UTILISATION DE LA DIGUE DENTAIRE

Télécharger le fichier original (Mémoire de fin d’études)

Digue liquide

C’est une résine photo polymérisable, à thixotropie étudiée (viscosité modérée) pour une mise en place aisée, et une exothermie à minimale pour ne pas agresser les muqueuses. Sa composition varie en fonction des fabricants, tout comme sa couleur (Elsodent est bleue, Opaldam est verte …).
Elle se présente sous forme de seringue avec un embout à usage unique. Elle se dépose directement sur la zone à protéger, puis la photo polymérisation dure en moyenne 10 secondes. Elle se dépose à la précelle. Elle est indispensable pour les actes de blanchiment au fauteuil, souvent utile pour parfaire l’étanchéité d’un champ opératoire en endodontie ou pendant une restauration composite

Magic Clamp ou Mini Clamp

Il se présente en coffret de trois crampons spéciaux et sachet de 50 mini-feuilles. Ce système permet d’isoler ah maximum 1 à 2 dents. Les crampons sont proposés en différentes tailles: deux molaires et une prémolaire; tous ces crampons ont les particularités d’avoir des ailes en forme de papillon avec un ancrage sur leurs extrémités antérieures et un ergot sur le ressort. Les feuilles de digues sont également distinctes par leur forme de trapèze et leur dimension réduite. Elles sont disponibles en latex, à épaisseur moyenne de couleur verte ou en nitrile de couleur bleue.
La mise en place de cette digue se fait uniquement par la technique parachute. Ainsi, elle requiert tout d’abord de préparer la feuille en la perforant à la pince en trois points formant un «V », la pointe du « V » sera placée du côté étroit du trapèze. Puis on assemble la feuille au crampon, pour cela il faut l’accrocher et l’enrouler d’avant en arrière autour du ressort, puis la tendre par-dessous sur les encoches des ailes antérieures. Ensuite il faut de nouveau poinçonner la feuille en 1 ou 2 pour le passage d’une ou deux dents et engager le caoutchouc sur les ailettes.
Enfin, l’ensemble est posé à l’aide d’une pince porte crampon sur la dent à soigner, et sur la dent antérieure adjacente si nécessaire. La pose peut paraître un peu compliquée par ces multiples perforations et la technique parachute qui réduit la visibilité de la gencive de la dent à isoler. En effet elle nécessite un apprentissage un peu plus long que la digue conventionnelle. On peut gagner du temps en fixant à l’avance les feuilles sur les crampons. Cette digue est représentée comme moins intimidante dans sa conception par les praticiens, tout en leur permettant d’aménager un champ opératoire hermétique aux liquides sans que le patient ressente un encombrement supérieur aux techniques moins efficaces telles que les rouleaux de coton et la pompe à salive. De même son aspect miniature, facilite l’acceptation psychologique des patients anxieux ou difficiles tels que les enfants.

Quick Dam

C’est un ensemble est un ensemble comprenant la feuille de latex et le cadre. Le caoutchouc est tenu dans un cadre de plastique en forme d’ellipse. Ce système est utilisé avec une pince à poinçonner et, selon les circonstances, avec un auxiliaire de rétention. L’emplacement des dents à isoler est marqué sur le quick dan avec un crayon feutre à l’aide d’un patron inclus dans le système et ensuite poinçonné avec la pince. Le Quick dam est replié et placé dans la bouche du patient de façon telle qu’en vue latérale, il forme un U avec l’ouverture vers l’avant. Le champ opératoire est ainsi isolé des muqueuses, des lèvres et des joues voisines à l’anneau de plastique. Pour un contrôle optimal de la mise à sec, le fabricant indique que l’anneau de plastique doit être ajusté à l’intérieur des joues et des lèvres.

Autres Moyens d’isolement du champ opératoire II.1. Moyens chimiques

Atropine

L’atropine est un principe actif extrait de la teinture de belladone, elle joue différentes fonctions parmi lesquelles : une diminution des sécrétions salivaire et bronchique, une diminution de la mobilité digestive, et une inhibition des sécrétions gastriques.

Le N2

L’opération consiste, à l’aide d’un produit antiseptique, à désinfecter le contenu canalaire ainsi que les parois. Selon Burrell, K., Sargenti [6], expose cette technique par l’association d’une action mécanique et du principe actif d’une pâte antiseptique appelée : pâte Sargenti. Cette pâte qui possède des propriétés antiseptique et hémostatique, est composée d’une poudre (95% d’Oxyde de Zinc), d’un liquide (92% d’Eugénol) et de 5% de Trioxyméthylène et des essences diverses.

Moyens physiques

 Système par aspiration

Pompe à salive

Elle permet l’aspiration de la salive et de petits volumes d’eau. Beaucoup d’équipements dentaires sont dotés de ce système dont le principe est la pompe à eau (effet Venturi).la puissance d’aspiration dépend du débit d’eau.

Aspiration à haute vélocité

C’est un compresseur d’air qui permet d’avoir une aspiration beaucoup plus puissante que la pompe à salive (300 à 400 l/mn). Par conséquent, le diamètre de l’aspiration est plus élevé.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LA DIGUE DENTAIRE
I. DIGUE EN ENDODONTIE
I.1. Historique
I.2. Définition
I.3. Eléments constituants la digue
I.3.1. Feuille de digue
I.3.2. Cadre à digue
I.3.3. Guide – perforation
I.3.4. Pince emporte-pièce ou pince à perforer
I.3.5. Clamps ou Crampons
I.3.6. Pince porte clamp ou porte-crampon
I.3.7. Matériel annexe
I.3.7.1. Aide de l’assistante
I.3.7.2. Lubrifiants
I.3.7.3. Fil interdentaire
I.3.7.4. Serviette sous-digue en papier
I.3.7.5. Wedjet®
I.4. Mise en place de la digue
I.4.1. Préalables
I.4.1.1. Préparation de la zone d’intervention à isoler
I.4.1.2. Choix et essayage du crampon..
I.4.1.3. Préparation de la feuille de digue
I.4.2. Pose de la digue proprement dite
I.4.2.1. Digue d’abord, crampon ensuite
I.4.2.2. Crampon d’abord, digue ensuite
I.4.2.3. Digue et crampon en même temps
I.4.2.4. Technique du tout ensemble
I.4.3. Vérification de l’étanchéité Du joint caoutchouc-dent et désinfection de la feuille de digue
I.5. Radiographie sous digue
I.6. Indications de la digue
I.7. Contre-indications de la digue
I.8. Avantages
I.8.1. Isolation de qualité
I.8.2. Facilité d’accès
I.8.3. Meilleure visibilité
I.8.4. Ergonomie améliorée
I.8.5. Qualité meilleure
I.8.6. Gain de temps et confort
I.8.7. Asepsie
I.8.8. Sécurité de travail et responsabilité médico-légale
I.8.9. Image professionnelle..
I.9. Inconvenients de la digue
I.9.1. Temps de pose
I.9.2. Difficulté de pose
I.9.3. Coût
I.9.4. Inconfort du patient
I.10. Nouveaux systèmes de digue
I.10.1. OptraDam
I.10.2. HandiDam
I.10.3. OptiDam
I.10.4. InstiDam
I.10.5. Digue liquide
I.10.6. Magic Clamp ou Mini Clamp
I.10.7. Quick Dam
II. AUTRES MOYENS D’ISOLEMENT DU CHAMP OPERATOIRE
II.1. Moyens chimiques
II.1.1. Atropine
II.1.2. Le N2
II.2. Moyens physiques
II.2.1. Système par aspiration
II.2.1.1. Pompe à salive
II.2.1.2. Aspiration à haute vélocité
II.2.1.3. Système Vac-ejector
II.2.1.4. Multiseptor
II.2.1.5. Saliva ejector
II.2.2. Obturateur parotidien : Technique de rétention à l’ostium
II.2.3. Systèmes absorbants
II.2.3.1. Rouleaux de coton salivaire
II.2.3.2. Compléments mécaniques
II.2.3.3. Dry-angles et les Dry-tips
DEUXIEME PARTIE : UTILISATION DE LA DIGUE DENTAIRE LES RESTAURATIONS : ENQUETE AUPRES DES ETUDIANTS L’INSTITUT D’ODONTOLOGIE ET DE STOMATOLOGIE DE DAKAR
I. JUSTIFICATION ET OBJECTIFS
II. METHODOLOGIE
II.1. Type et cadre d’étude
II.2. POPULATION D’ETUDE
II.2.1. CRITERES D’INCLUSION
II.2.2. CRITERES DE NON INCLUSION
II.3. Echantillonnage
II.4. Recueil de données
II.5. Déroulement de l’enquête
II.6. Analyse statistique
III. RESULTATS
III.1. Données sociodémographiques
III.1.1. Sexe
III.1.2. Age
III.1.3. Année d’étude
III.2. Type de formation sur la digue
III.3. Fréquence d’utilisation de la digue
III.3.1. Utilisation de la digue chez l’adulte
III.3.2. Taux de succès lors la mise en place de la digue
III.3.3. Utilisation de la digue pour les patients asthmatiques
III.3.4. Utilisation de la digue pour les restaurations antérieures composites
III.3.5. Utilisation de la digue pour les restaurations antérieures aux
III.3.6. Utilisation de la digue pour les restaurations à l’amalgame
III.3.7. Restaurations du classe V de Black
III.3.8. Impact de la digue sur la longévité des restaurations
III.3.9. Technique préférée pour la pose de la digue
III.4. Difficultés sur l’utilisation de la digue
III.4.1. Difficultés lors la mise en place de la digue
III.4.2. Etapes les plus difficiles lors la mise en place de la digue
IV. DISCUSSION
IV.1. Données sociodémographiques
IV.2. Fréquence d’utilisation de la digue
IV.2.1. Utilisation de la digue pour les restaurations
IV.2.2. Technique préférée pour la pose de la digue
IV.3. Difficultés sur l’utilisation de la digue
IV.3.1. Difficultés lors la mise en place de la digue
IV.3.2. Etapes les plus difficiles lors la mise en place de la digue
IV.4. Type de formation sur la digue
CONCLUSION
REFERENCES
ANNEXE

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *