Mémoire Online: Urgence sociale et études médicales l’expérience d’une nuit d’observation au samu social de paris

Sommaire: Urgence sociale et études médicales l’expérience d’une nuit d’observation au samu social de paris

Introduction
1. Contexte du projet : les inégalités sociales et l’accès aux soins, et le Samusocial de Paris
1.1. Inégalités sociales et accès aux soins : le cas des sans-domiciles fixes au travers d’une brève revue de la littérature.
1.1.1. Epidémiologie des SDF en France
1.1.2. L’accès aux soins des SDF et ses barrières.
1.1.3. Les SDF et la loi française.
1.1.4. Le syndrome de la grande exclusion.
1.2. Présentation du Samusocial de Paris
1.2.1. Historique
1.2.2. Fonctionnement
1.2.2.1. Gestion du 115
1.2.2.2. Maraudes
1.2.2.2.1. La maraude sur signalement de particulier
1.2.2.2.2. La maraude pure nocturne
1.2.2.2.3. La maraude de jour
1.2.2.3. Activités du Samusocial de Paris
1.2.3. Objectifs et Ethique
1.2.3.1. L’urgence
1.2.3.2. La mobilité
1.2.3.3. La permanence
1.2.3.4. La professionnalisation
1.2.4. Financement
1.2.4.1. Le Groupement d’Intérêt Public (GIP)
1.2.4.2. Le budget du GIP
1.2.4.3. Les effectifs
1.2.5. Les structures d’hébergements d’urgence
1.2.5.1. Les centres d’hébergement d’urgence
1.2.5.1.1. Le CHU « Montrouge »
1.2.5.1.2. Le CHU « Yves Garel »
1.2.5.2. Les Lits Halte Soins Santé
1.2.5.3. Le Pôle d’Hébergement et de Réservation Hôtelière
1.2.6. Les maraudes spécialisées
1.2.6.1. La maraude psycho-sociale
1.2.6.2. La maraude spécialisée dans la lutte contre la tuberculose
chez les SDF
1.2.7. Autres structures d’accueil
1.2.7.1. L’Espace Solidarité Insertion (ESI)
1.2.7.2. La maison des femmes
1.2.7.3. Maison Relais », l’Alchimie des Jours
1.2.7.4. Pension de famille « La Souterraine » (Creuse)
1.2.8. L’observatoire du Samusocial de Paris
1.3. Présentation du projet de garde des externes de la Faculté de Médecine Pierre et Marie Curie
1.3.1. La convention de stage
1.3.2. L’organisation pratique du stage
1.3.3. Les objectifs
1.3.3.1. Objectifs médicaux
1.3.3.2. Objectifs sociaux et institutionnels
1.3.3.3. Objectifs psychoaffectifs et humains
1.3.4. Livret de présentation du Samusocial de Paris à l’attention des étudiants
1.3.5. Validation du stage
2. Analyse statistique textuelle des commentaires sur la nuit d’observation au Samusocial de Paris des étudiants de la Faculté de Médecine de Pierre et Marie Curie.
2.1. Méthode de recueil des commentaires et base de données
2.2. Impression générale et première lecture des commentaires des étudiants.
2.3. Les méthodes de la statistique textuelle
2.3.1. Historique
2.3.1.1. Le père de l’analyse des données : Jean-Paul Benzécri
2.3.1.2. L’analyse Factorielle des Correspondances.
2.3.1.2.1. Exposé de la méthode (1963)
2.3.1.2.2. 1 er programme en Fortran II sur IBM 1620
2.3.2. Vocabulaire spécifique
2.3.2.1. Corpus
2.3.2.2. Formes
2.3.2.3. Lemmes
2.3.2.4. Segments répétés
2.3.2.5. Unités de contexte
2.3.3. Principes
2.3.3.1. Question ouverte versus question fermée
2.3.3.1.1. Exemple de Rugg (1941)
2.3.3.1.2. Exemple de Lebart (1987)
2.3.3.2. Principes de l’AFC
2.3.3.2.1. Le tableau de contingence
2.3.3.2.2. Principes abrégés de l’AFC
2.3.3.3. Logiciel informatique utilisé pour l’étude : SPAD
2.3.4. Description du vocabulaire
2.3.4.1. Analyse du fichier Excel de la filière
2.3.4.1.1. Effectifs selon la longueur du mot
2.3.4.1.2. Liste des mots par ordre de fréquence
2.3.4.2. Progression selon les étapes de la lemmatisation
2.3.4.3. Filtration opéré sur le vocabulaire lemmatisé
2.3.5. Classification
2.3.5.1. Analyse selon une partition en dix classes
2.3.5.1.1. Classe 1 (effectifs 130)
2.3.5.1.2. Classe 6 (effectifs 94)
2.3.5.1.3. Classe 4 (effectifs 53)
2.3.5.1.4. Classe 10 (effectifs 50)
2.3.5.1.5. Classe 2 (effectifs 40)
2.3.5.1.6. Classe 7 (effectifs 20)
2.3.5.1.7. Classe 3 (effectifs 19)
2.3.5.1.8. Classe 8 (effectifs 13)
2.3.5.1.9. Classe 5 (effectifs 12)
2.3.5.1.10. Classe 9 (effectifs 11)
2.3.5.2. Analyse des distances entre ces dix classes
2.3.5.3. Analyse complémentaire d’une partition en quatre classes
2.3.5.3.1. Classe 1 (effectifs 351)
2.3.5.3.2. Classe 2 (effectifs 20)
2.3.5.3.3. Classe 3 (effectifs 13)
2.3.5.3.4. Classe 4 (effectifs 61)
2.3.5.4. Analyse des distances entre ces quatre classes
2.3.6. Discussion des résultats.
3. Evaluation des connaissances des étudiants en médecine d’Ile de France dans le domaine de l’Urgence Sociale
3.1. Hypothèse initiale de l’étude et méthodes
3.1.1. Construction du questionnaire
3.1.1.1. Méthodologie de construction d’un questionnaire d’enquête
3.1.1.2. Construction de notre questionnaire
3.1.2. Méthode de diffusion du questionnaire
3.2. Recueil et analyse des données
3.2.1. Logiciel utilisé
3.2.2. Données générales
3.2.2.1. Taux de réponse
3.2.2.2. Sexe
3.2.2.3. Age
3.2.2.4. Année d’étude
3.2.2.5. Faculté d’origine
3.2.2.6. Expérience personnelle dans le travail humanitaire ou social
3.2.2.7. Réalisation ou non d’un stage dans un service d’accueil des urgences
3.2.2.8. Résumé et analyse des données générales
3.2.3. Données relatives à la connaissance institutionnelle du Samusocial de Paris
3.2.3.1. Le numéro de l’urgence sociale
3.2.3.2. Connaissance des structures d’hébergement d’urgence
3.2.3.3. Connaissances des personnels du Samusocial de Paris
3.2.3.3.1. Personnel des maraudes
3.2.3.3.2. Personnes à l’origine du Samusocial de Paris
3.2.3.4. Connaissance du suivi des personnes sans-abris
3.2.4. Donnée relatives à la connaissance en termes de prise en charge de l’urgence sociale
3.2.4.1. Prise en charge de l’alcoolisation d’une personne SDF
3.2.4.2. Règles de communication dans la prise en charge d’une personne SDF
3.2.5. Données relatives à l’empathie vis-à-vis de la population SDF
3.2.6. Donnes relatives au contact avec la population SDF
3.2.6. Données relatives à l’implication des étudiants
3.2.7. Analyse subsidiaire des 27 « Maraudeurs hors Paris VI »
3.3. Discussion des résultats
3.4. Critiques et voie d’amélioration
Conclusion
Bibliographie
Liste des graphiques, schémas et tableaux dans l’ordre d’apparition
Annexes

Extrait du mémoire urgence sociale et études médicales l’expérience d’une nuit d’observation au samu social de paris

PREMIERE PARTIE : CONTEXTE DU PROJET : LES INEGALITES SOCIALES ET L’ACCES AUX SOINS, ET LE  SAMUSOCIAL DE PARIS
1.1. Inégalités sociales et accès aux soins : le cas des sans-domiciles fixes au travers d’une brève revue de la littérature
1.1.1. Epidémiologie des SDF en France
On utilise en épidémiologie l’expression « sans-abri » qui désigne les personnes qui ne disposent d’aucun lieu couvert pour se protéger des intempéries. L’expression « sans-domicile fixe » est elle plus large, car elle englobe par définition les personnes privées d’une résidence fixe ; elle inclut donc les personnes allant d’un hébergement à l’autre, et repose plus sur le critère de précarité du statut d’occupation.
Les notions d’épidémiologie sur la population de SDF en France se basent sur l’étude de l’INSEE qui date de 2001, qui est la première étude nationale européenne de grande envergure tentant d’approcher le nombre de personnes SDF en France. Cette étude peut déjà sembler ancienne au vue des récents changements socio-économiques du pays, mais il s’agit de l’étude la plus récente disponible en France. Dans le cadre de cette enquête nationale, une personne est donc sans-domicile si elle dort à un endroit non prévu pour l’habitation ou si elle est prise en charge par un organisme fournissant un hébergement gratuit ou à faible participation : ainsi du 15 janvier au 15 février 2001, l’INSEE a interrogé 4109 personnes âgés de 18 ans et plus, dans 80 agglomérations de France métropolitaine de plus de 20 000 habitants, fréquentant les collectes de repas chauds ou les services d’hébergement, obtenant ainsi un échantillon représentatif de la population de sans-abris en France. Au cours d’une semaine moyenne du mois de janvier 2001, on dénombre 86 500 adultes différents usagers des services d’aide dédiés aux populations de sans-abris, dont 16 000 enfants. Il ressort surtout de cette étude une stabilité de la demande : en effet 60% des personnes interrogées déclarent utiliser ces services quotidiennement et 20% de plus les utilisent 5 à 6 jours par semaine (1). Cette étude, par définition s’intéresse aux agglomérations de plus de 20 000 habitants (qui regroupent 85% des partenaires sociaux dédiés aux SDF) ; il faut ajouter à ces chiffres l’estimation de 24 000 SDF occupant les agglomérations plus réduites (chiffre issu du recensement de la population datant de 1999). Ces chiffres ne représentent pas non plus les SDF « autonomes » qui ne demandent aucune aide, qui vivent de la mendicité et des prestations sociales, des aides des commerçants du quartier, etc.
La question de chiffrer le nombre de SDF vivant en France pose ainsi un réel problème : par définition, une personne sans abri ne connait pas la rigueur d’avoir un foyer avec une adresse fixe, une ligne téléphonique, etc. Ils sont nombreux à vivre loin des regards, dans des caves, cages d’escalier ou autre, et quand ils sont visibles ils errent à travers la ville et sont mobiles, rendant un recensement difficile. Pourtant il est nécessaire de connaitre leur nombre exact, afin d’alerter l’opinion public et les autorités, et afin de donner aux associations diverses de réels moyens d’action, proportionnellement à l’ampleur de la population à aider . En janvier 2009, la ministre du logement Christine Boutin annonçait un projet de recensement national des SDF qui n’a actuellement pas vu le jour…
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