une relation censée être une relation de confiance », elle « entraîne des blessures ou une détresse morale pour la personne âgée qui en est victime. Ce type de violence constitue une violation des droits de l’homme et recouvre les violences physiques, sexuelles, psychologiques ou morales ; les violences matérielles et financières ;
l’abandon ; la négligence ; l’atteinte grave à la dignité ainsi que le manque de respect. » (4)
Des facteurs de risque existent mais ne sont pas bien connus en raison du manque d’étude (2,5). Il est établi que plus la personne est dépendante, ou plus la coexistence de facteurs de risque est importante pour un patient et plus le risque est élevé (2), ce qui induit une majoration du risque de maltraitance dans les EHPAD.
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