Sous-adressage fixe et variable avec exercices

Cours sous-adressage fixe et variable avec exercices, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.

Sous-adressage variable

Dans cette partie, nous allons nous consacrer au sous-adressage variable, permettant aux sous-réseaux de disposer de blocs d’adresses de taille différente.
Nous repartons de l’interconnexion de réseaux obtenue à la fin de la section précédente mais un réseau a encore une fois bien changé : il s’agit du réseau 198.199.0.0/24. Contrairement aux apparences trompeuses de son adresse, il s’agit bien d’un réseau de la classe C (/24). Il est constitué de plusieurs réseaux physiques comprenant 4 liaisons série point-à-point (en rouge), et aussi de vlans comme le montre la figure 4.

Exercice 6 (Préfixe d’une liaison point-à-point)

– Une liaison point à point est une liaison distante. Du point de vue IP, elle est considérée comme un réseau (appelé « cable ») même si elle ne relie que 2 routeurs. Elle doit donc avoir sa propre adresse de sous-réseau.
D’après les calculs que nous avons déjà réalisés (cf. tableaux de sous-adressage fixe des classes B et C), quel doit être le préfixe (ou masque) maximal que doit avoir l’adresse de sous-réseau d’une telle liaison, sachant qu’il faut adresser seulement 2 hôtes?

[Corrigé]

i Des liaisons de ce type sont très nombreuses sur Internet et si elle devaient effectivement toutes avoir un préfixe de /30, cela gaspillerait beaucoup trop d’adresses en ces périodes de disette sur l’espace d’adressage. Différentes méthodes ont été développées pour éviter ce gaspillage : • liaison non numérotée (unnumbered link) : permettre aux interfaces de la liaison de ne pas avoir d’adresse IP propre. À la place, on fait référence au routeur par l’adresse IP d’une autre de ses interfaces. Cette possibilité est activable sur les routeurs mais elle complique la recherche/résolution de problèmes éventuels; • utiliser un préfixe /31 : la RFC 3021 autorise ce préfixe pour une liaison point-à-point uniquement. Les adresses des deux cotés de la liaison se confondent alors avec l’adresse de ce sous-réseau et l’adresse de diffusion dirigée dans ce sous-réseau. Les routeurs actuels permettent cette configuration; • utiliser des adresses privées pour ces liaisons mais s’assurer qu’aucun datagramme ne sortira (ni n’entrera) avec une telle adresse comme source (destination) car elles ne sont pas routables. Pour cela, on peut (doit) utiliser des adresses dans les plages d’adresses réservées à un usage privé (RFC 1918 et RFC 3927) : 10.0.0.0/8 : bloc de 10.0.0.0 à 10.255.255.255; 172.16.0.0/12 : bloc de 172.16.0.0 à 172.31.255.255; 192.168.0.0/16 : bloc de 192.168.0.0 à 192.168.255.255. Certainspourrontremarquerquecetteplaged’adressecontientlesadressesutiliséesdansleur réseau domestique. Nous y reviendrons quand nous étudierons le NAT/PAT. Aux quelles on peut ajouter le bloc 169.254.0.0/16 des tiné à l’auto-configuration des hôtes.
– Packet Tracer ne permet pas d’appliquer les deux premières méthodes et la dernière demande une configuration plus poussée si on veut la faire proprement. Nous utiliserons donc des masques .

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