Un nombre croissant de prises en charge dans les centres de soins

Un nombre croissant de prises en charge dans les centres de soins

 Identifier l’emplacement des boutons poussoir S2 et S3 sur le bornier du pupitre en utilisant la fonction Ohmmètre du V.A.T.( appuie sur le bouton ) et compléter le schéma donné ci –dessous :Une partie des consommateurs de cannabis sont amenés à consulter des professionnels du soin pour bénéficier d’une prise en charge de leurs problèmes vis-à-vis de cette substance. Ils peuvent s’adresser à des centres spécialisés dans la prise en charge médico-sociale des problèmes de drogues (CSST et CCAA), ou à des consultations en addictologie ouvertes dans un certains nombre d’hôpitaux. Des consultations spécifiques destinées à l’accueil des jeunes consommateurs de substances psycho-actives, souvent nommées consultations cannabis, ont récemment été créées dans ces centres ou dans quelques hôpitaux. Un annuaire des centres et consultations est accessible en ligne sur le site internet de la MILDT. En 2005, les centres spécialisés de soins aux toxicomanes (CSST) ont accueilli environ 26000 personnes pour un problème principal de consommation de cannabis, soit environ un tiers de l’ensemble des personnes vues dans ces établissements. Sur l’ensemble de ces personnes, la moitié environ a été adressée aux centres par la justice suite à une interpellation pour usage de cannabis. (…)

Des jeunes consommateurs de cannabis ont également été accueillis dans des consultations gérées par les CCAA ou des hôpitaux. En tout, les consultations cannabis pourraient avoir accueilli environ 16000 personnes en 2005. Les personnes accueillies dans les CSST pour un problème de cannabis sont en moyenne âgées de 23 ans et sont à 85% de sexe masculin. Un peu plus de la moitié en consomme tous les jours et un peu moins de la moitié environ est considérée comme dépendant à cette substance. Les conséquences sur la morbidité et la mortalité Des études montrent l’impact de la consommation de cannabis sur la santé dans plusieurs domaines : les accidents de la route, certains cancers, certaines pathologie de l’appareil circulatoire et respiratoire, et certaines pathologies mentales. Les effets peuvent être liés soit au principe actif du cannabis (Delta9-THC) soit aux substances résultant de sa combustion (goudrons). (…) – Les liens entre consommation de cannabis et accidents de la route ont été étudiés dans le cadre dans l’enquête SAM (Stupéfiants et accidents mortels de la circulation routière). Entre octobre 2001 et septembre 2003, tous les conducteurs impliqués dans un accident mortel de la route ont fait l’objet d’un dépistage en vue de savoir s’ils avaient consommé des stupéfiants. Au cours de la période d’enquête, 7 % de conducteurs impliqués dans un accident mortel se sont relevés positifs au cannabis (THC sanguin supérieur à 1ng/ml) parmi lesquels 2,8 % avaient également consommé de l’alcool.

La prévalence (= nombre de cas) du cannabis passe à 17 % chez les moins de 25 ans. La comparaison des conducteurs responsables à un groupe de conducteurs non responsables a permis de montrer que les conducteurs sous l’influence du cannabis ont 1,8 fois plus de risque d’être responsables d’un accident mortel que les conducteurs négatifs, l’accroissement du risque est de 14 en cas de consommation associée d’alcool. (…) L’étude SAM a permis par ailleurs de proposer une estimation de la prévalence (= nombre de cas) du cannabis parmi l’ensemble des conducteurs « circulants » de 2,8 % . – Sur le plan somatique, (…) les conséquences d’une consommation chronique de cannabis fumé, plus fréquentes, se rapprochent quant à elles des tableaux cliniques observés avec le tabac puisque sont retrouvés des risques de cancers (poumon et voies aéro digestives supérieures essentiellement ; vessie, prostate ou cancer du col utérin plus rarement). Des maladies respiratoires chroniques (bronchopathies) sont parfois retrouvées tout comme plus rarement encore des maladies infectieuses (infections sexuellement transmissibles, sous tendues en partie par une prise de risques sexuels en cas de consommation de cannabis). – Sur le plan psychologique, des troubles de sévérité variable peuvent survenir lors d’une consommation aigue de cannabis qu’il s’agisse le plus souvent de troubles anxieux (rapportés par près d’un quart des usagers) ou de troubles psychotiques aigus avec idées délirantes et/ou hallucinations pouvant persister jusqu’à un mois après la consommation de cannabis mais pouvant également évoluer par la suite sous forme d’un trouble chronique à type de schizophrénie (…). Des troubles dépressifs et anxieux peuvent également être rencontrés en cas de consommation chronique de cannabis tout comme un « syndrome amotivationnel » caractérisé notamment par une perte d’intérêt généralisé et une fatigabilité importante. (…)

 

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