Topographie, cartographie des arbres, détermination botanique et densité du bois

Étiqueter les Petits Arbres

Noter que ce travail ne peut pas se faire pendant ou après de grandes pluies car la peinture ne restera pas sur l’arbre.
Mesurer un petit arbre à Lopé au Gabon.

Équipements: Concernant l’étiquetage de grands arbres (>10 cm DPOM), au lieu de clous, vous aurez besoin d’un minimum de 100 mètres de ligne de pêche de ~1 mm de diamètre. De plus, vous aurez besoin des compas ou calibres d’épaisseur pour chaque agent, avec un autre de rechange.
En suivant des méthodes exactement similaires au recensement principal, il faut désigner cinq (5) carrés 10m × 10m per hectare qui seront désignés des carrés à ‘petits arbres’ (il faut les marquer clairement sur toutes les cartes de la parcelle de façon à ce que les agents fassent particulièrement attention lorsqu’ils se déplacent dans ces sous parcelles). Nous recommandons qu’il y ait un minimum d’un tel sous parcelle dans le sous-parcelle central et dans chacun des quatre sous-parcelles d’angle. (ou s’il s’agit d’une parcelle irrégulière, aussi près que possible à cet arrangement). Dans ces sous-parcelles, tous les arbres entre 2cm et 10cm DPOM doivent être étiquetés et mesurés, comme pour les grands arbres, sauf le fait que les étiquettes sont fixées avec une ficelle et un nœud au lieu d’être clouées. Il faut attacher les étiquettes sur les arbres en utilisant un nœud coulant et en laissant suffisamment de ficelle pour permettre la croissance de la tige. Pour les mesures DPOM, il faut prendre deux mesures avec les compas ou les calibres en directions perpendiculaires (Nord-Sud et Est-Ouest), enregistrer les deux et produire la moyenne .
Important: Pour que les agents fassent particulièrement attention lorsqu’ils marchent dans les sous-parcelles à petits arbres, il faut marquer clairement ces petits arbres sur le croquis cartographique de la parcelle (§1.6).
La règle de base est:
Mettre le POM à 1,3 mètres au-dessus du sol, ou à 50 cm au-dessus du plus haut contrefort ou racine échasse d’ancrage (en prenant le point le plus élevé, selon Condit 1998)
Mais il faut toujours rester en dessous de tout point d’ébranchage (par exemple, si le haut du plus haut contrefort est de 30 cm en dessous d’une branche majeure, à ce moment-là, mettez le POL juste en dessous du point d’ébranchage).et le diamètre du tronc mesuré au POM est désigné le DPOM .Toutefois, si l’arbre a un tronc irrégulier ou penché, ou c’est une liane, à ce moment-là, il y a d’autres complications:

Mesurer une liane à trois points dans la Parcelle de Maliau Belian en Malaisie (Arbre #342)

– Lianes: Toute liane ou hémi-épiphyte >10 cm de diamètre à un certain point le long de la tige dans les 2,5 mètres du sol, doit être inclus dans le recensement (dans le recensement de Petits Arbres §1.4, >2 cm de diamètre). Il faut enregistrer le diamètre de chaque tige de liane à 3 points différents (Phillips et al. 2009): (1) 1,30 mètre verticalement au-dessus du sol (DV), (2) 1,30 mètre le long de la tige à partir des racines (DH), (3) au point le plus large de la tige dans les 2,5 mètres du sol (DMAX). L’étiquette sera à 1,6 mètre verticalement au-dessus du sol (et non 1,6 mètre le long de la tige, comme c’est le cas pour les non lianes, s’il y a plus d’un point de tiges à 1,6 mètres au-dessus du sol, à ce moment-là, il faut mettre l’étiquette sur la plus grande tige. Il ne faut pas mettre une étiquette sur chaque tige d’une liane ayant de multiples tiges avec des numéros différents, même si la tige se divise à 1,3 mètre verticalement au-dessus du sol. Il faut mettre uniquement une étiquette par liane.
1. D’abord, il faut mesurer le diamètre de la tige à 1,3 mètre verticalement au-dessus du sol (=DV =“d1.3altura”; NB. Cela peut se trouver à plusieurs mètres du point d’enracinement. S’il y a plus d’un point de la tige à 1,3 mètres au dessus du sol, il faut choisir celui qui est le plus près de l’étiquette le long de la liane ; il ne faut pas monter ou descendre pour éviter les irrégularités), et il faut marquer le point de mesure avec de la peinture.
2. Ensuite, il faut chercher le point principal d’enracinement de la liane (s’il y a plus d’un point d’enracinement, il faut sélectionner le dernier point substantiel d’enracinement avant que la tige monte” selon Schnitzer et al. 2008, même s’il y a des racines adventives sur le côté qui sont plus élevées). Cela peut bien être plusieurs mètres plus loin de l’étiquette de la liane (vérifier que vous avez identifié correctement le point d’enracinement, c’est-à-dire, la tige entre complètement dans le sol minéral à ce point-là).
3. Une fois que vous avez identifié le point d’enracinement, il faut mesurer le diamètre de la tige à 1,3 mètre le long de la tige à partir du point d’enracinement (=DH =“d1,3largo” ). Il faut enregistrer cette valeur et y mettre de la peinture.
4. Finalement, il faut mesurer le plus grand diamètre de la liane dans les 2,5 mètres du sol (c’est-à-dire, sur toutes les parties de la liane qui peuvent être atteintes sans utiliser une échelle) (=DMAX; le plus souvent c’est près du sol avec une difformité ou un nœud d’ébranchage avec une croissance anormale). Il faut l’enregistrer et y mettre de la peinture.
Si ces instructions ne sont toujours pas claires, il faut voir l’exemple 3 dans le Carré N°2 ci-après. Il ne faut pas estimer la hauteur de la liane (normalement c’est impossible). Si la liane entoure visiblement un autre arbre, il faut lui donner le code ‘t’ en tant qu’étrangleur aussi bien que le code de forme de vie ‘Fl’ (Voir Appx. I), et il faut enregistrer le numéro de l’arbre hôte dans la colonne réservée pour les observations (si le hôte est <10 cm de diamètre ou se trouve en dehors de la parcelle, il faut noter aussi si le hôte est vivant ou mort..

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