Thèse l’infirmité motrice cérébrale

Mémoire pdf l’infirmité motrice cérébrale, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.

Le ralentissement psychomoteur

Composante motrice :
Le ralentissement moteur se manifeste par : – Une diminution de la mobilité faciale et une pauvreté de la mimique : faciès figé, visage terreux, traits immobiles ou peu mobiles) ; – Une tenue et une hygiène corporelle très négligées ; – Une démarche et des gestes lents et rares et de faibles amplitudes, ou parfois un comportement agité avec irritabilité et hostilité ; et – Une voix basse, monotone, sans modulation dont le débit verbal est ralenti avec pause entrecoupé de soupire Cependant dans certains formes telles que la dépression anxieuse et la dépression chez l’enfant on rencontre une agitation.

Ralentissement psychique et troubles intellectuels:
– Le sujet aurait des difficultés à se concentrer et à être attentif ; – De plus il a du mal à associer et à enchaîner les idées ; il paraît distrait, et met beaucoup de temps pour répondre à des questions même simples ; – Le contenu de ses pensées est pauvre et il a tendance à répéter les mêmes idées (bradypsychie, rumination) ; et – Ses performances intellectuelles s’altèrent, et retentissent sur ses rendements scolaires ou professionnels marquant ainsi une rupture nette par rapport à son fonctionnement antérieur dans la vie quotidienne.

Signes associés :
 Perturbation du sommeil et du rythme circadien : Le plus souvent le déprimé présente une insomnie à type de réveils nocturnes et ou de difficultés d’endormissement. Mais on peut rencontrer une hypersomnie, qui peut être nocturne ou diurne, cette dernière s’accompagne d’une insomnie nocturne pour réaliser une inversion du rythme nycthémérale. Le sommeil ne permet pas de récupérer la fatigue généralement ressentie.
 Modification de l’appétit ou du poids : Le plus souvent on rencontre une anorexie manifeste avec une perte de poids conséquente. En cas de délire à thème corporelle et de persécution le patient refuse totalement de s’alimenter, ce qui nécessite une prise en charge en urgence. Par contre, dans le cas de dépression hivernale, on a une hyperphagie.
 Idéation suicidaire : La personne déprimée considère que sa souffrance a atteint le seuil ultime de sa tolérance et de son endurance. Il conçoit alors la mort comme seul échappatoire à ce supplice.
 Fatigue : La personne présente une grande fatigabilité aussi bien pour les efforts physiques que pour les activités nécessitant une attention et une concentration et dans les moments stressants. Cette asthénie se majore surtout le matin. Ainsi, ses activités sont très réduites : le patient abandonne facilement et a du mal à entamer de nouvelles actions.
 Anxiété : Perturbé par les dangers et menaces qui hantent son esprit, et harcelé par l’incertitude de son avenir, le déprimé subit par conséquent de multiples angoisses. Il montre en effet des signes d’excitations psychomotrices (agitation, photophobie, phonophobie, agression voire suicide) et de troubles somatiques (palpitation, sueurs, nausées, diarrhées).

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