S EFFETS DU MASSAGE CHEZ LES ATHLETES

EFFETS DU MASSAGE CHEZ LES ATHLETES

LE MUSCLE

L’ANATOMIE DU MUSCLE

 Le muscle est l’organe actif du mouvement. Par son raccourcissement ou par son relâchement, il va entraîner un déplacement de matière par ses zones d’attaches. Le droit antérieur, avec comme point d’attache et point fixe l’os iliaque, en se contractant, va entraîner l’autre point d’attache, le tibia, vers le premier, pour effectuer une extension de la jambe et une flexion de la cuisse sur le bassin. Ainsi, le muscle est l’élément actif du mouvement. L’os en est l’élément passif., il possède une forme stable qui ne se raccourcit ni ne s’allonge. Il existe trois types de muscles : les muscles squelettiques ou striés, le muscle cardiaque et les muscles lisses. Au moment d’aborder la structure du tissu musculaire, il est essentiel de comprendre que nous avons affaire à un tissu qui est stimulé pour se contracter, à tel point qu’il peut mobiliser les leviers que constituent les os. Cette stimulation peut-être sous le contrôle de la volonté et ainsi cheminer depuis le cerveau et le long des nerfs jusqu’au muscle, comme l’individu le désire. Ce type de muscle s’appelle muscle strié ou muscle à contraction volontaire. Ce sont les muscles du mouvement. Ou bien le muscle peut ne pas être stimulé selon le désir ou la volonté mais plutôt engendrer ses mouvements sans le contrôle direct du libre arbitre de l’individu. Ce type de muscle est appelé muscle lisse ou muscle à contraction involontaire, et il n’est pas concerné par les mouvements du squelette. Ce sont les muscles de viscères comme le muscle de l’estomac et de l’intestin. On rencontre également un troisième type de tissu musculaire, représenté par le muscle cardiaque. Il est évidemment très important, il échappe au contrôle de la volonté et cependant, il possède certains caractères comparables à ceux des muscles striés. Le seul caractère qui soit commun aux trois variétés de muscles est la contractilité. Un muscle peut changer sa longueur et sa largeur aisément et rapidement. Mais comme dans ce travail de recherche, nous avons principalement affaire aux muscles striés de l’appareil locomoteur. Nous n’allons pas, alors, nous étaler sur les deux autres types de muscles qui ne seront pas traités dans notre thème de mémoire. 8 Le muscle strié est constitué d’une série de fibres parallèles groupées en faisceaux et entourés par une enveloppe de tissu conjonctif résistant. Il existe de nombreux faisceaux musculaires dans un seul muscle. Ils sont de différentes dimensions mais sont approximativement parallèles les uns aux autres et ils convergent l’un vers l’autre lorsqu’ils se rapprochent du tendon. Le tissu conjonctif situé entre les faisceaux est riche en vaisseaux sanguins et en nerfs qui se distribuent aux fibres musculaires. Chaque fibre musculaire se présente comme une structure conique, s’effilant progressivement vers son extrémité. Sous le microscope, lorsqu’elle est colorée, elle apparaît comme un cylindre creux et, si elle est suivie jusqu’à son extrémité conique, on constate qu’elle mesure 5 cm de long. Ces fibres présentent des stries transversales qui permettent leur contraction et leur allongement. Autour de chaque fibre se situe une gaine, le sarcolemme qui constitue un étui continu depuis la terminaison d’une fibre musculaire jusqu’à la suivante. Cette structure tubulaire est de nature à faciliter la contraction et le relâchement de la fibre qu’il renferme. Elle est orientée de la même manière que l’enveloppe de tissu conjonctif qui entoure les faisceaux et l’aponévrose qui entoure les muscles. A l’intérieur du sarcolemme se trouvent plusieurs noyaux et aussi le nerf terminal destiné à la fibre musculaire, mais il est intéressant de remarquer qu’une seule terminaison nerveuse peut se distribuer jusqu’à 150 fibres musculaires.(5) Figure n°1 : Représentation schématique (a) structure du muscle et (b) de la surface de section du muscle squelettique (4) Après cette brève présentation, faisons maintenant une étude plus approfondie du muscle. 

FONDEMENTS ÉLÉCTROPHYSIOLOGIQUES ET BIOCHIMIQUES 

 Biologie moléculaire de la contraction

 Le mouvement musculaire se caractérise par la formation d’organites intracellulaires, les myofibrilles, les plus souvent réunies en faisceaux constituant la cellule musculaire, appelée fibre musculaire. Tout mouvement repose sur les modifications de structure moléculaire, le raccourcissement des fibres musculaires que l’on désigne sous le nom de contraction est opéré par une réaction chimique de protéines. Chaque fibre musculaire possède de nombreux noyaux cellulaires mais réagit toujours globalement comme une cellule unique. A l’intérieur de la fibre se trouvent les myofibrilles. Ce sont les véritables structures contractiles. Autour de ces myofibrilles se trouvent le sarcoplasme, le réticulum contenant les ions de calcium nécessaire à la contraction, les mitochondries qui assurent l’apport d’énergie. Tous enveloppés par la membrane de la fibre, le sarcolemme. Les myofibrilles sont constituées de protéines contractiles : l’actine et la myosine. Leur disposition permet la formation de ponts intermoléculaires, les ponts interfilamenteux. Un rapprochement de ces deux catégories de molécules entraîne un raccourcissement et par la même, la contraction. A l’état de repos, cette réaction de la tête des filaments de myosine sur les filaments d’actine est bloquée par le complexe protéique troponine tropomyosine. Seule l’inactivation de ce composé troponine-tropomyosine permet la connexion des têtes de filaments de myosine et d’actine. L’inactivation est opérée par les ions de calcium libérés du sarcoplasme sous l’effet d’excitation. A la retombée de cette excitation, les ions de calcium sont réabsorbés par le réticulum sarcoplasmique et l’action inhibitrice de la troponine redeclenchée : C’est le relâchement musculaire. (6) Figure n°2 : Schéma du réticulum sarcoplasmique 

Source d’énergie de la contraction musculaire

 L’attention se porte d’abord sur un composé phosphoré labile, découvert en 1927, par les frères EGGLETON, et qu’ils dénomment « phosphagène » parce que son hydrolyse libère une molécule d’acide phosphorique et une grande quantité d’énergie. On sait aujourd’hui que c’est la phospho-créatine ou phosphoryle– créatine (PC). Deux ans plus tard, LEHMANN signale l’existence d’un autre composé phosphoré labile, un autre phosphagène, l’Adénosine- TriphosPhate (ATP), dont l’hydrolyse par une adénosine– triphosphate (AT Pase) libère aussi une molécule d’acide phosphorique et de l’énergie en abondance. Comme ces deux composés phosphoryles se rencontrent dans le muscle en quantité beaucoup plus importante que dans les autres tissus, et comme ils disparaissent tous les deux au cours de l’activité de muscle en proportion du travail accompli. On le considère comme la source première et immédiate de l’énergie contractile. 

Table des matières

RESUME
INTRODUCTION
CHAPITRE I
1. Présentation de la recherche
2. Objet d’étude
3. Praticabilité
4. Intérêt du sujet
5. Limitation du sujet
6. Problématique
Chapitre II : CADRE THEORIQUE
1. Le Muscle
2. La signification de l’échauffement pour la performance sportive
3. L’efficacité de l’échauffement en fonction de différents facteurs endogènes et exogènes
4. Aspect biomécanique de la course
5. Fatigue et capacité de performance sportive
6. Repos et récupération après un exercice sportif et leur importance sur la capacité de performance sportive
7. LE MASSAGE
8. HYPOTHESE
Chapitre III : METHODOLOGIE.
1-PROTOCOLE EXPERIMENTAL
2. LES MOYENS UTILISES POUR L’EXPERIMENTATION
3- L’électromyographie
5. Choix de l’épreuve de l’expérimentation
6- L’Expérimentation
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

projet fin d'etudeTélécharger le document complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *